1 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Première partie. N’habitez pas les villes !
1 alisme, bourgeoisie égoïste, guerre. Mais le vrai chrétien est avec les petits. Résumé de ce que la Bible dit des travailleurs :
2 C’est lui qui est mauvais, non pas la Bible. Être chrétien , c’est aimer son prochain comme Jésus nous aime. Si tous les hommes é
3 comme Jésus nous aime. Si tous les hommes étaient chrétiens , il n’y aurait plus d’exploitation ni de guerre !… La péroraison a ét
4 e qu’il a dit ! Comment donc ? Ai-je affaire à un chrétien ou même à un protestant ? J’essaie de le faire parler. Je lui dis : O
5 arler. Je lui dis : Oui, c’est la vérité pour les chrétiens , mais tout le monde ne pense pas comme ça ici ? — Il me regarde un pe
2 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Deuxième partie. Pauvre province
6 . L’orateur avait dit que la différence entre les chrétiens et les incroyants, ce n’est pas que les chrétiens se conduisent mieux
7 chrétiens et les incroyants, ce n’est pas que les chrétiens se conduisent mieux que les autres, mais c’est qu’ils se confient en
8 têtes »… 17 décembre 1934 Le grand tort des chrétiens , c’est qu’ils prennent au sérieux l’incroyance de leurs contemporains
9 omique profond, lugubre et déprimant que celui du chrétien honteux, honteux d’une foi qu’il n’a pas ! Car s’il l’avait, il n’aur
10 e D. H. Lawrence. Tout ce qui n’est pas d’origine chrétienne , dans le socialisme, se fonde sur cette superstition bourgeoise : que
11 e société qu’ils sont encore les seuls à croire «  chrétienne  » — il faut bien dire que le parti communiste est une sinistre trahis
3 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Troisième partie. L’été parisien
12  classes ». Il me semble que seuls les romanciers chrétiens — Dostoïevski, Lagerlöf ou Ramuz — ont su prendre la vie des hommes «
13 « J’entends crier de toutes parts à l’impiété. Le chrétien est impie en Asie, le musulman en Europe, le papiste à Londres, le ca