1 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Première partie. N’habitez pas les villes !
1 it le 26 de juillet, l’anniversaire de ma défunte mère . Le matin, je me dis : qu’est-ce qu’on va manger ce jour ? Je n’avais
2 et reprend, l’œil fixe, son travail invisible de mère . C’est beau. C’est fascinant. C’est grave et mystérieux, pacifiant co
2 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Deuxième partie. Pauvre province
3 ? On m’a dit qu’il y en a quatre-cents à A… ?… La mère , vivement : — Jamais je n’ai engagé de chômeurs, monsieur, c’est un p
4 — Je vais chez les Calixte. On nous a dit que la mère est malade. Je trouve à la cuisine sa fille et une voisine. Elles se
5 r faire une lessive à la maison pour remplacer sa mère . Nous manquons de corde pour étendre le linge ; elle imagine de le me
6 des heures, la petite chienne Marquise — c’est la mère du basset Pernod — a trottiné tout gentiment sur les restanques, en f