1 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Préambule
1 ièvre et cette arrivée au soleil dans une liberté naïve et nue, pauvre et joyeuse… Mais je vois bien qu’il me faut expliquer
2 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Première partie. N’habitez pas les villes !
2 Les deux journaux locaux gardent un ton à la fois naïf et grandiloquent, avec des maladresses et de grosses astuces, qui n’e
3 n l’ignore. (Ne disons rien des hypocrites et des naïfs qui croient que louer « l’esprit de pauvreté » dispense de supprimer
4 les révoltes obscures de ces masses opprimées et naïves , conduites par des équipes d’hommes durs, intellectuels bannis ou pet
5 parler à nos voisins, nos échanges sont lourds et naïfs , incertains et souvent absurdes, les matériaux informes et bruts pour
6 activité nouveau, avec l’ardeur et les curiosités naïves du débutant, cela suppose beaucoup moins de courage que bien des jeun
3 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Deuxième partie. Pauvre province
7 ste encore une marge assez notable d’imprévoyance naïve , d’acceptation des risques, de confiance obscurément accordée à l’ins
8 que son mépris de la pensée n’est pour lui qu’une naïve et désarmante excuse à penser mal, à patauger dans des jugements into
9 es, c’est tout autre chose. Ils sont éloquents et naïfs , revendicateurs et inefficaces. La plupart ne font rien, ou « travail
10 u mieux, l’un contre l’autre. La religion la plus naïve , le fanatisme religieux le plus obtus s’opposent infiniment moins à n
11 ce qu’il y a d’humain dans certaines imprudences naïves — ce qu’il y a d’inutile dans la plupart de nos précautions oratoires