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eil, maintenant… » Fin février 1934 Sur la
pauvreté
. — Elle n’est un problème social si grave que parce qu’elle est d’abo
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solu. Pour la majorité des modernes, la menace de
pauvreté
ne signifie pas d’abord : faim et fatigue, comme pour les paysans, ma
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avait. Dans tous ces cas, le problème que pose la
pauvreté
est avant tout moral : ce qu’on craint le plus, et en premier lieu, s
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effrayant que parce que l’on n’a pas l’esprit de
pauvreté
qu’on aime entendre louer à l’église ou dans les livres. On croit que
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louer à l’église ou dans les livres. On croit que
pauvreté
est vice, et c’est même justement parce qu’on le croit qu’on répète l
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geoisie n’est pas ailleurs que dans l’« esprit de
pauvreté
». Et j’ajoute aussitôt que la solution pratique de la misère réelle,
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ne comprennent un peu mieux ce qu’est l’esprit de
pauvreté
. Mais qui le comprend aujourd’hui ? Pour peu qu’on se vante de l’avoi
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et des naïfs qui croient que louer « l’esprit de
pauvreté
» dispense de supprimer les facteurs matériels de la misère, capitali
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me, centres urbains, etc.) Sans doute l’esprit de
pauvreté
n’est-il donné qu’à ceux qui croient à autre chose qu’à leur vie, à a
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de l’année écoulée. Bilan. — S’installer dans la
pauvreté
comme dans un champ d’activité nouveau, avec l’ardeur et les curiosit
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patience dominée, — et sans doute qu’une certaine
pauvreté
pouvait seule m’y forcer utilement. Ce n’est pas que je fuie les risq
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ts élémentaires, de ces plaisirs d’une fascinante
pauvreté
, qui sont peut-être aussi les plus communs à tous les hommes, — comme