1 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Première partie. N’habitez pas les villes !
1 i par l’inventaire de mon domaine. Je ne suis pas propriétaire , c’est entendu. Je ne possède légalement que des valises, de quoi me
2 (Renaud-de-la-Cure), qui est une vieille amie des propriétaires de notre maison, est venue plusieurs fois nous voir. Hier, elle m’a d
3 e veut que chaque champ soit partagé à la mort du propriétaire en autant de parcelles qu’il y a d’héritiers. Ceci pour éviter que l’
4 n n’a pas l’habitude. » Contre-épreuve : un petit propriétaire venu du continent il y a trois ans et qui utilise des outils ordinair
5 t pas des colons, des défricheurs, mais de petits propriétaires qui se défendent avec la seule obstination de l’instinct, au niveau l
6 e y est pourtant depuis notre arrivée, héritée du propriétaire . Nous l’avons nourrie sans espoir pendant des mois, la croyant trop v
2 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Deuxième partie. Pauvre province
7 aison, suivi d’une grande femme en noir. C’est la propriétaire , Mme Turc. Elle nous fait entrer. Pour la vente du raisin, il faut at
8 rtie des « travailleurs », et pourtant elles sont propriétaires . Je vois en elles un type très classique de Françaises : leur polites
9 ’entreprendre quelque chose, de résister aux gros propriétaires qui tiennent la région, et de leur imposer des mesures de progrès, de
10 — tous les chefs en tout cas —, ce sont de petits propriétaires ou des ouvriers travaillant à leur compte. — En somme, vous vous ente
11 ées, de villages vides, de champs en friche et de propriétaires ruinés ; et surtout cet ennui dans la jeunesse rurale, ce sentiment d