1 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Première partie. N’habitez pas les villes !
1 e son opulence, frisé comme une perruque du grand siècle . De trois côtés de la place généralement vide, les maisons s’alignent
2 absurdités sur lesquelles nous vivons depuis des siècles , dans un accord peut-être excessivement tacite. Je voudrais exprimer
3 e personne ne pense à la dire… Peut-être, dans un siècle ou deux, se demandera-t-on comment nous avons pu rester si parfaiteme
4 déferlantes, et ce serait le chant du destin d’un siècle aveugle en sa révolte… Étrange accord de cette musique de foule et d
5 un monde neuf où la pensée avait perdu, depuis un siècle , la coutume de chercher ses résistances. Or ce monde nous apparaît dé
6 au monde et à soi-même conjointement. Problème du siècle , ou des siècles qui viennent. C’est Goethe encore qui l’a vu le premi
7 oi-même conjointement. Problème du siècle, ou des siècles qui viennent. C’est Goethe encore qui l’a vu le premier. Et c’est pou
2 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Deuxième partie. Pauvre province
8 peu défendables : pour garder le contact avec le siècle . — Vaine habileté, je le sais bien pourtant… J’en étais là, et n’écri
9 t, d’où vient le vent le plus glacial, depuis des siècles , et en tout cas depuis longtemps avant la construction de cette maiso
10 es, nos institutions n’ont guère changé depuis un siècle , et c’est pourquoi l’on s’imagine que l’équilibre s’est stabilisé. Au