1 1938, Journal d’Allemagne. I. Journal (1935-1936)
1 angui. Le pasteur a parlé de l’héroïsme. Le héros chrétien n’est pas celui qui meurt glorieusement pour la puissance de sa race,
2 ment sur au moins quelques siècles d’histoire. Le chrétien seul meurt dans la certitude, parce que sa foi lui a révélé la fin ab
3 égime les valeurs qui nous sont vitales ? Pour un chrétien , il y va de bien plus : de la forme que pourra revêtir la prédication
4 ligions. Il fallait cette épreuve du feu pour les chrétiens embourgeoisés. 7 mars 1936 Comme je traversais la place de l’Op
5 urnal. Je n’ai ajouté que ceci, en conclusion : «  Chrétiens , retournez aux catacombes ! Votre “religion” est vaincue, vos cérémon
6 Barth et la théologie dialectique, l’ensemble des chrétiens luthériens et calvinistes qui refusent de laisser « mettre au pas » l
7 fermant Niemöller ils abattront la résistance des chrétiens  : ils se figurent que le christianisme est un parti.) La vérité est a
8 e leur en sait aucun gré. Le Parti n’aime pas les chrétiens . Ils sont là comme l’œil de Caïn dans la tombe, — la tombe autarchiqu
9 lle n’est que le premier affrontement de l’Église chrétienne et d’un système « total » dont les chefs ont beau jeu de prouver qu’o
2 1938, Journal d’Allemagne. II. Conclusion 1938
10 l adversaire du régime demeure, en fait, l’Église chrétienne  ; c’est-à-dire qu’à la religion de la nation et de la Race ne s’oppos
3 1938, Journal d’Allemagne. Appendice i. Instruction spirituelle donnée aux étudiants hitlériens, (Extrait de lettre d’un étudiant allemand)
11 nen weltanschaulichen Stosstrupp). La conception chrétienne et la marxiste sont l’une et l’autre libérales, parce qu’individualis
12 ts de devises et des traîtres au peuple… Même les chrétiens qui ont le loyal désir de servir le peuple — et il y en a — doivent ê
13 t demandèrent l’autorisation de se retirer, étant chrétiens . Suit le récit de plusieurs entrevues prolongées avec les responsable