1 1939, L’Amour et l’Occident. Livre premier. Le mythe de Tristan
1 s n’osions pas revendiquer. La résistance même qu’ éprouvera le lecteur à reconnaître que passion et adultère se confondent le plu
2 re qu’on porte en soi ? J’avoue que j’ai moi-même éprouvé du dépit à voir l’un des commentateurs de la légende de Tristan la dé
3 rétextes nécessaires à la passion que l’on désire éprouver . Ainsi, le vrai sujet d’une œuvre est révélé par la nature des « truc
4 entaux que nous ne le sommes devenus, et qu’ils n’ éprouvaient pas le besoin d’insister sur ce qui va de soi ? Qu’on lise alors, att
5 incompatible avec les lois du monde, mais qu’ils éprouvent comme plus réel que ce monde. La fatalité qui les presse, et à laquel
6 tre que son suicide ? C’est qu’il se connaît et s’ éprouve sous le coup de menaces vitales, dans la souffrance et au seuil de la
2 1939, L’Amour et l’Occident. Livre II. Les origines religieuses du mythe
7 a foi manichéenne. Les difficultés mêmes que l’on éprouve de nos jours à définir cette religion ne sont pas sans nous renseigne
8 té tout différents ; nous savons que ces poètes n’ éprouvaient nul besoin et n’avaient pas la possibilité de parler de libido dans l
3 1939, L’Amour et l’Occident. Livre III. Passion et mystique
9 ime avec témérité la sensation de puissance qu’il éprouve dans le risque. D’où le désir final du risque pour lui-même, la passi
10 l’un de ses frères qui ne pouvait communier sans éprouver d’émoi sexuel, et à qui l’on avait ordonné en conséquence, de ne plus
4 1939, L’Amour et l’Occident. Livre IV. Le mythe dans la littérature
11 maine, il est aisé de vérifier. Les sentiments qu’ éprouvent l’élite, puis les masses par imitation, sont des créations littéraire
12 par le scepticisme général. D’où le besoin qu’il éprouve de justifier ce besoin ; d’où son fameux traité De l’Amour. Aux premi
13 l nous laisse ? Le témoignage d’une inquiétude qu’ éprouve l’esprit lucide devant le mythe : non qu’il désire vraiment s’en libé
5 1939, L’Amour et l’Occident. Livre VI. Le mythe contre le mariage
14 que les crinolines. Et la majorité des couples n’ éprouve plus même le besoin superstitieux d’aller se faire « bénir » par un p
6 1939, L’Amour et l’Occident. Appendices
15 a déteste : instruit de ses affreux secrets… j’ai éprouvé une sorte de plaisir à copier ses noirceurs. » (D’où le désir sadique