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là où j’irai pour toujours : le vaste empire de l’
éternelle
nuit. Là-bas, une science unique nous est donnée : le divin, l’éterne
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une science unique nous est donnée : le divin, l’
éternel
, l’originel oubli… Oh ! si je pouvais le dire ! Si tu pouvais me comp
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le en soi… Et pourtant sa nature est fuyante. « L’
Éternel
féminin nous entraîne », dira Goethe. Et Novalis : « La femme est le
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t pas reçue. (I, 1-5.) Est-ce encore le dualisme
éternel
, sans rémission, l’irrévocable hostilité de la Nuit terrestre et du J
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ulte druidique pour la Femme, être prophétique, «
éternel
féminin », « but de l’homme ». Les Celtes, déjà, tendaient donc à mat
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de son hommage musical. Il lui jure à genoux une
éternelle
fidélité, comme on fait à un suzerain. « En gage d’amour, la dame don
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couronne et une chanson à sa fiancée, la Sagesse
éternelle
. Mais que penser du reste ? À table, il mange les trois quarts d’une
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ège de barons, les amants échangent l’anneau de l’
éternelle
fidélité et du secret. La soumission ne sera donc qu’apparente. Et le
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que tu étais en moi. » Il parle à Dieu, à l’amour
éternel
. Mais supposez qu’un troubadour ait exprimé la même prière en feignan
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ils, récriminant trop tard, au-devant du supplice
éternel
. Issus de ce ressentiment du corps, les fabliaux eurent un immense su
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tes serviteurs ; ici, ici Je vais fixer mon repos
éternel
, Secouer l’influence des étoiles funestes Et sortir de cette chair la
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ort donnerait à l’humanité un exemple de fidélité
éternelle
, et qu’elle instaurerait, en quelque sorte, la possibilité d’aimer co
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on départ dans la conscience occidentale, c’est l’
éternelle
hérésie passionnelle, la transgression rêvée de toutes limites, et le
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ieu comme l’Esprit, Alors se célébrera l’Alliance
éternelle
. L’Esprit est Dieu ! ce cri puissant retentira Comme un tonnerre de j
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ur, c’est-à-dire de l’Éros divinisant, en conflit
éternel
et angoissé avec la créature de chair et ses instincts asservissants.
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ée, mais peut être acceptée dans l’obéissance à l’
Éternel
. Car après tout c’est ici-bas que notre sort se joue. C’est sur la te
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ssance est toujours hic et nunc, dans l’acte de l’
Éternel
où notre espoir se fonde. ⁂ Deux thèmes de réflexions, amorcés çà et
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r ne saurait entretenir avec son Dieu — qui est l’
Éternel
et le Saint — que des relations d’amour mortellement malheureux. « Di