1 1939, L’Amour et l’Occident. Livre V. Amour et guerre
1 ttu et tué tant d’hommes ennemis de Dieu dans les armées et dans les villes ! Ô ! trop heureux encore une fois, et plus, qui a
2 ’ensemble de ses forces en achetant d’un bloc son armée . Quand ils n’y arrivaient pas, il fallait se résoudre à batailler. Ma
3 iment de gloire ni par aucun motif extérieur », l’ armée française se présentait comme une armée nationale : « Les gens d’arme
4 ieur », l’armée française se présentait comme une armée nationale : « Les gens d’armes étaient presque tous sujets du Roi et
5 et sanglante, succède une diplomatie retorse, une armée commandée par des courtisans en dentelle, libertins et bien décidés à
6 qui a le dernier écu. On entretient en France une armée qui coûte 100 millions par an ; c’est 2 milliards pour vingt ans. Nou
7 tirail dispendieux, incommode et dangereux, d’une armée permanente, ne vaudrait-il pas mieux en épargner les frais et acheter
8 t-il pas mieux en épargner les frais et acheter l’ armée ennemie, lorsque l’occasion s’en présenterait. Un Anglais estimait un
9 la Nation ! que les sans-culottes repoussèrent l’ armée « classique » des alliés. On connaît le mot de Goethe, au soir de la
10 cer la résistance ennemie, en détruisant sa force armée . (Forcer la résistance de la femme par la séduction, c’est la paix ;
11 réduire ses défenses. Bataille rangée contre une armée de métier, siège des ouvrages fortifiés, capture du chef : un système
12 lement militaire — la destruction des résistances armées signifie l’anéantissement des forces vives de l’ennemi : des ouvriers