1 1939, L’Amour et l’Occident. Livre premier. Le mythe de Tristan
1 ve passionné. Ils ont besoin l’un de l’autre pour brûler , mais non de l’autre tel qu’il est ; et non de la présence de l’autre
2 ous aimons la brûlure, et la conscience de ce qui brûle en nous. Liaison profonde de la souffrance et du savoir. Complicité d
2 1939, L’Amour et l’Occident. Livre II. Les origines religieuses du mythe
3 aussitôt s’en déprendre, puisque le but était de brûler toujours plus, de brûler jusqu’à en mourir ! L’être particulier n’éta
4 puisque le but était de brûler toujours plus, de brûler jusqu’à en mourir ! L’être particulier n’était guère qu’un défaut et
5 cieuse brûlure. (« Il vaut mieux se marier que de brûler  », écrit saint Paul aux Corinthiens.) De plus, c’est un amour heureux
6 était la doctrine des cathares ? L’Inquisition a brûlé la plupart de leurs écrits37 ; mais ses registres nous ont conservé l
7 xiiie siècle, détruisit les cités des cathares, brûla leurs livres, massacra et brûla les populations qui les aimaient, vio
8 tés des cathares, brûla leurs livres, massacra et brûla les populations qui les aimaient, viola leur sanctuaire de Montségur
9 es cas où l’amant d’une femme — toujours mariée — brûlait des cierges à tous les saints pour obtenir de vaincre les rigueurs de
3 1939, L’Amour et l’Occident. Livre III. Passion et mystique
10 s à l’Amour, enivré d’amour. Dans les flammes, je brûle et je languis, en criant ; en vivant, je meurs, et en mourant, je vis
4 1939, L’Amour et l’Occident. Livre IV. Le mythe dans la littérature
11 olonté à soi, qu’elle suscite sa propre ardeur et brûle de sa propre affection, ardeur qui lui est propre et qui n’a rien à v
12 r céleste M’enflamment de façon qu’il me plaît de brûler .126 (Triomphe de l’amour.) Mais présente ou absente — ici encore —,
13 Je sais, suivant mon feu partout où il me fuit, Brûler de loin — de près geler. Tout l’amour romantique est dans ce dernier
14 e de nous dissimuler. Lui aussi, il ne veut que «  brûler  » ! Mais il ne peut l’avouer qu’en affirmant le contraire, en affirma
15 ccès. Ces « desseins de guérir » (entendons : de brûler , donc en fait : sa crainte de guérir !) sont en effet couronnés de su
16 ien de ces douceurs paisibles… Lui aussi désirait brûler , et non pas rassasier son désir. Lui aussi va multiplier les obstacle
17 de sa recherche, Stendhal n’ait plusieurs fois «  brûlé  ». Il consacre deux longs chapitres à l’amour en Provence au xiie si
5 1939, L’Amour et l’Occident. Livre VII. L’Amour action, ou de la fidélité
18 e, qui veut être lui-même son dieu196. La passion brûle dans notre cœur sitôt que le serpent au sang-froid — le cynique pur —
19 pas un ordre… Car il vaut mieux se marier que de brûler … Que chacun marche selon la part que le Seigneur lui a faite, selon l