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. L’obstacle dont nous avons souvent parlé, et la
création
de l’obstacle par la passion des deux héros (confondant ici ses effet
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u de Ténèbres, auteur du mal, qui domine toute la
Création
visible. Des siècles avant l’apparition de Mani, on peut déceler la m
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nous. L’Incarnation est le signe historique d’une
création
renouvelée, où le croyant se trouve réintégré par l’acte même de sa f
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ur art, j’entends pour leur technique poétique. «
Création
extrêmement originale », écrit M. Jeanroy (quitte à reprocher à chacu
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de ses ténèbres, et du péché qui nous enserre. Sa
création
première, encore informe, a été achevée mais pervertie par l’Ange rév
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érique : mortifications corporelles, mépris de la
création
, dissolution de tous les « liens mondains ». Saint Bernard de Clairva
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de Blaye, dit très nettement que sa Dame est une
création
de son esprit, et qu’elle s’évanouit avec l’aube. Ailleurs, c’est la
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des sectes gnostiques, qui condamnaient aussi la
création
, et en particulier l’attrait des sexes, mais déduisaient de cette con
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l’élite, puis les masses par imitation, sont des
créations
littéraires en ce sens qu’une certaine rhétorique est la condition su
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vie » qui mène le jeu. Nous sommes en face d’une
création
de l’esprit, et non d’une confusion de reflets troubles, d’aveux plus
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sonnage le rôle exact de Lucifer par rapport à la
Création
, dans la doctrine manichéenne : c’est lui qui a donné sa figure au Te
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pétuel refus, une volonté d’exclure et de nier la
création
dans sa diversité, d’empêcher le monde d’envahir l’âme, la fidélité d
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eur. Ainsi la personne des époux est une mutuelle
création
, elle est le double aboutissement de « l’amour-action ». Ce qui niait
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e sa juste place dans l’économie provisoire de la
Création
, de l’humain. Le païen ne pouvait autrement que de faire un dieu de l
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tation permanente d’où jaillirent nos plus belles
créations
. Mais ce qui produit la vie produit aussi la mort. Il suffit qu’un ac
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e.) Autre condamnation vraiment manichéenne de la
Création
: « Le principe de vie dans tous les êtres n’est autre que celui de l