1 1939, L’Amour et l’Occident. Livre premier. Le mythe de Tristan
1 . L’obstacle dont nous avons souvent parlé, et la création de l’obstacle par la passion des deux héros (confondant ici ses effet
2 1939, L’Amour et l’Occident. Livre II. Les origines religieuses du mythe
2 u de Ténèbres, auteur du mal, qui domine toute la Création visible. Des siècles avant l’apparition de Mani, on peut déceler la m
3 nous. L’Incarnation est le signe historique d’une création renouvelée, où le croyant se trouve réintégré par l’acte même de sa f
4 ur art, j’entends pour leur technique poétique. «  Création extrêmement originale », écrit M. Jeanroy (quitte à reprocher à chacu
5 de ses ténèbres, et du péché qui nous enserre. Sa création première, encore informe, a été achevée mais pervertie par l’Ange rév
6 érique : mortifications corporelles, mépris de la création , dissolution de tous les « liens mondains ». Saint Bernard de Clairva
7 de Blaye, dit très nettement que sa Dame est une création de son esprit, et qu’elle s’évanouit avec l’aube. Ailleurs, c’est la
8 des sectes gnostiques, qui condamnaient aussi la création , et en particulier l’attrait des sexes, mais déduisaient de cette con
3 1939, L’Amour et l’Occident. Livre IV. Le mythe dans la littérature
9 l’élite, puis les masses par imitation, sont des créations littéraires en ce sens qu’une certaine rhétorique est la condition su
10 vie » qui mène le jeu. Nous sommes en face d’une création de l’esprit, et non d’une confusion de reflets troubles, d’aveux plus
11 sonnage le rôle exact de Lucifer par rapport à la Création , dans la doctrine manichéenne : c’est lui qui a donné sa figure au Te
4 1939, L’Amour et l’Occident. Livre VII. L’Amour action, ou de la fidélité
12 pétuel refus, une volonté d’exclure et de nier la création dans sa diversité, d’empêcher le monde d’envahir l’âme, la fidélité d
13 eur. Ainsi la personne des époux est une mutuelle création , elle est le double aboutissement de « l’amour-action ». Ce qui niait
14 e sa juste place dans l’économie provisoire de la Création , de l’humain. Le païen ne pouvait autrement que de faire un dieu de l
15 tation permanente d’où jaillirent nos plus belles créations . Mais ce qui produit la vie produit aussi la mort. Il suffit qu’un ac
5 1939, L’Amour et l’Occident. Appendices
16 e.) Autre condamnation vraiment manichéenne de la Création  : « Le principe de vie dans tous les êtres n’est autre que celui de l