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e dessine comme en filigrane à l’arrière-plan des
hérésies
du Moyen Âge. Si nous embrassons le domaine géographique et historiqu
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lle revêtit des formes ésotériques, se déguisa en
hérésies
secrètes d’apparences plus ou moins orthodoxes. Ces hérésies se propa
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crètes d’apparences plus ou moins orthodoxes. Ces
hérésies
se propagèrent très rapidement dès le début du xiie siècle. Elles s’
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s mêmes provinces, et dans les mêmes classes, une
hérésie
puissante se répandait. L’on a pu dire de la religion cathare qu’elle
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ahn, l’on peut attribuer pour origine précise à l’
hérésie
la secte des priscillianistes, qui s’établit dans la région des Pyrén
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es, et spécialement de l’Évangile de Jean. Triple
hérésie
contre la Trinité : en effet, elle divise le Père, distinguant Dieu d
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de l’Église cathare, et comme les chantres de son
hérésie
? Les présomptions en faveur de cette thèse sont tellement fortes qu’
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uer le lyrisme des troubadours, si l’on nie que l’
hérésie
cathare en ait été la source vive ? Otto Rahn n’hésite point à écrire
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dours, dira-t-on, ne furent pas dans le camp de l’
hérésie
. Plusieurs finirent leurs jours dans des couvents. Certes, et même un
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, l’Église d’Amour…46 Mais certains abjurèrent l’
hérésie
sans abandonner le « trobar » ? Eh oui ! tout comme tel converti dans
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toute l’ampleur du péril que lui faisait courir l’
Hérésie
. Il y eut la Croisade fameuse, l’Inquisition dominicaine. Mais cette
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stations possibles les origines manichéennes de l’
hérésie
. Or si l’on se reporte à ce qui fut dit plus haut (II, 2) sur la natu
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divin. Et c’est dans le fonds celtibérique que l’
hérésie
chrétienne des « purs » a puisé, selon Rahn, certains traits de sa my
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e ? Ou encore une tendance hérétique au sein de l’
hérésie
même, un essai plus ou moins sincère de retour vers l’orthodoxie75 ?
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êts se trouvaient ligués contre la diffusion de l’
hérésie
, sans parler de sa volonté de demeurer ésotérique. Il paraît donc for
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antiques, certaines mystiques du Proche-Orient, l’
hérésie
qui les fit revivre en Languedoc, le contrecoup de cette hérésie dans
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fit revivre en Languedoc, le contrecoup de cette
hérésie
dans la conscience occidentale et dans les coutumes féodales, tout ce
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s toute la force de ce terme, et spécialement une
hérésie
chrétienne historiquement déterminée . D’où l’on pourra déduire. 1° q
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flux et l’invasion anarchique dans nos vies d’une
hérésie
spiritualiste dont nous avons perdu la clef ; 2° qu’à l’origine de no
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man d’adultère : l’infidélité de Tristan, c’est l’
hérésie
, c’est la vertu mystique des « purs », c’est une vertu, selon les aut
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repentir chrétien. Et bien que l’orthodoxie et l’
hérésie
semblent parfois étrangement confondues dans le Roman, il est toujour
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re fois). Iseut va revenir à l’époux légitime — l’
hérésie
rentrer au giron. Mais tandis que le roi s’approche avec son cortège
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rsécutée, puis oubliée. À tel point oubliée comme
hérésie
, et passée dans les mœurs comme poésie, que les mystiques chrétiens u
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double péril de l’humanisme et de l’idéalisme. L’
hérésie
des cathares consistait à idéaliser tout l’Évangile, et à regarder l’
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elqu’un ! C’est ainsi que Maître Eckhart figura l’
hérésie
que j’appelle « orientale » aux yeux de Ruysbroek l’Admirable. ⁂ Ruys
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age passionnel, c’est-à-dire dans le langage de l’
hérésie
cathare « profanisé » par la littérature et adopté par les passions h
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e la rhétorique d’une ascèse étroitement liée à l’
hérésie
méridionale du xiie siècle ; 2° des génies comme saint Jean de la Cr
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érieur. Extraordinaire retour et assomption de l’
hérésie
, par le détour d’une rhétorique qu’elle a créée contre l’Église, et q
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es saints ! Résumons les étapes de l’aventure : l’
hérésie
des « parfaits » descend de l’Éros à Vénus, elle va jusqu’à se confon
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atte trop bien les désirs naturels ; peu à peu, l’
hérésie
disparaît aux yeux des mondains abusés par le charme trompeur de l’ar
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omplètement humanisée, c’est-à-dire détachée de l’
hérésie
. Car l’hérésie posait l’union possible de Dieu et de l’âme, ce qui en
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anisée, c’est-à-dire détachée de l’hérésie. Car l’
hérésie
posait l’union possible de Dieu et de l’âme, ce qui entraînait le bon
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ulte que le langage de la passion humaine selon l’
hérésie
correspond au langage de la passion divine selon l’orthodoxie. On se
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fluence des troubadours se confond avec celle des
hérésies
. Un peu plus tard, le mouvement franciscain naîtra d’une conjonction
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’un seul poète provençal, et Frédéric persécute l’
hérésie
. De même, on peut se demander dans quelle mesure les Siciliens « sava
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igieuses du siècle, qui refoulaient les anciennes
hérésies
dans une obscurité plus profonde que jamais, la tragédie des Amants d
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n à la Réforme : n’est-ce point la même et unique
hérésie
que nous trouvons partout et en tous temps à l’origine du grand lyris
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thème religieux le plus profond de cette nouvelle
hérésie
albigeoise que fut le romantisme allemand. La mort est le but idéal d
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dans la conscience occidentale, c’est l’éternelle
hérésie
passionnelle, la transgression rêvée de toutes limites, et le suprême
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métaphysique. C’est la dialectique abyssale de l’
hérésie
manichéenne, le renversement perpétuel du jour en Nuit et de la nuit
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de le nier. L’ambiguïté du langage mystique de l’
hérésie
devait faire naître, dès le xiiie siècle, une rhétorique profane de
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de l’humanité souffrante. C’était sans doute une
hérésie
, mais pacifique, et par certains de ses aspects, très favorable à l’é
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a le fer et le feu dans les provinces gagnées à l’
hérésie
. En détruisant matériellement cette religion, l’Église romaine la con
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dangereuse. Traquée, refoulée et désorganisée, l’
hérésie
ne devait pas tarder à se dénaturer de mille manières. Les confusions
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t de passion inconnu avant elle », répond Foch. L’
hérésie
de l’ancienne école, précise-t-il, c’était d’avoir voulu « faire de l
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» que celui qui se marie, même chrétiennement. L’
hérésie
qui est à l’origine de la cortezia du Midi s’opposait au mariage cath
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le du mariage au conflit de l’orthodoxie et d’une
hérésie
médiévale. Car cette dernière, comme telle, n’existe plus ; et si l’o
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sur une foi vivante, et dont l’autre dérive d’une
hérésie
dont l’expression « essentiellement lyrique » nous parvient totalemen
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d’amour : celle au moins de l’orthodoxie contre l’
hérésie
primitive, mais encore plus agressive, sans doute, puisqu’il n’est pl
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isme qui a fait naître la passion, mais c’est une
hérésie
d’origine orientale. Cette hérésie s’est répandue d’abord dans les co
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mais c’est une hérésie d’origine orientale. Cette
hérésie
s’est répandue d’abord dans les contrées les moins christianisées, pr
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c nos plus vieilles croyances, et du conflit de l’
hérésie
qui en résulta avec l’orthodoxie chrétienne. Première correction d’im
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xiiie siècles, et par l’impulsion décisive de l’
hérésie
méridionale, il apparaît que c’est du Proche-Orient et de l’Iran, sou
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roche-Orient et de l’Iran, sources certaines de l’
hérésie
, que nous sont venues nos « mortelles » croyances. Mais dira-t-on, ce
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paulinien de ces termes, mais surtout celle de l’
hérésie
et de l’orthodoxie. Cependant certains arguments invoqués par M. Gils
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mpliers, mais encore cet ordre aurait été lié à l’
hérésie
cathare — en dépit de certaines apparences — comme le bras séculier à
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breton ; Asin Palacios reprenant la question de l’
hérésie
chez Dante, etc.) 7. – « Coup de foudre » et conversion Le prem
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se pose la question d’une influence possible de l’
hérésie
courtoise sur la mystique franciscaine. Il commence par nier toute co
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à l’autre. (L’argument avancé me convainc peu : l’
hérésie
était de nature dogmatique, et saint François ne s’occupait pas de do
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ient ? Il y a de plus sérieuses raisons de nier l’
hérésie
du saint.) Cependant, il décrit fort bien l’ambiance cathare de l’Ita
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tint sans faire couler le sang la résorption de l’
hérésie
en Italie, alors que la brutalité des cléricaux dans le Midi n’y parv