1 1939, L’Amour et l’Occident. Livre premier. Le mythe de Tristan
1 leur ne survit pas à sa naissance. D’où le nom du héros , la couleur sombre de sa vie, et le ciel bas d’orage qui couvre la lé
2 a « quête » de l’inconnue. Une tempête rejette le héros vers l’Irlande. Là, il combat et tue un dragon qui menaçait la capita
3 s prétextes du romancier, les actions de ses deux héros , et les préférences secrètes qu’il suppose chez son lecteur. Les « fa
4 la création de l’obstacle par la passion des deux héros (confondant ici ses effets avec ceux de l’exigence romanesque et de l
5 n et d’Isolde ! Vieille et grave mélodie, dit le héros , tes sons lamentables parvenaient jusqu’à moi sur les vents du soir,
2 1939, L’Amour et l’Occident. Livre II. Les origines religieuses du mythe
6 celle de la terre, mais épurée, et dont certains héros pouvaient revenir, sous d’autres noms, se mêler aux vivants. Par cett
7 ues platoniciens, et d’autre part la nostalgie du héros celte revenu du Ciel sur la terre, et qui se souvient de l’île des im
8 and nombre de récits qui racontent le voyage d’un héros au pays des morts. Ce héros, Bran, Cuchulainn, ou Oisin, « est attiré
9 ontent le voyage d’un héros au pays des morts. Ce héros , Bran, Cuchulainn, ou Oisin, « est attiré par une mystérieuse beauté 
10 t religieuses, mais par le culte plus profane des héros et de leurs prouesses, remplaçant peu à peu les dieux dans les légend
3 1939, L’Amour et l’Occident. Livre IV. Le mythe dans la littérature
11 lement le point d’honneur, manie sociale. C’est l’ héroïne , ici, qui est la plus astucieuse lorsqu’il s’agit d’imaginer des prét
12 e l’officieux Boileau — le court Dialogue sur les Héros de Roman — pour réduire au silence et à l’oubli, jusque dans les manu
13 nt malgré eux dans l’état de mariés, à quoi notre héros veut échapper non pour l’amour de la liberté — qu’il allègue — mais p
14 n éditeur, sur son protestantisme et celui de ses héros  : mais malgré sa sincérité, l’on ne peut que suspecter un « calvinism
4 1939, L’Amour et l’Occident. Livre V. Amour et guerre
15 hevalier à la pèlerine » ; parfois il apparaît en héros de roman et s’appelle le chevalier au cygne, ou porte les armes de La
16 acolant parmi les troupes ennemies — en véritable héros de l’Astrée qu’il fut. Et cette suprême politesse devant la mort, à F
17 t pas le cœur de chaque soldat considéré comme un héros qui décidera du sort d’une guerre, mais bien le cœur collectif, si l’
5 1939, L’Amour et l’Occident. Appendices
18 d’extravagances. Chaque parole et chaque geste du héros devaient correspondre à des symboles déterminés. La maison de verre p