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d’or (dernier en date), et il en parle comme d’un
mystère
sacré, en un siècle où pourtant la chevalerie n’était plus guère qu’u
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sa forme d’expression4. Elle tient d’une part au
mystère
de son origine, et d’autre part à l’importance vitale des faits que l
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vie même du romantisme en nous ; il est le grand
mystère
de cette religion dont les poètes du siècle passé se firent les prêtr
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pour brouiller le seul texte qui pût éclaircir le
mystère
? 9. Gottfried de Strasbourg insiste avec cynisme : « Ce fut ainsi
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ristan répond à ses questions douloureuses : « Ce
mystère
, je ne puis te le révéler. Jamais tu ne pourras connaître ce que tu d
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primé, dans les formes les plus diverses, ce même
mystère
du Jour et de la Nuit, et de leur lutte mortelle dans l’homme. Il est
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otérique. Il en alla de même, plus tard, pour les
mystères
manichéens, et en partie pour ceux des Celtes. Sur quoi le christiani
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âche les indiscrets qui voudraient s’enquérir des
mystères
sans y participer de toute leur foi. À l’interrogation d’un impatient
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. Ces légendes « exotiques », c’étaient les vieux
mystères
sacrés des Celtes, plus qu’à demi oubliés d’ailleurs par un Béroul ou
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du la foi des druides, et oublié le sens de leurs
mystères
. Dans le cycle des légendes irlandaises, nous trouvons un grand nombr
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Et là encore, la clé de l’opposition est dans le
mystère
de l’Incarnation. Le Roman est baigné par l’atmosphère celtique de l’
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it donc que par la suite, le lecteur ignorant des
mystères
fut presque fatalement amené à transposer dans notre vie profane tout
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ement Luther.) Ils pressentent que la Nuit est un
mystère
du Jour, dont le Jour seul détient le secret dernier116. Mais ils ign
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ieux qu’ailleurs chez les poètes italiens le vrai
mystère
des troubadours, de même que c’est au crépuscule que se révèlent les
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ne devons-nous pas, sous le voile du plus profond
mystère
, nous venger amplement de cette ineptie ? » (C’est moi qui ai soulign
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pouvait dire l’indicible, elle a forcé le dernier
mystère
de Tristan. Mon propos n’est point de recenser les innombrables manif
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la mort est une nuit de noces, un secret de doux
mystères
. L’ivresse des sens appartient peut-être à l’amour comme le sommeil à
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re tolérable, c’est-à-dire au nom du bon sens. Du
mystère
bouleversant de la Nuit et de la destruction des corps, l’on a fait l
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nce sacrée qui mène au Paradis et en explique les
mystères
. 121. C.-A. Cingria, Pétrarque. 122. Sainte Thérèse : « Ces grâces
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t d’attirant tout à la fois. C’est le culte et le
mystère
sanglant autour duquel se crée une communauté nouvelle : la Nation.
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e ceux-ci ne paraissent plus révélateurs que d’un
mystère
vague et flatteur. Comment expliquer autrement qu’à partir du xiie s
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usqu’en plein xviie siècle : on avait oublié les
mystères
originels, mais les rites gardaient pour effet de socialiser l’acte d
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oix d’un type de femme échappe de plus en plus au
mystère
personnel, et se trouve déterminé par Hollywood — et bientôt par l’Ét
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au sens moderne et revendicateur. Elle procède du
mystère
de l’amour. Elle n’est que le signe et la démonstration du triomphe d
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n fascinante, mais il pressent, à peine tenté, le
mystère
difficile et grave d’une existence autonome, étrangère, d’une vie tot
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ui ne change pas comme nous, révèle peu à peu son
mystère
: c’est qu’au-delà de la tragédie, il y a de nouveau le bonheur. Un b
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aurait été un demi-dieu, le héraut symbolique des
mystères
, le « gardien des marcassins sacrés », c’est-à-dire des élèves des dr