1
que ce livre montrera sa nécessité dans la mesure
où
d’abord il déplaira ; et il n’aura d’utilité que s’il convainc ceux q
2
le seuil du conte dans l’état passionné d’attente
où
naît l’illusion romanesque. D’où vient ce charme ? Et quelles complic
3
sionné d’attente où naît l’illusion romanesque. D’
où
vient ce charme ? Et quelles complicités cet artifice de « rhétorique
4
d’amour signifie, de fait, un malheur. La société
où
nous vivons et dont les mœurs n’ont guère changé, sous ce rapport, de
5
uit que ce qui assure « le bonheur des époux ». D’
où
peut venir une telle contradiction ? Si le secret de la crise du mari
6
mariage est simplement l’attrait de l’interdit, d’
où
nous vient ce goût du malheur ? Quelle idée de l’amour trahit-il ? Qu
7
l en parle comme d’un mystère sacré, en un siècle
où
pourtant la chevalerie n’était plus guère qu’une survivance3. Enfin l
8
es. Le mythe exprime ces réalités, dans la mesure
où
notre instinct l’exige, mais il les voile aussi dans la mesure où le
9
t l’exige, mais il les voile aussi dans la mesure
où
le grand jour et la raison5 les menaceraient. ⁂ D’origine inconnue ou
10
ua au xiie siècle, c’est-à-dire dans une période
où
les élites faisaient un vaste effort de mise en ordre sociale et mora
11
stan fut donc d’ordonner la passion dans un cadre
où
elle pût s’exprimer en satisfactions symboliques. (Ainsi l’Église ava
12
t de la société, une mise en ordre équivalente. D’
où
la permanence historique non point du mythe sous sa forme première, m
13
vent d’amours miraculeuses. Le mythe agit partout
où
la passion est rêvée comme un idéal, non point redoutée comme une fiè
14
point redoutée comme une fièvre maligne ; partout
où
sa fatalité est appelée, invoquée, imaginée comme une belle et désira
15
Tristan nous est « sacré » dans la mesure exacte
où
l’on estimera que je commets un « sacrilège » en tentant de l’analyse
16
tes de réprobation ? À défaut d’ennemis déclarés,
où
sera le courage que l’on réclame des écrivains ? Faudra-t-il qu’ils l
17
nous sommes parvenus au point de désordre social
où
l’immoralisme se révèle plus exténuant que les morales anciennes. Le
18
donc la mauvaise conscience des hommes… Qui sait
où
cela peut nous mener ? Là-dessus, il est temps de passer à l’opératio
19
mère Blanchefleur ne survit pas à sa naissance. D’
où
le nom du héros, la couleur sombre de sa vie, et le ciel bas d’orage
20
la reine à Marc, et cela, même dans les versions
où
le philtre continue d’agir ? Si, comme certains le disent, c’est une
21
uoi se promettent-ils de se revoir au moment même
où
ils acceptent de se quitter ? Pourquoi Tristan s’éloigne-t-il ensuite
22
al que l’on déplore sa décadence à l’instant même
où
il essaie maladroitement de se réaliser ? D’autre part, la chance du
23
is en fait, il demeure le vassal d’un seigneur. D’
où
naîtront des conflits de droit, dont le Roman offre plus d’un exemple
24
tan. En effet, le « droit de la passion » au sens
où
l’entendent les modernes, permettrait à Tristan d’enlever Iseut, aprè
25
qui le condamnent, afin de mieux se conserver ! D’
où
peut venir cette préférence pour ce qui entrave la passion, pour ce q
26
rvées par l’auteur que dans les seules situations
où
elles permettent au roman de rebondir 12. Cette remarque à son tour
27
e » d’observation courante, dans la mesure exacte
où
ces licences fourniront les prétextes nécessaires à la passion que l’
28
tervenir, et qu’on pardonne dans la mesure exacte
où
l’on partage ses intentions. Nous avons vu que les obstacles extérieu
29
urtois qui inspire au cœur des amants les ruses d’
où
naît leur souffrance, c’est le démon même du roman tel que l’aiment l
30
u plaisir et de la souffrance, au-delà du domaine
où
l’on distingue, et où les contraires s’excluent. L’aveu n’en est pas
31
ffrance, au-delà du domaine où l’on distingue, et
où
les contraires s’excluent. L’aveu n’en est pas moins formel : « Il ne
32
son contentement, plutôt qu’à son vivant objet. D’
où
les obstacles multipliés par le Roman ; d’où l’indifférence étonnante
33
t. D’où les obstacles multipliés par le Roman ; d’
où
l’indifférence étonnante de ces complices d’un même rêve au sein duqu
34
e rêve au sein duquel chacun d’eux reste seul ; d’
où
le crescendo romanesque et la mortelle apothéose. Dualité irrémédiabl
35
tacle légal, objectif. Tristan relève ce défi : d’
où
le rebondissement de l’action. Et ici le mot prend un sens symbolique
36
nts veulent prolonger et renouveler à l’infini. D’
où
les périls nouveaux qu’ils vont défier. Mais la valeur du chevalier e
37
uade sans donner de raisons, voire dans la mesure
où
elle n’en donne point. Et la rhétorique chevaleresque, comme d’ailleu
38
s souffrances. Il s’élance vers l’instant suprême
où
la totale jouissance est de sombrer. ⁂ Les mots du Jour ne peuvent dé
39
souffle vers la terre natale. Ô fille d’Irlande,
où
t’attardes-tu ? Ce qui gonfle ma voile, sont-ce tes soupirs ? Souffle
40
Je ne suis pas resté au lieu de mon réveil. Mais
où
ai-je fait séjour ? Je ne saurais le dire… C’était là où je fus toujo
41
e fait séjour ? Je ne saurais le dire… C’était là
où
je fus toujours, et là où j’irai pour toujours : le vaste empire de l
42
ais le dire… C’était là où je fus toujours, et là
où
j’irai pour toujours : le vaste empire de l’éternelle nuit. Là-bas, u
43
l’amour est une maladie (Ménandre) dans la mesure
où
il transcende la volupté qui est sa fin naturelle. C’est une « frénés
44
, il leur faut pardonner comme étant malades… » D’
où
vient alors cette glorification de la passion, qui est justement ce q
45
ettres. Et ceci nous amène aux abords de l’époque
où
se forma notre mythe… ⁂ Mais plus près de nous que Platon et les drui
46
idental sur lequel se détache notre mythe. Mais d’
où
vient qu’il s’en soit « détaché », justement ? Quelle menace, quelle
47
st le signe historique d’une création renouvelée,
où
le croyant se trouve réintégré par l’acte même de sa foi. Désormais,
48
que la passion est glorifiée dans la mesure même
où
elle est déraisonnable, où elle fait souffrir, où elle exerce ses rav
49
ée dans la mesure même où elle est déraisonnable,
où
elle fait souffrir, où elle exerce ses ravages aux dépens du monde et
50
où elle est déraisonnable, où elle fait souffrir,
où
elle exerce ses ravages aux dépens du monde et de soi. L’identificati
51
rgement vivantes en Occident que dans les siècles
où
elles se virent condamnées par le christianisme officiel. Et c’est ai
52
e. Elles s’insinuèrent d’une part dans le clergé,
où
nous les retrouverons un peu plus tard mêlées de la manière la plus c
53
ntent à Platon.26 » Mais il en abuse dans le sens
où
l’incline sa nature d’Occidental. C’est ainsi que le platonisme nous
54
himères qui n’existent qu’en nous. Mais encore, d’
où
vient ce succès et cette permanence invincible de l’erreur héritée de
55
ialement de sa doctrine du mariage) dans les âmes
où
vivait encore un paganisme naturel ou hérité. Mais tout cela resterai
56
Oui, entre les xie et xiie siècles, la poésie d’
où
qu’elle fût (hongroise, espagnole, portugaise, allemande, sicilienne,
57
illeurs, et l’on va voir pour quelles raisons.) D’
où
vient cette conception nouvelle de l’amour « perpétuellement insatisf
58
ntive d’« une belle qui toujours dit non » ? Et d’
où
vient ce savant lyrisme qui tout d’un coup se trouve là pour traduire
59
llustre, « loin de s’expliquer par les conditions
où
elle naquit, semble en contradiction absolue avec ces conditions »31.
60
r sans se lasser des formules apprises on ne sait
où
. Et je me demande, après Aroux et Péladan, si le secret de toute cett
61
fait — tout près : sur place, dans le milieu même
où
elle est née. Et non pas dans le milieu purement « social » au sens m
62
étienne authentique. La condamnation de la chair,
où
certains croient voir aujourd’hui une caractéristique chrétienne, est
63
nt deux par deux sur les routes ? Et si les cours
où
ils s’arrêtent pour chanter et offrir leur hommage se trouvent être p
64
s aussi passa-t-il pour un traître, jusqu’au jour
où
il fut accusé devant le pape Innocent III d’avoir causé la mort de ci
65
faite de lieux communs dont le poète ne saurait d’
où
ils viennent. N’est-ce pas, sauf la beauté, plutôt courant ? Et si l’
66
eux » cette prudence, en cette époque précisément
où
l’Église de Rome préparait sa croisade et son Inquisition ? Mais veno
67
nt nous parlent la Gnose et Maître Eckhart ? Et d’
où
viendrait, sinon, l’incertitude, voire le sentiment d’équivoque dont
68
e d’idéaliser la femme et l’amour naturel. Mais d’
où
provient donc cette manie ? D’une « humeur idéalisante » ? Lisons plu
69
absurde une poétique et une éthique de l’amour d’
où
sont issues, dans les siècles suivants, les plus belles œuvres de la
70
ne pèlent pas leurs pommes. Après Noël, au temps
où
l’Enfant est trop jeune pour manger des fruits, Suso ne mange pas ce
71
s aspirations. » Si c’est le cas, on se demande d’
où
vient la gêne et l’« agacement » de l’auteur lorsqu’il est obligé de
72
rie se règle sur celui de la dévotion 59. Du jour
où
adorer devient synonyme d’aimer, cette métaphore en entraîne une quan
73
s « gras, delgat et gen ». Or la première phrase,
où
Jeanroy veut voir un trait biographique, détient un sens mystique évi
74
’œuvre d’un seul auteur louant une Dame unique !)
Où
est alors cette expression « vive et brutale » d’un désir évidemment
75
s et contradictions chez les poètes influencés. D’
où
résulte qu’un surcroît d’informations sur la nature exacte des théori
76
gne, fille d’Aliénor, célèbre par sa cour d’amour
où
le mariage fut condamné. Chrétien avait écrit un Roman de Tristan don
77
etons. Nous avons vu que la religion druidique, d’
où
sont issues les traditions des bardes et filids, enseignait une doctr
78
as moins pour les trouvères une chose apprise : d’
où
les erreurs qu’ils commirent bien souvent. Il est d’ailleurs extrêmem
79
arrefour, était celle de la chevalerie terrienne,
où
vous avez longtemps triomphé ; celle de gauche était la voie de la ch
80
Grainne, les deux amants se sauvent dans la forêt
où
le mari les poursuit. Dans Bailé et Aillinn, ils se donnent rendez-vo
81
nn, ils se donnent rendez-vous en un lieu désert,
où
la mort les précède, empêchant leur réunion « car il était prédit par
82
étique et mystique. Mais nous savons maintenant d’
où
vient le mythe, et où il mène. Et peut-être pressentons-nous — mais a
83
is nous savons maintenant d’où vient le mythe, et
où
il mène. Et peut-être pressentons-nous — mais alors c’est intraduisib
84
hérésie chrétienne historiquement déterminée . D’
où
l’on pourra déduire. 1° que la passion, vulgarisée de nos jours par l
85
ubadour Pierre de Barjac. On connaît d’autres cas
où
l’amant d’une femme — toujours mariée — brûlait des cierges à tous le
86
érique d’hommes » dont peu pouvaient se marier. D’
où
l’idéalisation de l’objet d’un désir aussi difficile à satisfaire. On
87
te ardente » de la créature. (Romains, 8.) 40. D’
où
le nom de docètes pris par une secte gnostique : dokesis — apparence.
88
Dermenghem, Mortelle poésie (Hermès, juin 1936),
où
l’on trouvera la traduction de très belles légendes musulmanes sur la
89
fier par la suite les conclusions trop téméraires
où
nous pourrions induire un lecteur non prévenu. Tristan blessé s’embar
90
e un génie religieux du premier ordre et un poème
où
l’élément mystique revêt les formes les plus rudimentaires ? Certes,
91
deur de son amour. Il y aurait à citer cent pages
où
revient la même plainte de l’âme sur « l’abandon divin, tourment supr
92
femme » selon la formule des manuels. Dans le cas
où
Iseut ne serait qu’une belle femme — comme le croiront les siècles à
93
état, Jean de la Croix connut la viduité totale,
où
non seulement le monde et le prochain, et l’amour avec son objet, mai
94
tion de puissance qu’il éprouve dans le risque. D’
où
le désir final du risque pour lui-même, la passion de la passion sans
95
des métaphores utilisées dans les deux cas. Or d’
où
venaient ces métaphores ? D’une mystique, comme nous l’avons vu — mai
96
e de chacune de ses propositions. Par exemple, là
où
la science proclame que la mystique résulte d’une sublimation de l’in
97
monde. D’ailleurs Otto cite un passage d’Eckhart
où
il est question non plus d’union mais bien d’égalité de l’âme et de D
98
sûrement les origines de ce langage psychologique
où
se traduit sans doute, le plus purement, sa nature ?107 » Tous les my
99
simplement refuser de savoir de quoi l’on parle.
Où
est le refoulement, où est la censure, lorsque Thérèse écrit à un rel
100
savoir de quoi l’on parle. Où est le refoulement,
où
est la censure, lorsque Thérèse écrit à un religieux qui se plaint de
101
u la « matière » qui sont la cause des phénomènes
où
tous les deux sont impliqués. Par exemple, dans le cas du langage mys
102
hysique, tenue pour primitive. Il se peut. Mais d’
où
le sait-on ? Les personnes qui croient cela, le croient-elles pour de
103
ontraint de se servir de métaphores. Il les prend
où
il les trouve et telles qu’elles sont, quitte à les modifier par la s
104
et rend l’amour humain possible en ses limites. D’
où
il résulte que le langage de la passion humaine selon l’hérésie corre
105
semblerait d’un type homogène que dans la mesure
où
elle serait banale, dans la mesure aussi où nous échouerions à la sai
106
esure où elle serait banale, dans la mesure aussi
où
nous échouerions à la saisir ». 93. Gotha, 1929. Seul le livre célèb
107
érétiques répandus désormais dans toute l’Europe,
où
l’Église les traque, aient cessé de recourir à l’expression littérair
108
les couches profondes et muettes des peuples, là
où
la vie sociale ne se prête plus aux formes nobles, ne fournit plus le
109
e) et les poètes. Cependant qu’autour de Palerme,
où
Frédéric II tient sa cour, fleurit l’école dite des Siciliens. Dans q
110
tre espérance demeure, autant qu’il me plaira, là
où
se trouve plus d’un qui s’attend à la perdre et qui dira dans l’enfer
111
toire, c’est l’équivoque malgré tout maintenue. D’
où
le débat qui oppose Orlandi et Cavalcanti : il s’agirait de définir e
112
tardé d’aller vers le Seigneur. Le temps venait
où
les poètes succomberaient aux charmes du miroir et de la rhétorique p
113
pour Laure : Je bénis le lieu, le temps, l’heure
Où
si haut visèrent mes yeux, Et je dis : Ô mon âme, il te faut rendre g
114
ier Et fait que je marche fier de mon espérance.
Où
Pétrarque triomphe, c’est quand il prend la harpe de Tristan123, c’es
115
dres, angéliques étincelles, béatitudes De ma vie
où
s’allume le plaisir Qui doucement me consume et détruit. (Les Yeux de
116
nnet 132.) Nous connaissons bien cette barque —
où
comme l’autre il emporte sa lyre — et ce « pouvoir » dont il se plain
117
réfère à tout : Je sais, suivant mon feu partout
où
il me fuit, Brûler de loin — de près geler. Tout l’amour romantique
118
ci l’appel à la mort : Que s’ouvre donc la geôle
où
je suis enfermé Qui me clôt le chemin vers une telle vie ! (Chanson 7
119
it que tout penser secret monte droit à mon front
où
tous le voient : aimer une chose mortelle, avec une foi qui à Dieu se
120
r avec la mort ! La lucidité même d’un tel cri,
où
s’avoue le dernier secret du mythe courtois, c’est le signe d’une grâ
121
e idéalisante, l’élite de la société médiévale. D’
où
la réaction « réaliste » qui ne pouvait manquer de s’ensuivre. Elle f
122
ant Rome n’a pas triomphé partout. Il est une île
où
son pouvoir est contesté. C’est la dernière patrie des bardes. En Cor
123
rs traditions resteront vivantes jusqu’à l’époque
où
Macpherson les transcrira en langage moderne. Et en Irlande, elles vi
124
de tortures transfigurantes, de la nuit abyssale
où
l’éclair de l’amour illumine parfois une face immobile et fascinante,
125
aphorique) sont transportés chez le druide Adamas
où
ils se réveillent, puis s’épousent. On a coutume de déclarer inexpli
126
e que sa maîtresse se donne à son ami Cléandre. D’
où
l’on conclut généralement que Corneille est le premier auteur qui ait
127
fois-ci. Mais dans le plan purement psychologique
où
Corneille se place, le sens du mythe qui gouverne cette action ne peu
128
ficace de la passion qu’elle prétendait guérir. D’
où
la tension inégalée de ce « théâtre du devoir » — comme le récitent e
129
’« une tyrannie dont il faut secouer le joug ». D’
où
l’harmonie voluptueuse de l’un, et la dialectique tendue de l’autre ;
130
mort est le gage d’une transfiguration, l’instant
où
ce qui était la Nuit se révèle le Jour absolu. Mais faute d’atteindre
131
en pleine crise, balançant devant la décision. D’
où
la duplicité profonde de la pièce. La loi morale, la loi du jour qu’i
132
ielle à la pièce, constitutive de la crise même d’
où
elle est née, qu’il serait bien vain d’en faire reproche à son auteur
133
le aveu, se retenant, s’avouant enfin à l’instant
où
elle y renonçait — avec le mouvement même de la reine, à trois repris
134
assurer, c’est que je n’ai point fait de tragédie
où
la vertu soit plus mise au jour que dans celle-ci ; les moindres faut
135
itution de base : il atteint un point d’équilibre
où
les siècles suivants auront grand-peine à se maintenir, et que les si
136
le mythe ne déploie son empire que là précisément
où
s’évanouissent toutes les catégories morales, — par-delà le Bien et l
137
le transport, et dans la transgression du domaine
où
vaut la morale. ⁂ Le cas de Spinoza mériterait un chapitre, mais son
138
s grâces du fond de mon cœur pour la désespérance
où
vous m’avez jetée, et méprise le repos où je vivais, avant de vous av
139
pérance où vous m’avez jetée, et méprise le repos
où
je vivais, avant de vous avoir connu… Adieu ! Aimez-moi donc toujours
140
dire, tout obstacle détruit, la passion n’a plus
où
se prendre. Et l’on parle de « passionnettes ». Le dieu d’Amour n’est
141
toujours aimé, ne peut jamais aimer en retour. D’
où
son angoisse et sa course éperdue. L’un recherche dans l’acte d’amour
142
ptueuses » multipliées par la rage du Marquis. Là
où
est le plaisir, là sera la souffrance, et la souffrance est le signe
143
égliger l’objet, détruisons-le par des tortures d’
où
nous tirerons encore quelque plaisir, et cela fait partie de notre as
144
, les situations voluptueusement inextricables. D’
où
l’insistance pénible et, dès cette date, quelque peu excessive me sem
145
sée interdire toute possibilité d’union légale. D’
où
encore l’assimilation du préjugé social et des exigences d’une vertu
146
ours le mythe qui agit. Dans la lettre déjà citée
où
elle récapitule leurs épreuves, Julie appelle « sainte ardeur » l’amo
147
e par une plus insidieuse tyrannie. Jusqu’au jour
où
Wagner, d’un seul coup, dressera le mythe dans sa pleine stature et d
148
est lui-même.149 Et dans les Hymnes à la Nuit,
où
l’Éros ténébreux supplie que le matin ne renaisse plus (thème des « a
149
echerche de ce qui le comblerait, mais ignorant d’
où
cela peut venir… » Hoffmann ne dit pas autre chose lorsqu’il baptise
150
de passion, et la passion elle-même dans le monde
où
il vit, sont condamnés par la raison et par le scepticisme général. D
151
és par la raison et par le scepticisme général. D’
où
le besoin qu’il éprouve de justifier ce besoin ; d’où son fameux trai
152
e besoin qu’il éprouve de justifier ce besoin ; d’
où
son fameux traité De l’Amour. Aux premières lignes de la préface, vou
153
implement que la cristallisation, c’est le moment
où
l’on idéalise la femme aimée. Je crois que c’est Ortega qui a soulign
154
d’une erreur et dont il se désole d’être tiré. D’
où
peut provenir ce pessimisme incompatible avec la conception de la vie
155
n Grec ressuscité ne s’en étonnerait pas moins. D’
où
nous viennent donc ce goût et ce dégoût bizarres ? Ne sont-ils pas co
156
te de deux voix, et d’en faire une plainte unique
où
déjà vibre la réalité d’un indicible au-delà d’espérance. Et c’est po
157
ur son apparente victoire : de cette blessure par
où
la vie s’écoule, elle fait le gage de la suprême guérison, celle que
158
idesse bouleversante des mélodies révèle un monde
où
le désir charnel n’est plus qu’une dernière et impure langueur dans l
159
re à déboucher sur une route nationale encombrée,
où
l’on se promène le dimanche en famille pour voir passer les belles au
160
our s’en assurer d’imaginer l’impuissance absolue
où
se trouvent les clients de cette littérature à concevoir une réalité
161
ns la zone de terreur et dans les terrains vagues
où
se sont déversés tous les rebuts d’une civilisation intoxiquée. L’« a
162
vestiges de rites que s’attaqua le romantisme. D’
où
la violente exaltation dès la fin du xviiie siècle, de tout ce qu’av
163
erne entonna l’hymne de la « libération ». Mais d’
où
lui vient alors ce ton de désespoir ? Comment se fait-il que le roman
164
d’Isolde entravée par ses voiles… 159. Gwyon (d’
où
guyon : guide, en vieux français) c’est le Führer qui détient les sec
165
combat de l’amour soit comme les autres batailles
où
la fureur et le fracas d’une guerre épouvantable sévit des deux côtés
166
nir sur ses pas ; il passe la nuit dans l’endroit
où
il est, et fait se ranger l’avant-garde conformément à ce nouveau pla
167
le et le droit ; elle s’étend à tous les domaines
où
le style et la forme sont choses essentielles : les cérémonies, l’éti
168
Honoré Bonet est un traité sur le droit de guerre
où
l’on trouve discutées pêle-mêle à coups de textes bibliques et d’arti
169
ou le mythe en acte Il est pourtant un domaine
où
s’opère la synthèse à peu près parfaite des instincts érotiques et gu
170
c’est le terrain nettement circonscrit de la lice
où
se jouent les tournois. Là, les fureurs du sang se donnent libre cour
171
elle-même s’était civilisée, dans toute la mesure
où
le paradoxe est soutenable. Le duel des chefs était fort en honneur,
172
le malgré l’intervention de facteurs inhumains. D’
où
le formalisme étonnant de l’art militaire de ces siècles174. Avec Vau
173
la grande bataille : du sommet de quelque coteau,
où
lui apparaît tout le terrain du combat, tout l’échiquier, le maréchal
174
erre sous des prétextes juridiques et personnels,
où
l’honneur national n’a rien à voir. Querelles de gendre et de beau-pè
175
té ou la mort », hurlaient les jacobins à l’heure
où
les forces ennemies paraissaient vingt fois supérieures, à l’heure où
176
es paraissaient vingt fois supérieures, à l’heure
où
liberté et mort étaient bien près d’avoir le même sens… Ainsi la nati
177
teur passionnel dans la conduite des batailles. D’
où
ce cri d’un des généraux qu’il venait de battre en Italie : « Il n’es
178
t les premiers appuis du nationalisme allemand. D’
où
le caractère de plus en plus sanglant des guerres du xixe siècle. Il
179
de destruction permis ou condamnés, tomberont. D’
où
résulte que la défaite d’un pays ne sera plus symbolique, métaphoriqu
180
des sexes ont cessé d’être le lieu par excellence
où
se réalise la passion. Celle-ci paraît se détacher de son support. No
181
conque, mais par le chef qui incarne la Nation. D’
où
la puissance sans précédent du transfert qui s’opère du privé au publ
182
a chevalerie. C’est dans le domaine de la guerre,
où
toute évolution est pratiquement irréversible, — alors qu’il y a des
183
répandirent dans les domaines les plus divers, d’
où
résulta une dissociation, au sens précis de relâchement des liens soc
184
Celle-ci s’est constituée précisément à l’époque
où
les tournois passaient de mode, et où se dissociaient leurs éléments
185
à l’époque où les tournois passaient de mode, et
où
se dissociaient leurs éléments guerrier, sportif et théâtral. La trag
186
ement ; l’autre exaltait un ensemble de valeurs d’
où
résultait — en principe tout au moins — la condamnation du mariage. L
187
plus en plus le choix réciproque des conjoints. D’
où
le nombre croissant des divorces. En même temps, les cérémonies épith
188
poux. 3. — Contraintes religieuses Dans la mesure
où
la conscience moderne comme telle sait encore distinguer le christian
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tutionnels entraîne une chute de tension morale d’
où
résulte une immense confusion. L’adultère devient un sujet de délicat
190
e nous introduit dans le monde de la comparaison,
où
nul bonheur ne saurait s’établir, tant que l’homme ne sera pas Dieu.
191
aime de passion accède à une humanité plus haute,
où
les barrières sociales, entre autres, s’évanouissent. Le Tzigane peut
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frir. Lorsque Tristan emmène Iseut dans la forêt,
où
plus rien ne s’oppose à leur union, le génie de la passion dépose ent
193
l’héroïsme religieux à la confusion sans grandeur
où
se débattent les hommes du temps profane : au lieu de l’épée du cheva
194
« platitude », le train-train des liens légitimes
où
la femme perd son « attrait », parce qu’il n’est plus d’obstacles ent
195
ur Tristan l’infini, c’est l’éternité sans retour
où
s’évanouit la conscience douloureuse — pour le moderne, ce n’est plus
196
Mais la passion dite « fatale » — c’est l’alibi —
où
se complaisent les modernes, ne sait plus même être fidèle, puisqu’el
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accuser, mais il est la victime d’un ordre social
où
les obstacles se sont dégradés. Ils cèdent trop vite, ils cèdent avan
198
sion ruine l’idée même du mariage dans une époque
où
l’on tente la gageure de fonder le mariage, précisément, sur les vale
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l’éthique de l’évasion, qui est née du mythe). D’
où
les multiples tentatives de « restauration » du mariage auxquelles no
200
s « névroses » qui seraient à l’origine du mal (d’
où
l’on déduit que la médecine mentale guérirait tout). Van de Velde ou
201
sait pas au juste ce qu’est l’amour-passion, ni d’
où
il vient, ni où il va. On sent bien qu’il y a là quelque chose d’inqu
202
e ce qu’est l’amour-passion, ni d’où il vient, ni
où
il va. On sent bien qu’il y a là quelque chose d’inquiétant, mais on
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on précisément que l’on entendait « liquider ». D’
où
l’absolue nécessité de restaurer les bases sociales, c’est-à-dire l’é
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lectivistes et eugéniques, et dans une atmosphère
où
les problèmes individuels tendaient à perdre toute espèce de dignité,
205
ue la pratique forcée de l’eugénisme réussira, là
où
toutes nos morales échouent, entraînant l’effective abolition du beso
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hypothèse », dit l’auteur) ; soit par le passage
où
Jésus proclame que l’homme ne doit pas séparer ce que Dieu a uni ; so
207
lité 1.Nécessité d’un parti pris À l’heure
où
cet ouvrage touche à sa conclusion, il me semble que son dessein le p
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la passion. Quant à stériliser le milieu culturel
où
la passion plonge ses racines, il est probable que l’État s’en charge
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toutes les raisons de le prévoir, dans une époque
où
l’on confond thérapeutique et sotériologie (lois de l’hygiène et doct
210
ce trait qui enfin la situe, non dans l’abstrait
où
la passion ne peut exister — et alors en parler n’est qu’une farce —
211
e chacun, frères, demeure devant Dieu dans l’état
où
il était lorsqu’il a été appelé (vierge ou marié)… usant du monde com
212
lle paraît secondaire ou superflue dans la mesure
où
l’on se persuade qu’il s’agit avant tout de calcul. D’où je conclus q
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se persuade qu’il s’agit avant tout de calcul. D’
où
je conclus qu’il serait plus conforme à l’essence du mariage, et au r
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type même de l’acte sérieux, c’est dans la mesure
où
elle est faite une fois pour toutes. Seul l’irrévocable est sérieux.)
215
perte : nous sommes ici dans un ordre de grandeur
où
nos mesures et nos équivalences n’ont plus cours.) Mais savons-nous e
216
qui ne sont au vrai que des Don Juan au ralenti).
Où
est alors la différence ? Et le mari fidèle, ne serait-ce pas simplem
217
tait la chute dans l’illimité, au sein de la Nuit
où
s’effacent les formes, les visages, les destins singuliers : « Non pl
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et l’amour. Car si le désir va vite et n’importe
où
, l’amour est lent et difficile, il engage vraiment toute une vie, et
219
ontrées les moins christianisées, précisément, là
où
les religions païennes menaient encore une vie secrète. L’amour-passi
220
ccident l’idée de transformer le milieu humain (d’
où
le mythe de la révolution), et l’idée de transformer le milieu nature
221
n), et l’idée de transformer le milieu naturel (d’
où
la technique). Reste à savoir si le christianisme, accueilli par les
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à l’exalter. Telle fut la tentation permanente d’
où
jaillirent nos plus belles créations. Mais ce qui produit la vie prod
223
iées, extension du délire passionnel aux domaines
où
il peut entraîner la destruction de notre civilisation. Tout cela est
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st toujours hic et nunc, dans l’acte de l’Éternel
où
notre espoir se fonde. ⁂ Deux thèmes de réflexions, amorcés çà et là
225
assion, la mort d’amour, initie une vie nouvelle,
où
la passion ne cesse d’être présente, mais sous l’incognito le plus ja
226
concevoir que la passion — quel que soit l’ordre
où
elle se manifeste — ne trouve son au-delà réel, et son salut, que par
227
iques. 202. En quoi consiste le respect, au sens
où
je le prends ici ? En ce que l’on reconnaît dans un être la totalité
228
ernières est oublié ; à l’époque et dans les pays
où
ils écrivent. Tout cela n’est plus qu’ornements d’art, pittoresque, a
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Berthe, tandis qu’Elissent devient reine. Au jour
où
les deux couples se séparent, Girard prend à part deux témoins, ainsi
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ses embrassements ou sa tendresse, hormis le cas
où
il y aurait certitude que l’amant eût manqué à ses devoirs et à la fo
231
endant, il n’y a pas de problème mystique au sens
où
les chrétiens l’entendent. Ce qu’ils ont à expérimenter… c’est l’imma
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lui une autre vie. Il entra dans une vie nouvelle
Où
tout son être fut changé. Il devint un autre homme. Tout ce qu’il fai
233
le Tristan de Gottfried de Strasbourg, la grotte
où
se réfugient les amants (correspondant à la forêt de Morois chez Béro
234
é le disciple enthousiaste des poètes français (d’
où
son nom même). Il partageait l’engouement des Italiens du Nord pour l
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une sorte de plaisir à copier ses noirceurs. » (D’
où
le désir sadique de se libérer des tyrannies sensuelles par l’excès d