1 1939, L’Amour et l’Occident. Livre premier. Le mythe de Tristan
1 e ! (Béroul.) Tristan naît dans le malheur. Son père vient de mourir, et sa mère Blanchefleur ne survit pas à sa naissance
2 s du soir, lorsqu’en un temps lointain la mort du père fut annoncée au fils. Dans l’aube sinistre, tu me cherchais, de plus
3 sque le fils apprit le sort de la mère… Quand mon père m’engendra et mourut, quand ma mère me donna le jour en expirant, la
2 1939, L’Amour et l’Occident. Livre II. Les origines religieuses du mythe
4 elà les étoiles, c’est le royaume de Dispater, le père des Ombres. Et de même, le Tristan de Wagner veut sombrer, mais pour
5 une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père (I, 14-15). L’incarnation de la Parole dans le monde — de la Lumière
6 ésie contre la Trinité : en effet, elle divise le Père , distinguant Dieu de Jéhovah ; elle diminue le rôle du Fils en évacua
7 ans l’indication de leur filiation le nom de leur père nourricier… On recherchait comme pères nourriciers soit les membres d
8 nom de leur père nourricier… On recherchait comme pères nourriciers soit les membres de la famille maternelle, soit… les drui
9 ien : à quoi s’oppose toutefois le fait que les «  pères nourriciers » avaient souvent jusqu’à cinquante fils juridiques (le l
3 1939, L’Amour et l’Occident. Livre III. Passion et mystique
10 s ses vêtements et se dressant tout nu devant son père richement habillé, déclara que désormais Dieu seul serait son Père. «
11 billé, déclara que désormais Dieu seul serait son Père . « L’évêque lui jeta sur les épaules son propre manteau, et François
4 1939, L’Amour et l’Occident. Livre IV. Le mythe dans la littérature
12 blesse qui le rendrait un peu coupable envers son père , sans pourtant lui rien ôter de cette grandeur d’âme avec laquelle il
13 st la fille et la sœur des ennemis mortels de son père . Ainsi donc, Aricie, c’est « l’amour que le Père interdit », — un s
14 ère. Ainsi donc, Aricie, c’est « l’amour que le Père interdit », — un substitut voilé de l’amour incestueux137. (La psycha
15 mes divins. Un jour nous deviendrons ce que notre Père est lui-même.149 Et dans les Hymnes à la Nuit, où l’Éros ténébreux
16 cène Ire : « Dois-je épouser ses droits contre un père irrité ? » 138. La confession du Ier acte à la nourrice ; celle du I
5 1939, L’Amour et l’Occident. Livre VI. Le mythe contre le mariage
17 le feu, car on pouvait tirer des Écritures et des Pères les thèses les plus contradictoires sur la sainteté de la procréation
6 1939, L’Amour et l’Occident. Livre VII. L’Amour action, ou de la fidélité
18 uis Luther et Calvin, tous deux mariés ; puis les Pères pour avoir loué le mariage ; enfin saint Paul, pour l’avoir toléré… (
7 1939, L’Amour et l’Occident. Appendices
19 oscle la fleur, parce que je l’aime plus que mon père et plus que mon mari ; et le voyant partir, je ne puis me défendre de