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s, ou plus exactement : communes. L’œuvre d’art —
poème
, conte ou roman — se distingue donc radicalement du mythe. Sa valeur
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it, à considérer froidement le plus envoûtant des
poèmes
, on s’aperçoit que sa donnée ni son progrès ne sont dépourvus d’équiv
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nt, la question de savoir si les auteurs des cinq
poèmes
primitifs étaient ou non conscients de la portée de leur œuvre. En to
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3. Appendice 2. 4. Ce serait ici le langage du
poème
: or on sait qu’il est des plus simples. 5. La raison dont je parle
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ablie par M. Joseph Bédier (dans son étude sur le
poème
de Thomas) entre les cinq versions du xiie siècle : Béroul, Thomas,
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(Thomas). 8. Toutefois, dans l’édition Bédier du
poème
de Thomas (t. I, p. 240), nous lisons que le veneur du roi, pénétrant
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e dont on ne peut se départir à la lecture de ces
poèmes
amoureux ? Il s’agit bien d’une femme réelle51 comme dans le Cantique
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r errant, et dont les romanistes assurent que les
poèmes
sont « vides de pensée » : n’y trouve-t-on pas la démarche précise de
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pétulance méridionale vient masquer, à la fin du
poème
, le sens trop grave de cette opposition des deux Églises : Je suis A
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e eux aient voulu indiquer discrètement que leurs
poèmes
avaient un double sens précis, outre le symbolisme habituel et qui al
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oubadour Alegret l’a fort bien dit : « Mon vers (
poème
) paraîtra insensé au sot s’il n’a pas double entendement… Si quelqu’u
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euses » ? Et pourquoi vouloir à tout prix que les
poèmes
des troubadours comportent des notations « réalistes » et des descrip
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pendant M. Jeanroy s’inquiète de trouver dans ses
poèmes
« des détails qui paraissent nous plonger dans la réalité et que rien
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e la thèse symboliste. Raimbaut d’Orange écrit un
poème
sur les femmes. Si vous voulez faire leur conquête, dit-il, soyez bru
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s avons de ce même Raimbaut d’Orange d’admirables
poèmes
à la louange de la Dame. Et nous savons par ailleurs que l’anneau (éc
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physique. Au surplus, nous verrons plus tard les
poèmes
de Dante être d’autant plus passionnés et « réalistes » dans leurs im
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lisation détruite : il a devant les yeux quelques
poèmes
surréalistes, il a pu les traduire et les dater. Par ailleurs, il n’i
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proposait une théorie érotique des rêves. Or les
poèmes
surréalistes conservés et traduits ne paraissent présenter aucun sens
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on ne retrouve le terme de libido dans aucun des
poèmes
subsistants ; et ces poèmes sont de tendance idéaliste-anarchisante)
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libido dans aucun des poèmes subsistants ; et ces
poèmes
sont de tendance idéaliste-anarchisante) ; 2° que les surréalistes n’
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que les surréalistes n’ont jamais dit dans leurs
poèmes
qu’ils étaient les disciples du freudisme ; 3° qu’au contraire, la li
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pas la possibilité de parler de libido dans leurs
poèmes
; nous savons même que c’est à la faveur d’une erreur initiale sur la
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’un Ruysbroek et d’une sainte Thérèse… d) Dans un
poème
d’Omar Ibn al Faridh — pour prendre un exemple entre cent — l’auteur
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« chrétiens » et tantôt plus « barbares » que les
poèmes
des troubadours, dont ils sont cependant inspirés de la manière la pl
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ïvetés touchantes, de fraîcheur primitive, etc. «
Poèmes
incohérents, personnages sans caractères ni couleurs, mannequins dont
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s de Chrétien de Troyes ne sont pas seulement des
poèmes
d’amour, comme on le répète, mais de véritables romans. C’est qu’à la
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e véritables romans. C’est qu’à la différence des
poèmes
provençaux, ils s’attachent à décrire les trahisons de l’amour, au li
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et il l’expliquait par l’origine celtique de ces
poèmes
. C’est par Tristan et par Arthur que le plus clair et le plus précieu
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me les mystiques soufis désignent Dieu dans leurs
poèmes
! 52. Au moment de donner le bon à tirer de cet ouvrage, je lis une
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e d’une démonstration serrée, que l’on prenne les
poèmes
des troubadours comme sources d’études sur le catharisme. — Cf. sur P
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de Gabriel. — E. Dermenghem : trad. de plusieurs
poèmes
d’Ibn-al-Faridh (dans les revues Mesures, Hermès, Cahiers du Sud). 6
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la formule moderne du genre, et non pas un simple
poème
. Il n’en reste pas moins que dans l’ensemble, et si l’on considère su
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t entre un génie religieux du premier ordre et un
poème
où l’élément mystique revêt les formes les plus rudimentaires ? Certe
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outes, sur les places, de village en château. Les
poèmes
de Jacopone da Todi, « jongleur de Dieu », les laudes de ses imitateu
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ntique des Cantiques sont extraites uniquement du
poème
biblique, ou ne sont pas en même temps des images retrouvées, vérifié
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et de divinité auquel s’adressent nos plus beaux
poèmes
; ressuscité d’un coup dans sa pleine stature, comme étourdi de sa je
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« purs » contre la féodalité et le clergé ? Deux
poèmes
de Milton, qu’il écrivit dans sa jeunesse, l’Allegro et le Penseroso
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ynthèse définitive. Rien d’étonnant si le premier
poème
inspiré par le souvenir des cathares et de leur mystique fut composé
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Platen, bien d’autres, esquissèrent des Tristan (
poèmes
et drames). Le poème de Platen débute ainsi : « Celui dont les yeux o
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, esquissèrent des Tristan (poèmes et drames). Le
poème
de Platen débute ainsi : « Celui dont les yeux ont une fois contemplé
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lot le délateur, c’est le personnage constant des
poèmes
courtois que les troubadours nommaient le losengier. 157. Cf. chap.
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er. 157. Cf. chap. 10, livre II. Le roman est un
poème
qui n’exprime plus l’instant mais la durée. 158. Surtout les décors
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ions inextricables. Pour l’amateur non initié des
poèmes
provençaux et des romans bretons, l’adultère de Tristan reste une fau
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assent leur seuil souffrent de jalousie », dit un
poème
tibétain189. C’est que, passant « leur seuil », sortant de leur être
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entions précises : c’étaient en quelque sorte des
poèmes
publicitaires, destinés à attirer la gloire et la foule à tel pèlerin
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, du Japon. Dans un très beau recueil posthume de
poèmes
et d’essais de Leo Ferrero : Désespoirs, je trouve cette relation d’u