1
ns un sens plus étroit, les mythes traduisent les
règles
de conduite d’un groupe social ou religieux. Ils procèdent donc de l’
2
ure (que nous aurons à préciser) d’un ensemble de
règles
et de cérémonies qui n’est autre que la coutume de la chevalerie médi
3
u problème et de son actualité. Précisons que les
règles
chevaleresques qui jouaient bel et bien au xiiie siècle un rôle de c
4
et d’Iseut est littéralement « contenue » par les
règles
de la chevalerie. C’est à cette condition seulement qu’elle pourra s’
5
te dès la seconde moitié du xiie siècle entre la
règle
chevaleresque et les coutumes féodales. Peut-être n’a-t-on pas assez
6
ltre. Cependant il la livre à Marc : c’est que la
règle
de l’amour courtois s’oppose à ce qu’une telle passion « tourne à la
7
part du lecteur de roman. La chevalerie, c’est la
règle
sociale que les élites du siècle rêvent d’opposer aux pires « folies
8
Derrière la préférence accordée par l’auteur à la
règle
de chevalerie, il y a le goût du romanesque. Derrière le goût du roma
9
et surtout que le vocabulaire de la galanterie se
règle
sur celui de la dévotion 59. Du jour où adorer devient synonyme d’aim
10
dentique dans sa structure, dans plusieurs de ses
règles
, et même dans son costume l’Ordre des Assaccis, auquel Ibn Arabi fut
11
ycle arthurien — une transposition romanesque des
règles
de l’amour courtois et de sa rhétorique à double sens. « C’est du con
12
tion, qui parfois embrase le sang, il enfreint la
règle
des « purs ». Le baiser symbolique, il le ravit par force, il le prof
13
oire, il abandonne le terrain, il s’enfuit. Or la
règle
de l’amour courtois faisait du viol précisément le crime des crimes,
14
a violer. Tristan, lui, se voit libéré du jeu des
règles
, des péchés et des vertus, par la grâce d’une vertu qui transcende le
15
deviendra le vassal de cette suzeraine, selon la
règle
des guerres féodales, tout comme si c’était lui qui avait subi la déf
16
plique tout, c’est l’existence au Moyen Âge d’une
règle
effectivement commune à l’art d’aimer et à l’art militaire, et qui s’
17
ns ne se laissent encadrer dans des formes et des
règles
, c’est la barbarie. L’Église avait pour tâche de réprimer la brutalit
18
llandi. Ce n’est pas seulement dans le détail des
règles
de combat individuel que se fait sentir l’action de l’idéal chevalere
19
; sinon ils devront mourir ou se rendre. Et cette
règle
étrange, si l’on en croit Froissart, coûta la vie, dès le début de l’
20
e, fidélité à la parole donnée sont régis par des
règles
semblables à celles qui gouvernent le tournoi et la chasse167 ». L’Ar
21
ite des instincts érotiques et guerriers et de la
règle
courtoise idéale : c’est le terrain nettement circonscrit de la lice
22
ait depuis longtemps renoncé à se conformer à ses
règles
: la guerre, aux xive et xve siècles, était faite d’approches furti
23
x fortifications. Du moins va-t-on multiplier les
règles
de la tactique et de la stratégie, afin que l’intelligence, et la « v
24
moins pour une bataille « rangée », un siège « en
règle
», et la tradition chevaleresque dans ce qu’elle a de plus élevé et d
25
vrages fortifiés, capture du chef : un système de
règles
précises, donc un art, désignait le vainqueur. Et ce vainqueur triomp
26
Encore une fois, dès que l’on abandonne l’idée de
règles
, la guerre ne traduit plus l’acte du viol sur le plan des nations, ma
27
erre de Trente Ans, les années s’imposèrent « des
règles
et des limites qui répondaient en même temps à un principe moral et à