1 1939, L’Amour et l’Occident. Livre premier. Le mythe de Tristan
1 t sacré autour duquel s’est constitué le groupe. ( Récits symboliques de la vie et de la mort des dieux, légendes expliquant le
2 a mènerons. Sourds et aveugles aux « charmes » du récit , essayons de résumer « objectivement » les faits qu’il nous rapporte
3 ’expliquer certaines contradictions frappantes du récit . Selon la thèse officiellement admise, l’amour courtois est né d’une
4 i va de soi ? Qu’on lise alors, attentivement, le récit des trois ans dans la forêt. Ses deux scènes les plus belles, qui son
5 a repousser. Pourquoi préférons-nous à tout autre récit celui d’un amour impossible ? C’est que nous aimons la brûlure, et la
2 1939, L’Amour et l’Occident. Livre II. Les origines religieuses du mythe
6 ements et de leurs punitions exigeait la forme du récit , et non plus de la simple chanson79. Ainsi s’explique par des raisons
7 rmine à lui seul la courbe puissante et simple du récit . Mais en même temps, Tristan est le plus « breton » des romans courto
8 des irlandaises, nous trouvons un grand nombre de récits qui racontent le voyage d’un héros au pays des morts. Ce héros, Bran,
9 n quête du baume magique. D’autre part, plusieurs récits de ce cycle irlandais figurent les prototypes assez exacts des situat
3 1939, L’Amour et l’Occident. Livre III. Passion et mystique
10 dans la mort des amants. Reprenons par exemple le récit de l’« aspre vie » dans la forêt de Morois. « Nous avons perdu le mon
11 mystiques espagnols ont coutume d’insister sur le récit de leurs souffrances. Plus la lumière et l’amour divin sont vifs, plu
12 de la bienheureuse Angèle de Foligno, et tant de récits des Fioretti 103, attestent que la rhétorique des troubadours et des
13 mythe courtois dans la vie « profanée ». C’est le récit des tentatives de plus en plus désespérées que fait l’Éros pour rempl
4 1939, L’Amour et l’Occident. Livre IV. Le mythe dans la littérature
14 t par ailleurs ne font qu’adapter du français les récits de Chrétien de Troyes. On traduit le roman de Tristan dans toutes les
5 1939, L’Amour et l’Occident. Livre V. Amour et guerre
15 s et les romans de la Table ronde multiplient les récits de tueries inouïes ; la gloire d’un chevalier est faite du nombre de
16 ble coup d’épée. Les exagérations sauvages de ces récits ne laissent pas de doute sur ce qui flatte la vraie passion de l’homm
6 1939, L’Amour et l’Occident. Livre VI. Le mythe contre le mariage
17 sacrement catholique se justifierait soit par le récit du miracle de Cana (« simple hypothèse », dit l’auteur) ; soit par le