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règne seul sur nos terres et nos âmes Éternel des
armées
célestes Devant qui seul nous plions le genou Miséricorde et grâce so
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esse qui est là… Une autre page, c’est ma vie à l’
armée
! Dix ans de guerre, et à la fin, ce soir au camp, après notre dernie
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t juré, après Sempach, de ne jamais forcer à main
armée
un lieu consacré par l’Église. À Dieu ne plaise que je trahisse jamai
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ferme ! Nicolas. — J’ai choisi ! Je quitte l’
armée
. Je quitte votre guerre injuste, et je ne reprendrai jamais les armes
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dera notre alliance jurée ? Ô combattant loin des
armées
N’oublie pas ton peuple ingrat ! Nicolas dans ton exil Souviens-toi d
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ire, solitaire ! Ô toujours plus solitaire ! Ni l’
armée
ni la cité Ni ta paix ne t’ont comblé. Solitude, solitude, Solitude
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laciers ! Chœur céleste. Louons l’Éternel des
armées
célestes Sur les sommets de l’aurore Réveillez-vous dans l’ombre des
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te et le chœur des enfants. Louons l’Éternel des
armées
célestes Sur les sommets de l’aurore Réveillez-vous dans l’ombre des
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cieux, peuple, d’un seul cœur Louez l’Éternel des
armées
! Amen ! Amen ! Interlude. (Nuit. Quelques mesures d’orchestre, pui
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ançais. (À gauche.) Hohé les Suisses ! Voici l’
armée
du Téméraire. La voyez-vous ? Ah ! Ah ! péril et gloire ! Hardi ! Tai
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retentir un nouveau chant de mort. Le moral de l’
armée
est excellent ! Haut les cœurs ! Tous ensemble ! Union sacrée ! Coura
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erte ! Diesbach. — Aux armes, les Suisses ! L’
armée
du duc a franchi nos frontières ! Défendons-nous ! Une voix des su
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é par ces paysans, Charles faisait crier devant l’
armée
: « Le lion ne se couchera plus qu’il n’ait dévoré sa proie ! » Eh bi
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entend un chant dans la coulisse, puis une bande
armée
et costumée fait irruption sur le plan 2. Pendant le chant, entre str