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la place. Belle nuit de mai ! Approchez-vous, les
frères
. Le pèlerin. — Merci. (Ils s’approchent.) Un autre pèlerin. —
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d, tout à l’heure, quand tu te tiendras devant le
frère
, avec ses yeux tout doux qui vous transpercent comme un petit vent du
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che). — Bénis soyez-vous de Dieu, chers pères et
frères
. Pourquoi êtes-vous venus dans cette solitude ? L’abbé. — Notre c
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ur. — Si tous les pauvres étaient comme toi, bon
frère
, ils ne songeraient pas à la révolte. Nicolas. — Tu dis vrai. Mai
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pour vous avertir ? Pardonnez-moi, chers pères et
frères
. C’est un plus grand que nous qui peut nous éclairer. L’abbé. — T
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aux pèlerins). — Bénis soyez-vous de Dieu, chers
frères
et sœurs. D’où venez-vous ? Le 1er pèlerin. — Nous sommes venus d