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ce malheur ? Ou faut-il croire qu’en secret nous
préférons
ce qui nous blesse et nous exalte à ce qui semblerait combler notre i
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ur le fond, car il s’agit de savoir pourquoi l’on
préfère
cet amour à l’autre, à celui qui se « réalise », à celui qui se « sat
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obstacle le plus grave, c’est donc celui que l’on
préfère
par-dessus tout. C’est le plus propre à grandir la passion. Notons au
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eler — tout en feignant de la repousser. Pourquoi
préférons
-nous à tout autre récit celui d’un amour impossible ? C’est que nous
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amantine rhétorique. ⁂ Thème de la mort, que l’on
préfère
aux dons du monde : Plus m’agrée donc de mourir Que de joie vilaine
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e partie des laïcisations du mythe, ou comme nous
préférons
le dire : des « profanations » successives de son contenu et de sa fo
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e tout autre amour. Se plaindre d’un mal que l’on
préfère
cependant à toute joie et à tout bien terrestre. Déplorer que les mot
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ne sera jamais que l’occasion d’une torture qu’il
préfère
à tout : Je sais, suivant mon feu partout où il me fuit, Brûler de l
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’est pas la plus noble part, et l’homme vigoureux
préférera
toujours veiller à dormir. Voici deux textes qui rendent un son prop
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ir. Elle manifeste ainsi sans se l’avouer qu’elle
préfère
le risque de mort, et la mort même, à l’abandon de sa passion. « La l
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ransigent point, à l’inverse des intérêts : elles
préfèrent
la mort héroïque. (De tous temps les guerres de religion ont été de b
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génération, de même que chaque époque de la mode
préfère
soit la tête, soit le buste, soit la croupe, soit la ligne sportive.
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n’auront plus de passions, quand ils cesseront de
préférer
l’erreur comme telle, quand ils cesseront de mériter cet inquiétant n
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ison » est tout à fait inefficace aux yeux de qui
préfère
le mythe et veut croire aux révélations de la passion. 205. B. Croc