1 1940, Mission ou démission de la Suisse. Le protestantisme créateur de personnes
1 c’est l’Empire romain qui nous donnera le symbole éternel de cette réaction collective. La victoire de Rome sur la Grèce, symbo
2 du retour aux origines, c’est le rêve d’un avenir éternel , d’une révélation inouïe. Il s’agit donc de l’attente d’une communaut
3 foi chrétienne, tournée vers le pardon, le futur éternel , le rachat du péché d’origine ? À nous maintenant de rester vigilants
2 1940, Mission ou démission de la Suisse. La bataille de la culture
4 anéantir l’Europe ? Il s’agit de résoudre enfin l’ éternel problème que nous posent les relations de l’individu et de la collect
5 ins la possibilité de rendre un sens aux conflits éternels — un sens, et s’il se peut, une fécondité… Pendant que les autres fon
3 1940, Mission ou démission de la Suisse. Appendice, ou « in cauda venenum » Autocritique de la Suisse
6 ’est souvent une grosse sottise. 12. Neutralité «  éternelle  ». — On nous parle aujourd’hui de « neutralité éternelle », et l’on v
7 le ». — On nous parle aujourd’hui de « neutralité éternelle  », et l’on va même jusqu’à nous affirmer que cette « éternité » est l
8 faute de français, j’en suis fâché. Ce n’est pas éternelle qu’il convient de dire, mais perpétuelle. Se figure-t-on que l’homme
9 ons donc à qui de droit que nul État humain n’est éternel  ; que la Suisse est un État humain ; et que par conséquent l’épithète
10 État humain ; et que par conséquent l’épithète «  éternelle  » ne saurait désigner l’attitude adoptée par la Suisse en politique.
11 ’un certain moment de son histoire. Or ce qui est éternel ne commence pas à un certain moment, en 1648 ou en 1815 par exemple.