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e cas, de métaphores anodines, d’éloquence de tir
fédéral
, de développements lyriques sur les ossements sacrés des héros suisse
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mots se voient privés de tout moyen d’agir. Leurs
conseils
, leurs appels ne portent plus. Les hommes échangent des paroles en pl
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, attestée par le sang, que la solution suisse et
fédérale
est seule capable de fonder la paix, puisque l’autre aboutit à la gue
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ce n’est pas pour défendre des « fromages », des
conseils
d’administration, notre confort et nos hôtels. D’autres — on sait qui
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tout nous pousse à un réveil de notre conscience
fédérale
. Tout nous met au défi d’agrandir cette conscience aux proportions no
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le la plus frappante et la plus juste de l’esprit
fédéral
de l’Occident — en même temps que du personnalisme. (N’en faisons pas
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e cette espèce de suffisance moralisante, que ces
conseils
de fermeté ou ces protestations intempestives que nous prodiguons cha
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, et par suite non moins étrangères à notre ligne
fédérale
. Quand nous verrons nos grands journaux se préoccuper de juger ce qui
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gauche allemande émigrée, mais au nom du principe
fédéral
que nous avons à incarner, on pourra dire que la Suisse a retrouvé sa
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est important de rappeler que l’armée étant chose
fédérale
, ne peut être l’armée d’une classe, de ses intérêts, de son ordre. Il
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, notre armée n’est qu’un aspect de notre défense
fédérale
. Et un aspect subordonné. Si l’on néglige à son profit « le reste »,
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appellerais volontiers le budget de la conscience
fédérale
. Car le jour où il existera, l’on pourra dire que nos hommes politiqu
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à tous les Suisses. Notons encore que le siège du
Conseil
œcuménique de toutes les Églises non romaines a été fixé à Genève. Ic
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le propager, et préparer par nos études, par nos
conseils
, par nos initiatives, par certaines prises de position peut-être, les
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anuels, des cartes postales, des discours de tirs
fédéraux
; n’est pas la Suisse qui se vante de ses beautés, de ses libertés et
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e histoire est de créer et d’illustrer la réalité
fédérale
. Cependant de nouveaux problèmes, et des plus graves, sollicitent un
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e les définis, ne peuvent vouloir qu’un organisme
fédéral
. Or il existe en Suisse un « personnel » plus apte qu’aucun autre à p
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pseudo-fédéralistes, ou régionalistes, nomment «
fédéral
» ce qui procède de Berne. Il en résulte que leur fédéralisme se résu
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ralisme se résume à combattre tout ce qui est dit
fédéral
. Comprenne qui pourra ! Cette confusion verbale, symbolique de tant d
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riétaires ou industriels, qui mendient la « manne
fédérale
», les subsides et les allocations ; mais les cantons les plus conser
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t jouer le même rôle que la minorité dans une vie
fédérale
saine : elle a droit à de plus grands égards, relativement, que la ma
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eaux de Berne, et rompus à toutes les prudences «
fédérales
». Sur le plan diplomatique européen, la Suisse pourrait et devrait j