1 1940, Mission ou démission de la Suisse. Le protestantisme créateur de personnes
1 al. Et cet État aux cadres géométriques, avec son armée , sa bureaucratie, sa police, fonctionnera d’ailleurs d’autant plus fa
2 de l’extérieur ; un bloc qui prend l’allure d’une armée . Le vice d’un tel système, c’est qu’il stérilise peu à peu toutes les
2 1940, Mission ou démission de la Suisse. La bataille de la culture
3 us ces éléments réunis ont provoqué la création d’ armées considérables, agrandissant le phénomène de la guerre, brusquement, a
4 atal. En présence des machines, des capitaux, des armées et des villes, des états énormes qui s’édifiaient — en présence des é
3 1940, Mission ou démission de la Suisse. Neutralité oblige, (1937)
5 ous trois chefs principaux : opinions, culture et armée . 1. L’opinion suisse, telle que la traduisent nos journaux est en con
6 s Suisses moyens — et même les autres.) 3. Avec l’ armée , je reviens au concret, ou du moins à ce qu’on tient pour tel dans un
7 dit assez pour que je n’aie pas à insister, que l’ armée d’un petit pays neutre est très facilement justifiable, aux yeux du p
8 t absolument dans la ligne du fédéralisme réel26. Armée démocratique, dit-on, milice populaire, dépourvue de l’esprit de cast
9 litaires. Oui, c’est bien là ce que doit être une armée consciente de son rôle de garde neutre. Il s’agit que cette conscienc
10 l s’agit que cette conscience reste vivace. Que l’ armée soit proche du peuple, cela doit avoir pour effet idéal de « civilise
11 esprit public. Il est important de rappeler que l’ armée d’une fédération ne conserve sa raison d’être que si l’on croit à cet
12 s redoutables. Il est important de rappeler que l’ armée étant chose fédérale, ne peut être l’armée d’une classe, de ses intér
13 que l’armée étant chose fédérale, ne peut être l’ armée d’une classe, de ses intérêts, de son ordre. Il n’y aurait aucun avan
14 uve que l’on est un bon Suisse. Après tout, notre armée n’est qu’un aspect de notre défense fédérale. Et un aspect subordonné
15 ement qui donne un sens à la fédération, donc à l’ armée qui la défend. Je ne crois pas d’ailleurs que les armes matérielles s
16 artis pris spirituels bien plus puissants que les armées . 19. Par exemple : les droits des communes et ceux du canton ; les d
17 ux, un projet d’organisation tout analogue pour l’ armée d’un état personnaliste. 27. « La Suisse a dû prendre au cours de ce
4 1940, Mission ou démission de la Suisse. La Suisse que nous devons défendre
18 tifiée, pièces chargées, et derrière tout cela, l’ armée qui guette et qui travaille encore dans les forêts, dans les ravins e
19 ravins et dans les champs neigeux ; et derrière l’ armée , un peuple entier qui guette, et qui travaille lui aussi jour et nuit
20 our arrêter les hommes, les chars d’assaut et les armées d’envahissement. Certes, nous sommes matériellement en état de garder
21 it, en effet, conquérir un pays qu’au moyen d’une armée , et les armées n’ont jamais occupé autre chose que du terrain. C’étai
22 conquérir un pays qu’au moyen d’une armée, et les armées n’ont jamais occupé autre chose que du terrain. C’était donc le terra
23 i que depuis quelques années, ce ne sont plus les armées qui conquièrent un pays. Mais c’est d’abord la propagande. Ce n’est p
24 des tragédies autrichiennes et tchécoslovaques. L’ armée ne vient qu’en dernier lieu, quand le principal a été fait par les ag
25 nt été une proie facile pour l’étranger, pour les armées de la Révolution française. Je voudrais insister sur ce point : si no
26 fortifier, moralement, si nous voulons que notre armée défende quelque chose de valable. Or quels sont les ennemis intérieur
5 1940, Mission ou démission de la Suisse. Esquisses d’une politique fédéraliste
27 s italiennes, l’instinct germanique de la liberté armée , la rivalité entre l’empereur et les grands vassaux, la nécessité et
6 1940, Mission ou démission de la Suisse. Appendice, ou « in cauda venenum » Autocritique de la Suisse
28 ce : elle l’affirme au contraire ! Le devoir de l’ armée est de garantir par la force l’intégrité de notre indépendance, et no