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est en chrétiens que nous avons maintenant à nous
défendre
, dans cette guerre qui nous est déclarée. Or le meilleur, le seul moy
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est déclarée. Or le meilleur, le seul moyen de se
défendre
— surtout quand il s’agit des choses de l’esprit — c’est de connaître
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ataille réelle, et alors il faut en parler, et la
défendre
et l’illustrer précisément lorsque la situation devient sérieuse. Or
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Notre premier devoir me paraît, au contraire, de
défendre
l’intelligence contre un certain primitivisme qui se réveille toujour
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n jour. Pour la combattre sérieusement, pour nous
défendre
, c’est en nous qu’il s’agit de l’attaquer, et avant tout, de la recon
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e l’attaquer, et avant tout, de la reconnaître14.
Défendre
la culture contre elle-même et contre nous ; attaquer ses ennemis en
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els plus personne ne s’entend. Tout le monde veut
défendre
l’esprit, mais pour certains, c’est le Saint-Esprit de la théologie,
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ent être également valables pour ceux qui veulent
défendre
la culture, et pour ceux qui veulent rester Suisses. La guerre actuel
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tragique évidence. Et c’est cela que nous avons à
défendre
en défendant notre patrie : la réalité fédéraliste en politique et da
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sommes là, au service du pays, ce n’est pas pour
défendre
des « fromages », des conseils d’administration, notre confort et nos
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vis-à-vis de l’Europe. Nous sommes chargés de la
défendre
contre elle-même, de garder son trésor, d’affirmer sa santé, et de sa
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esser à notre presse d’extrême gauche lorsqu’elle
défend
le même Léon Blum pour des raisons symétriquement inverses, et par su
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ne un sens à la fédération, donc à l’armée qui la
défend
. Je ne crois pas d’ailleurs que les armes matérielles soient pour nou
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déclarer son sol sacré, pour avoir le droit de le
défendre
jusqu’à la dernière goutte du sang des citoyens. Assurer, les armes à
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du terrain. C’était donc le terrain qu’on avait à
défendre
, le territoire, symbole unique, symbole « sacré » de la nation. Et qu
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ous les pays voisins qui sont trop petits pour se
défendre
seuls. Au nom de ce concept d’espace vital, elle déclare donc que ces
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nt quelle est la Suisse que nous sommes décidés à
défendre
. Voilà le défi que nous adresse l’Europe moderne. Il s’agit maintenan
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ence. Nous avons fait serment, le 2 septembre, de
défendre
la Suisse jusqu’à la mort. Eh bien, il serait fou de mourir pour une
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s dire, très souvent, que la Suisse mérite d’être
défendue
parce qu’elle détient d’immenses privilèges. Admettons ce point de vu
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it de nous en rendre dignes, avant même que de le
défendre
. Le seul moyen de conserver un privilège, après tout, c’est de le mér
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ns célébrées que nos grandioses panoramas. « Nous
défendrons
nos libertés — répétons-nous dans nos discours patriotiques — ces lib
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actuellement, et que les libertés qu’il s’agit de
défendre
, en ce mois de janvier 1940, sont avant tout nos libertés politiques.
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fier, moralement, si nous voulons que notre armée
défende
quelque chose de valable. Or quels sont les ennemis intérieurs de not
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ège : c’est une charge ! Et ce serait bien mal la
défendre
que de la défendre au nom de nos seuls intérêts helvétiques, car elle
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rge ! Et ce serait bien mal la défendre que de la
défendre
au nom de nos seuls intérêts helvétiques, car elle ne peut et ne doit
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ion actuelle et historique de la Suisse, c’est de
défendre
et d’illustrer aux yeux de l’Europe le principe du fédéralisme ; prin
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possibilités nouvelles. Que signifient ces mots :
défendre
et illustrer le principe du fédéralisme ? Le défendre, c’est d’abord
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ndre et illustrer le principe du fédéralisme ? Le
défendre
, c’est d’abord nous défendre, certes, mais c’est aussi le répandre au
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du fédéralisme ? Le défendre, c’est d’abord nous
défendre
, certes, mais c’est aussi le répandre au-dehors, le prêcher à l’Europ
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ste, si nous voulons la sauvegarder, car on ne se
défend
bien qu’en attaquant. Mais d’autre part on ne saurait attaquer avec s
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e des chrétiens. 1. Travaillons tout d’abord à la
défendre
, c’est-à-dire à la faire connaître autour de nous et en dehors de nos
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seule idée : c’est que la Suisse que nous devons
défendre
n’est pas la Suisse des manuels, des cartes postales, des discours de
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nous avons à donner, nous serons mieux armés pour
défendre
la Suisse où Dieu nous veut à son service. 31. Conférence prononcé
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ité de s’exprimer, quand ce ne serait que pour se
défendre
. Mais en même temps, une possibilité se révèle, d’élargissement europ
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qui sauront illustrer la Suisse romande, donc la
défendre
. Rousseau, Constant, Madame de Staël, Vinet n’ont pas eu peur du germ
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ne.) Si l’on nous interdit de le dire, et de nous
défendre
en ripostant, pourquoi donc, demanderai-je, fortifier nos frontières
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itique et militaire. Ils nous obligent aussi à la
défendre
intégralement. Mais ils ne nous imposent nullement une neutralité d’o
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part de notre indépendance. C’est renoncer à nous
défendre
intégralement. Et c’est enfin céder sur un point décisif pour notre i