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ociété ainsi formée a pour caractère distinctif l’
intolérance
radicale. (On ne discute pas ce qui est sacré.) De plus, elle est rad
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a jamais dans les actes. Je n’aime pas non plus l’
intolérance
qui veut tout uniformiser, et qui est donc une mort de l’esprit. La t
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ait la pâle vertu des libéraux individualistes. L’
intolérance
est la sombre vertu des partisans collectivistes. De leur lutte est s
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sprit. Je connais bien des Suisses cultivés que l’
intolérance
de leurs concitoyens simplistes a réduits à la neurasthénie, et total
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se manifeste par divers symptômes non trompeurs :
intolérance
morale, timidité intellectuelle, méfiance à l’égard du voisin de lang
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. D’où finalement l’espèce de gêne morale, puis d’
intolérance
sourde et larvée qui paralyse chez nous les esprits « trop » entrepre
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t, et que nos conformistes ne l’oublient pas ! 8.
Intolérance
. — À mon avis, un fédéralisme sain doit se montrer radicalement intol