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aire ! Car les seuls entretiens féconds sont ceux
où
chacun se donne, dès le départ, en toute rigueur, pour ce qu’il est.
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. Il est, dans l’histoire des nations, des heures
où
l’utopie la plus nocive est justement le petit réalisme ; des heures
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cive est justement le petit réalisme ; des heures
où
toute vue courte est une vue fausse ; où la prudence est la pire impr
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s heures où toute vue courte est une vue fausse ;
où
la prudence est la pire imprudence. Que cette heure ait sonné pour la
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ttention sur l’homme et son destin particulier. D’
où
le héros, d’où la statue, d’où le tragique (Antigone s’opposant aux d
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homme et son destin particulier. D’où le héros, d’
où
la statue, d’où le tragique (Antigone s’opposant aux décisions sacrée
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tin particulier. D’où le héros, d’où la statue, d’
où
le tragique (Antigone s’opposant aux décisions sacrées de l’État) ; —
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s’opposant aux décisions sacrées de l’État) ; — d’
où
les notions de gloire et de record. Et Alcibiade coupe la queue de so
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vide social. C’est une sorte d’angoisse diffuse d’
où
naît l’appel à une communauté nouvelle et plus solide, où l’individu
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l’appel à une communauté nouvelle et plus solide,
où
l’individu isolé retrouve des contraintes qui le rassurent, et l’État
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l’Église primitive, du point de vue sociologique
où
je me place ici ? C’est une communauté spirituelle formée d’un grand
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au service du prochain dans la mesure précisément
où
ils se sentent libérés par leur foi dans le Christ, leur Maître. Ces
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fier les constitutions ecclésiastiques des villes
où
il avait une autorité immédiate, Strasbourg et Genève. Le problème ne
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se être qualifié de personnaliste, au sens précis
où
je l’entends. Diversité des Églises, fédération de ces diversités, mu
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: « Le meilleur état de gouvernement est celui-là
où
il y a une liberté bien tempérée et pour durer longuement. » Il me se
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reste dans le pays une empreinte césaropapiste, d’
où
l’État totalitaire. Mais lorsque le calvinisme cesse d’être une foi v
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lement de peu d’importance. Par exemple : partout
où
l’on exalte ici, chez nous, la vertu régénératrice du sang et le cult
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e des choses sérieuses… Et cependant, une société
où
les valeurs de la pensée n’ont plus aucun rapport avec les lois de l’
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une société qui manque à ce point d’harmonie, et
où
ce manque n’est même plus ressenti comme un scandale, je la vois cond
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ce entre la main et le cerveau ? Nous voyons bien
où
il nous a menés. Essayons de voir d’où il vient. Il y a des causes ma
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oyons bien où il nous a menés. Essayons de voir d’
où
il vient. Il y a des causes matérielles, d’abord, qui peuvent dans un
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es des masses humaines informes et démesurées, là
où
l’on ne connaissait auparavant que des groupements organisés autour d
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yance au Progrès les dispensait de l’inquiétude d’
où
naît toujours la lucidité. Et voici un second reproche : ils ont ess
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peut plus prêcher le christianisme dans un monde
où
règne la presse. » Et Nietzsche, de son côté, dénonçait la manie d’or
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. Or, en réalité, rien ne s’est arrangé. Et voici
où
nous rejoignons le temps présent. Dans une cité où la culture n’a plu
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ù nous rejoignons le temps présent. Dans une cité
où
la culture n’a plus en fait l’initiative, ce sont les lois de la prod
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omine la culture, mais une action qui ne sait pas
où
elle va ! Et la société à son tour ne tarde pas à se défaire. Dès que
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de qui soit vraiment à hauteur d’homme ? Un monde
où
la pensée, la culture et l’esprit, soient de nouveau capables d’agir
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de sa vocation personnelle. Voici donc le dilemme
où
nous placent la culture actuelle et le monde actuel : ou bien tu veux
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iété. En vérité, il n’est de lois fatales que là
où
l’esprit démissionne. Toute action créatrice de l’homme normal inflig
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e la publicité ne sont exactes que dans la mesure
où
l’homme n’est qu’un mouton ; elles sont fausses et inexistantes dès q
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personnelle. Il n’y a de loi, répétons-le, que là
où
l’homme renonce à se manifester selon sa vocation particulière. Si j’
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à la question posée par l’angoisse des foules. D’
où
les Encycliques sociales données par les deux derniers papes. Et les
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as ses inconvénients : car chacun, dans le groupe
où
il est né, ou dans le groupe qu’il a choisi, peut donner le meilleur
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le seul avenir possible de l’Europe. Le seul lieu
où
cet avenir soit, d’ores et déjà, un présent. Il ne s’agit pas de gran
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lement un monde humain. Non pas un monde d’utopie
où
toutes les luttes s’apaiseraient par miracle, mais un monde où les lu
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luttes s’apaiseraient par miracle, mais un monde
où
les luttes nécessaires n’aboutissent pas mécaniquement et fatalement
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us difficile à vivre et à gagner que cette guerre
où
tout s’abaisse et s’obscurcit. Mais qu’elle nous donne au moins la po
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dire ceci : nous sommes coupables dans la mesure
où
nous ne condamnons pas en nous aussi, et en nous d’abord, la mentalit
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à la tyrannie. 16. Cf. Penser avec les mains ,
où
ces idées sont développées plus au long.
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estions, et de jouer le scepticisme, dans un pays
où
tant de choses vont de soi. Il nous faut un homme comme Ramuz pour no
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comme Ramuz pour nous tirer de l’optimisme épais
où
s’endorment les jeunes Suisses, trop assurés, comme le dit Cingria, d
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de nos chances et de nos destins, dans une époque
où
des choses plus anciennes et plus grandes que notre statut se trouven
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ys a, comme tel, l’obligation de rester neutre. D’
où
l’on déduit qu’il en possède aussi le droit, une espèce de droit natu
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analogue qui menace la neutralité, dès l’instant
où
ceux qui en jouissent oublient pourquoi ils ont reçu ce droit. Je ne
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au premier chef : sauvegarder une Weltanschauung
où
les droits du particulier et les devoirs envers l’ensemble se féconde
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utes les nations20 étant eux-mêmes dans la mesure
où
ils sont cela, dans la mesure où ils existent pour l’ensemble — voilà
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s dans la mesure où ils sont cela, dans la mesure
où
ils existent pour l’ensemble — voilà les Suisses, grands Portiers de
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u’en utilisant ses défauts, en s’élevant au point
où
ils deviennent les conditions d’une création unique. Au niveau de l’i
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u du moins à ce qu’on tient pour tel dans un pays
où
les valeurs intellectuelles passent plus qu’ailleurs pour un luxe. (N
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le budget de la conscience fédérale. Car le jour
où
il existera, l’on pourra dire que nos hommes politiques, si réellemen
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ux du cadran sur l’un de ces endroits indéfinis d’
où
nous vient l’inquiétante voix. Le son s’amplifie, se précise. C’est l
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es fameux privilèges dans l’Europe toute nouvelle
où
nous vivons en ce début de 1940. Il convient de se demander s’ils son
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me elle devrait et pourrait l’être, l’un des pays
où
l’on a le plus de véritable liberté d’esprit. C’est un pays où l’on t
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plus de véritable liberté d’esprit. C’est un pays
où
l’on tolère fort mal les opinions non conformistes, les exceptions, l
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tront sans aucun doute, ici ou là, dans la mesure
où
nous les attendrons, où nous les appellerons, où nous les croirons ju
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ici ou là, dans la mesure où nous les attendrons,
où
nous les appellerons, où nous les croirons justes et nécessaires. Mai
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où nous les attendrons, où nous les appellerons,
où
nous les croirons justes et nécessaires. Mais il est temps que j’appo
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agir dans le monde et pour le monde, dans la cité
où
il est né, et pour son bien. Il n’a pas le droit de s’en désintéresse
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, nous serons mieux armés pour défendre la Suisse
où
Dieu nous veut à son service. 31. Conférence prononcée le 28 janvi
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« prêcher » le fédéralisme, il nous faut savoir d’
où
il vient ; savoir aussi à quoi il tend ; et prouver la réalité de ce
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artificiel, plus utopique, que le matérialisme, d’
où
qu’il vienne. Cette doctrine n’est en fait qu’un ressentiment. Elle n
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ait géographique que le Gothard est le seul point
où
un seul col permette de traverser les Alpes suffit à expliquer ce gra
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a fait naître. Dépasser, c’est marcher en sachant
où
l’on va. Car autrement l’on risque bien de reculer ou de tourner en r
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poser le problème du fédéralisme sur le seul plan
où
nos conflits internes aient quelque chance de se résoudre : le plan d
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donc de la faire redescendre dans les complexités
où
elle doit s’incarner ; non pas trop bas, dans cette fausse réalité de
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oire, pour l’autre seulement de non-agression.) D’
où
vient que cette fédération ait triomphé de toutes les crises d’une hi
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pays35. La crise réelle ne commencera qu’au jour
où
ce sentiment sera dit, traduit en lois, et par là même soumis au risq
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une théorie. Nous vivons ce moment de l’histoire
où
le fédéralisme, s’il veut durer, doit devenir à son tour missionnaire
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ion, et cela dès les premiers jours, dès le temps
où
les Waldstätten s’unirent contre Zurich qui voulait tout mener. L’int
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e des régions fédérées. Car une personne, au sens
où
je l’ai définie, sait qu’elle doit normalement sacrifier à l’ensemble
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ue de sauvegarder les libertés individuelles, par
où
j’entends l’exercice libre des vocations. Pour la personne, point de
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fait son apparition en Suisse à partir du moment
où
les cantons ont conclu une alliance unique et uniforme, au lieu qu’au
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st trouvé isolé en présence de tous les autres. D’
où
sa timidité déguisée en prudence par gain de paix ou par faiblesse. D
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en prudence par gain de paix ou par faiblesse. D’
où
sa crainte de s’affirmer trop nettement différent. D’où finalement l’
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crainte de s’affirmer trop nettement différent. D’
où
finalement l’espèce de gêne morale, puis d’intolérance sourde et larv
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ontée autour du drapeau rouge à la croix blanche,
où
le rouge est couleur d’Empire, c’est-à-dire d’union des nations, et l
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t la croix signe de salut. Gardienne des cols par
où
s’échangent les richesses, gardienne de l’idéal d’où renaîtra la paix
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s’échangent les richesses, gardienne de l’idéal d’
où
renaîtra la paix si Dieu le veut, la Suisse tient les clefs de l’Euro
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libre une main-d’œuvre à bas prix ou gratuite. D’
où
possibilité de supprimer la condition prolétarienne ; suppression du
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osent sans cesse à cette reprise de conscience. D’
où
la nécessité d’une vigilante autocritique, si l’on ne veut pas déchoi
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tre avantageuse dans certains cas, dans la mesure
où
elle nous exclut, précisément, d’un conflit que nous jugeons mauvais.
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rcial. Conception bien typique du siècle dernier,
où
, en effet, la politique n’était plus guère qu’une annexe des affaires