1 1940, Mission ou démission de la Suisse. Le protestantisme créateur de personnes
1 ctionnaire, l’individu n’est pas une invention du siècle des Lumières et de la Déclaration des droits de l’homme. C’est une in
2 aisons dans nos pensées un petit saut de quelques siècles , pour retomber tout à la fois dans l’époque de la Réformation et dans
3 Renaissance. Elle apparaît d’abord en Italie, un siècle au moins avant la Réforme. Et l’on peut la caractériser par quelques
4 les que l’individu et la personne, abordons notre siècle et l’histoire présente. Car en définitive, c’est de cela qu’il s’agit
5 nce calviniste, est appelée à figurer, dans notre siècle , le type même de la sûre doctrine de résistance au paganisme politiqu
6 ’invention du système est antérieure de plusieurs siècles à la Réforme, et son triomphe postérieur de quatre siècles. Ce qui n’
7 la Réforme, et son triomphe postérieur de quatre siècles . Ce qui n’empêchera pas le premier ignare venu d’attribuer le tout à
2 1940, Mission ou démission de la Suisse. La bataille de la culture
8 historique et de civilisation. Jamais, dans aucun siècle européen, on n’avait constaté pareil écart entre les créations de la
9 cuser. Les plus marquantes se situent au début du siècle passé. Le phénomène le plus remarquable des débuts du xixe siècle a
10 voirs, les penseurs et les philosophes du dernier siècle , dans leur ensemble, n’ont répondu que par la fuite, et par ce qu’ils
11 ants ou très stupides que les penseurs du dernier siècle ont adopté cette attitude. Le vrai reproche qu’il convient de leur fa
12 ilosophiques. Tous les grands systèmes en isme du siècle dernier, même les plus contradictoires, ont en commun ce postulat : l
13 ui osa écrire ce blasphème contre les préjugés du siècle  : « Le plus grand adversaire de l’esprit, c’est la presse quotidienne
14 décadence du langage, en tous pays. Au cours des siècles précédents, les hommes d’une même société s’entendaient sur le sens d
15 étaient donc à la base de toute la vie sociale du siècle . Que sont-ils devenus parmi nous ? Prenons trois mots parmi les plus
16 ier : le vide social créé par l’individualisme du siècle passé appelle une puissante réaction collective. Sortirons-nous jamai
17 mission dont nous sommes responsables depuis des siècles , depuis les temps du Saint-Empire : notre mission vis-à-vis de l’Euro
3 1940, Mission ou démission de la Suisse. Neutralité oblige, (1937)
18 ce pays-ci, tel que l’ont fait sa nature et sept siècles d’histoire : le point de vue du personnalisme. ⁂ La question de la n
4 1940, Mission ou démission de la Suisse. La Suisse que nous devons défendre
19 e nous sommes d’une expérience fédéraliste de six siècles . Et surtout, ne dénigrons pas les tentatives qui se feraient jour dan
5 1940, Mission ou démission de la Suisse. Esquisses d’une politique fédéraliste
20 ne nécessité naturelle. Il se peut que durant des siècles , il soit demeuré une pratique terre à terre, et n’en ait que mieux fo
21 , voilà le principe tactique fondamental de notre siècle . Si aucune contre-propagande n’entre en action pour la neutraliser, t
22 lles : c’est ce qui se produit au commencement du siècle suivant, par le rattachement sur pied d’égalité des cantons italiens
23 uniforme instituant l’État fédératif. Pendant des siècles , la Confédération n’a donc point de centre légal, de capitale, ni de
24 fiques des officiers au service étranger d’autres siècles . On n’ignore pas les services décisifs que cette classe a rendus au p
6 1940, Mission ou démission de la Suisse. Appendice, ou « in cauda venenum » Autocritique de la Suisse
25 nternationaux »…) Nos descendants diront de notre siècle qu’il fut celui des gogos enragés. 4. Paresse d’esprit. — Je parle ic
26 un expert commercial. Conception bien typique du siècle dernier, où, en effet, la politique n’était plus guère qu’une annexe
27 n, la Suisse pourrait et devrait jouer dans notre siècle une partie magnifique. Mais il faudrait que notre gouvernement compre