1 1940, Mission ou démission de la Suisse. Neutralité oblige, (1937)
1 er, dès le départ, que l’état de fait créé par le traité de Vienne est aussi mal interprété par ses garants que par ses soi-di
2 1940, Mission ou démission de la Suisse. La Suisse que nous devons défendre
2 odernes n’ont pas été créés par Dieu, mais par le traité de Versailles. Et c’est bien vrai. Elle dit aussi que d’autres États,
3 tits États, ont été créés, eux aussi par d’autres traités plus anciens, qui se trouvent en contradiction avec l’évolution récen
4 devons rester neutres, nous dit-on, parce que les traités nous y forcent. Et certes, aux yeux d’un chrétien et d’un Suisse, les
5 ertes, aux yeux d’un chrétien et d’un Suisse, les traités ne seront jamais de simples chiffons de papier ! La Confédération res
6 edouter sont justement ceux qui déclarent que les traités et les serments ne sont faits que pour être violés. Enfin, l’on donne
7 rêt général en Europe. Rester neutres au nom d’un traité signé à Vienne il y a plus de cent ans, soit ! Mais il ne faudrait pa
8 ans, soit ! Mais il ne faudrait pas retenir de ce traité uniquement ce qui nous semblerait y garantir notre sécurité ; car le
3 1940, Mission ou démission de la Suisse. Esquisses d’une politique fédéraliste
9 plusieurs pages pour énumérer simplement tous ces traités enchevêtrés, qui se résoudront finalement dans un traité unique et un
10 enchevêtrés, qui se résoudront finalement dans un traité unique et uniforme instituant l’État fédératif. Pendant des siècles,
4 1940, Mission ou démission de la Suisse. Appendice, ou « in cauda venenum » Autocritique de la Suisse
11 édéralistes, dans son sens étymologique. (fœdus = traité , serment, union.) Par une inconséquence très bizarre, ces pseudo-fédé
12 é par les faits. 14. Neutralité « morale ». — Les traités nous reconnaissent une neutralité politique et militaire. Ils nous ob