1 1940, Qu’est-ce que la Ligue du Gothard ? (1940). I. Naissance de la Ligue
1 I. Naissance de la Ligue Au mois de juin 1940, une douzaine d’hommes se réunirent p
2 I. Naissance de la Ligue Au mois de juin 1940, une douzaine d’hommes se réunirent pour
3 I. Naissance de la Ligue Au mois de juin 1940, une douzaine d’hommes se réunirent pour tenter de mettre e
4 de la Ligue Au mois de juin 1940, une douzaine d’ hommes se réunirent pour tenter de mettre en commun leurs efforts au s
5 0, une douzaine d’hommes se réunirent pour tenter de mettre en commun leurs efforts au service du pays. La gravité de l’he
6 ettre en commun leurs efforts au service du pays. La gravité de l’heure favorisait la rencontre d’anciens adversaires. Les
7 mmun leurs efforts au service du pays. La gravité de l’heure favorisait la rencontre d’anciens adversaires. Les préjugés t
8 n leurs efforts au service du pays. La gravité de l’ heure favorisait la rencontre d’anciens adversaires. Les préjugés tomb
9 service du pays. La gravité de l’heure favorisait la rencontre d’anciens adversaires. Les préjugés tombaient devant le pér
10 ys. La gravité de l’heure favorisait la rencontre d’ anciens adversaires. Les préjugés tombaient devant le péril. L’opinion
11 re favorisait la rencontre d’anciens adversaires. Les préjugés tombaient devant le péril. L’opinion, tout d’abord désorient
12 nciens adversaires. Les préjugés tombaient devant le péril. L’opinion, tout d’abord désorientée, s’ouvrait aux solutions n
13 ersaires. Les préjugés tombaient devant le péril. L’ opinion, tout d’abord désorientée, s’ouvrait aux solutions nouvelles.
14 uvées dans un esprit suisse, et non pas importées de l’étranger. Il importait de fixer sans équivoque ce qui devait être à
15 es dans un esprit suisse, et non pas importées de l’ étranger. Il importait de fixer sans équivoque ce qui devait être à to
16 et non pas importées de l’étranger. Il importait de fixer sans équivoque ce qui devait être à tout prix conservé, dans no
17 mit rapidement d’accord pour définir, comme suit, la situation présente : 1. La Suisse est réduite à elle-même, comme elle
18 r définir, comme suit, la situation présente : 1. La Suisse est réduite à elle-même, comme elle le fut souvent au cours de
19 1. La Suisse est réduite à elle-même, comme elle le fut souvent au cours de son histoire. Elle survivra à cette crise eur
20 ter ses divisions, et à collaborer à sa manière à l’ édification d’un ordre neuf. 2. L’effondrement de la démocratie frança
21 ons, et à collaborer à sa manière à l’édification d’ un ordre neuf. 2. L’effondrement de la démocratie française ne saurait
22 à sa manière à l’édification d’un ordre neuf. 2. L’ effondrement de la démocratie française ne saurait ébranler notre foi
23 l’édification d’un ordre neuf. 2. L’effondrement de la démocratie française ne saurait ébranler notre foi dans la démocra
24 édification d’un ordre neuf. 2. L’effondrement de la démocratie française ne saurait ébranler notre foi dans la démocratie
25 atie française ne saurait ébranler notre foi dans la démocratie fédéraliste, d’esprit chrétien, sur laquelle s’est fondée
26 branler notre foi dans la démocratie fédéraliste, d’ esprit chrétien, sur laquelle s’est fondée la Suisse. 3. La défense à
27 ste, d’esprit chrétien, sur laquelle s’est fondée la Suisse. 3. La défense à tout prix de notre indépendance et la lutte
28 hrétien, sur laquelle s’est fondée la Suisse. 3. La défense à tout prix de notre indépendance et la lutte contre le défai
29 ’est fondée la Suisse. 3. La défense à tout prix de notre indépendance et la lutte contre le défaitisme sont les tâches u
30 . La défense à tout prix de notre indépendance et la lutte contre le défaitisme sont les tâches urgentes de l’heure. Ceux
31 out prix de notre indépendance et la lutte contre le défaitisme sont les tâches urgentes de l’heure. Ceux qui doutent de l
32 ndépendance et la lutte contre le défaitisme sont les tâches urgentes de l’heure. Ceux qui doutent de la nécessité ou de la
33 tte contre le défaitisme sont les tâches urgentes de l’heure. Ceux qui doutent de la nécessité ou de la possibilité de not
34 contre le défaitisme sont les tâches urgentes de l’ heure. Ceux qui doutent de la nécessité ou de la possibilité de notre
35 les tâches urgentes de l’heure. Ceux qui doutent de la nécessité ou de la possibilité de notre résistance sont des traîtr
36 s tâches urgentes de l’heure. Ceux qui doutent de la nécessité ou de la possibilité de notre résistance sont des traîtres.
37 s de l’heure. Ceux qui doutent de la nécessité ou de la possibilité de notre résistance sont des traîtres. L’affirmation u
38 e l’heure. Ceux qui doutent de la nécessité ou de la possibilité de notre résistance sont des traîtres. L’affirmation unan
39 qui doutent de la nécessité ou de la possibilité de notre résistance sont des traîtres. L’affirmation unanime de notre vo
40 ossibilité de notre résistance sont des traîtres. L’ affirmation unanime de notre volonté absolue de défense quoi qu’il arr
41 sistance sont des traîtres. L’affirmation unanime de notre volonté absolue de défense quoi qu’il arrive, est notre seule c
42 s. L’affirmation unanime de notre volonté absolue de défense quoi qu’il arrive, est notre seule chance de salut. 4. Il n’y
43 défense quoi qu’il arrive, est notre seule chance de salut. 4. Il n’y aurait pas de défaitisme si chaque citoyen suisse ét
44 notre seule chance de salut. 4. Il n’y aurait pas de défaitisme si chaque citoyen suisse était pleinement conscient de ce
45 chaque citoyen suisse était pleinement conscient de ce que signifie la Suisse comme idéal et comme trésor de libertés civ
46 sse était pleinement conscient de ce que signifie la Suisse comme idéal et comme trésor de libertés civiques chèrement con
47 ue signifie la Suisse comme idéal et comme trésor de libertés civiques chèrement conquises. 5. Il n’y aurait pas de défait
48 iviques chèrement conquises. 5. Il n’y aurait pas de défaitisme si chaque citoyen suisse voyait la possibilité de travaill
49 pas de défaitisme si chaque citoyen suisse voyait la possibilité de travailler positivement aux réformes indispensables da
50 me si chaque citoyen suisse voyait la possibilité de travailler positivement aux réformes indispensables dans l’ordre soci
51 ler positivement aux réformes indispensables dans l’ ordre social, économique et politique. On ne peut pas mourir pour la S
52 onomique et politique. On ne peut pas mourir pour la Suisse si l’on n’a pas de raisons de vivre pour elle. 6. Il est évide
53 olitique. On ne peut pas mourir pour la Suisse si l’ on n’a pas de raisons de vivre pour elle. 6. Il est évident que les ré
54 ne peut pas mourir pour la Suisse si l’on n’a pas de raisons de vivre pour elle. 6. Il est évident que les réformes nécess
55 mourir pour la Suisse si l’on n’a pas de raisons de vivre pour elle. 6. Il est évident que les réformes nécessaires ne pe
56 raisons de vivre pour elle. 6. Il est évident que les réformes nécessaires ne peuvent être réalisées, dans notre État fédér
57 être réalisées, dans notre État fédératif, ni par la droite seule, ni par la gauche seule. Il y faut la collaboration de t
58 re État fédératif, ni par la droite seule, ni par la gauche seule. Il y faut la collaboration de tous les groupes vivants
59 a droite seule, ni par la gauche seule. Il y faut la collaboration de tous les groupes vivants du pays. 7. Les notions de
60 i par la gauche seule. Il y faut la collaboration de tous les groupes vivants du pays. 7. Les notions de « droite » et de
61 gauche seule. Il y faut la collaboration de tous les groupes vivants du pays. 7. Les notions de « droite » et de « gauche 
62 aboration de tous les groupes vivants du pays. 7. Les notions de « droite » et de « gauche » se trouvent pratiquement dépas
63 tous les groupes vivants du pays. 7. Les notions de « droite » et de « gauche » se trouvent pratiquement dépassées par l’
64 vivants du pays. 7. Les notions de « droite » et de « gauche » se trouvent pratiquement dépassées par l’évolution de ce s
65 « gauche » se trouvent pratiquement dépassées par l’ évolution de ce siècle. Elles ne correspondent plus aux problèmes conc
66 e trouvent pratiquement dépassées par l’évolution de ce siècle. Elles ne correspondent plus aux problèmes concrets, et ne
67 lus aux problèmes concrets, et ne traduisent plus les véritables oppositions politiques (telles que fédéralisme ou totalita
68 ues (telles que fédéralisme ou totalitarisme). 8. La jeunesse se tourne aujourd’hui de plus en plus vers les groupes agiss
69 unesse se tourne aujourd’hui de plus en plus vers les groupes agissant en dehors des partis. C’est l’action de ces groupes
70 les groupes agissant en dehors des partis. C’est l’ action de ces groupes qu’il faut organiser si l’on veut faire du neuf
71 pes agissant en dehors des partis. C’est l’action de ces groupes qu’il faut organiser si l’on veut faire du neuf dans un e
72 t l’action de ces groupes qu’il faut organiser si l’ on veut faire du neuf dans un esprit nouveau. 9. Les programmes sur le
73 ’on veut faire du neuf dans un esprit nouveau. 9. Les programmes sur le papier sont moins importants que la confiance qui n
74 euf dans un esprit nouveau. 9. Les programmes sur le papier sont moins importants que la confiance qui naît de contacts pe
75 rogrammes sur le papier sont moins importants que la confiance qui naît de contacts personnels entre hommes résolus à l’ac
76 r sont moins importants que la confiance qui naît de contacts personnels entre hommes résolus à l’action. L’esprit d’équip
77 aît de contacts personnels entre hommes résolus à l’ action. L’esprit d’équipe doit remplacer l’esprit de parti. 10. Les p
78 tacts personnels entre hommes résolus à l’action. L’ esprit d’équipe doit remplacer l’esprit de parti. 10. Les plus grands
79 sonnels entre hommes résolus à l’action. L’esprit d’ équipe doit remplacer l’esprit de parti. 10. Les plus grands obstacle
80 olus à l’action. L’esprit d’équipe doit remplacer l’ esprit de parti. 10. Les plus grands obstacles à la rénovation de la
81 action. L’esprit d’équipe doit remplacer l’esprit de parti. 10. Les plus grands obstacles à la rénovation de la Suisse so
82 t d’équipe doit remplacer l’esprit de parti. 10. Les plus grands obstacles à la rénovation de la Suisse sont : d’une part,
83 esprit de parti. 10. Les plus grands obstacles à la rénovation de la Suisse sont : d’une part, le défaut de responsabilit
84 i. 10. Les plus grands obstacles à la rénovation de la Suisse sont : d’une part, le défaut de responsabilité personnelle
85 10. Les plus grands obstacles à la rénovation de la Suisse sont : d’une part, le défaut de responsabilité personnelle à t
86 s à la rénovation de la Suisse sont : d’une part, le défaut de responsabilité personnelle à tous les degrés du pouvoir ; d
87 ovation de la Suisse sont : d’une part, le défaut de responsabilité personnelle à tous les degrés du pouvoir ; d’autre par
88 t, le défaut de responsabilité personnelle à tous les degrés du pouvoir ; d’autre part, le défaut d’organisation et de disc
89 elle à tous les degrés du pouvoir ; d’autre part, le défaut d’organisation et de discipline dans les efforts de la jeuness
90 s les degrés du pouvoir ; d’autre part, le défaut d’ organisation et de discipline dans les efforts de la jeunesse. De cett
91 uvoir ; d’autre part, le défaut d’organisation et de discipline dans les efforts de la jeunesse. De cette situation découl
92 t, le défaut d’organisation et de discipline dans les efforts de la jeunesse. De cette situation découlaient logiquement le
93 d’organisation et de discipline dans les efforts de la jeunesse. De cette situation découlaient logiquement les grandes l
94 organisation et de discipline dans les efforts de la jeunesse. De cette situation découlaient logiquement les grandes lign
95 et de discipline dans les efforts de la jeunesse. De cette situation découlaient logiquement les grandes lignes d’une acti
96 nesse. De cette situation découlaient logiquement les grandes lignes d’une action nécessaire et urgente. Restait à lui donn
97 uation découlaient logiquement les grandes lignes d’ une action nécessaire et urgente. Restait à lui donner un organe d’act
98 ssaire et urgente. Restait à lui donner un organe d’ action. Les événements actuels vont vite. Il s’agit de les précéder. U
99 urgente. Restait à lui donner un organe d’action. Les événements actuels vont vite. Il s’agit de les précéder. Un rythme ac
100 tion. Les événements actuels vont vite. Il s’agit de les précéder. Un rythme accéléré d’actions et de décisions est la con
101 n. Les événements actuels vont vite. Il s’agit de les précéder. Un rythme accéléré d’actions et de décisions est la conditi
102 te. Il s’agit de les précéder. Un rythme accéléré d’ actions et de décisions est la condition primordiale de toute défense
103 de les précéder. Un rythme accéléré d’actions et de décisions est la condition primordiale de toute défense efficace du p
104 Un rythme accéléré d’actions et de décisions est la condition primordiale de toute défense efficace du pays. C’est pourqu
105 ions et de décisions est la condition primordiale de toute défense efficace du pays. C’est pourquoi, au lendemain des pris
106 du pays. C’est pourquoi, au lendemain des prises de contact préalables organisées entre diverses personnalités qu’on pouv
107 supposer sympathiques en principe à un mouvement de ce genre, les éléments les plus jeunes qui avaient participé à ces re
108 pathiques en principe à un mouvement de ce genre, les éléments les plus jeunes qui avaient participé à ces rencontres fonda
109 principe à un mouvement de ce genre, les éléments les plus jeunes qui avaient participé à ces rencontres fondaient entre eu
110 pé à ces rencontres fondaient entre eux un comité d’ action, adoptaient le nom de Ligue du Gothard, fixaient les cadres de
111 ondaient entre eux un comité d’action, adoptaient le nom de Ligue du Gothard, fixaient les cadres de l’organisation et pub
112 t entre eux un comité d’action, adoptaient le nom de Ligue du Gothard, fixaient les cadres de l’organisation et publiaient
113 , adoptaient le nom de Ligue du Gothard, fixaient les cadres de l’organisation et publiaient un premier manifeste, suivi pe
114 t le nom de Ligue du Gothard, fixaient les cadres de l’organisation et publiaient un premier manifeste, suivi peu de jours
115 e nom de Ligue du Gothard, fixaient les cadres de l’ organisation et publiaient un premier manifeste, suivi peu de jours ap
116 nt un premier manifeste, suivi peu de jours après de principes et d’un plan d’action, le tout inséré dans un bon nombre de
117 nifeste, suivi peu de jours après de principes et d’ un plan d’action, le tout inséré dans un bon nombre de journaux suisse
118 uivi peu de jours après de principes et d’un plan d’ action, le tout inséré dans un bon nombre de journaux suisses de toute
119 e jours après de principes et d’un plan d’action, le tout inséré dans un bon nombre de journaux suisses de toutes tendance
120 plan d’action, le tout inséré dans un bon nombre de journaux suisses de toutes tendances. Ces publications — appuyées par
121 out inséré dans un bon nombre de journaux suisses de toutes tendances. Ces publications — appuyées par un certain nombre d
122 Ces publications — appuyées par un certain nombre de signatures d’aînés qui voulurent bien jouer le rôle de parrains — rep
123 ns — appuyées par un certain nombre de signatures d’ aînés qui voulurent bien jouer le rôle de parrains — représentaient l’
124 t bien jouer le rôle de parrains — représentaient l’ acte de naissance plutôt que le programme définitif de la Ligue.
125 jouer le rôle de parrains — représentaient l’acte de naissance plutôt que le programme définitif de la Ligue.
126 s — représentaient l’acte de naissance plutôt que le programme définitif de la Ligue.
127 te de naissance plutôt que le programme définitif de la Ligue.
128 de naissance plutôt que le programme définitif de la Ligue.
2 1940, Qu’est-ce que la Ligue du Gothard ? (1940). II. Le symbole du Gothard
129 II. Le symbole du Gothard « Bastion naturel de la Suisse, cœur de l’Europe
130 II. Le symbole du Gothard « Bastion naturel de la Suisse, cœur de l’Europe et limite des races, le Gothard est le gr
131 II. Le symbole du Gothard « Bastion naturel de la Suisse, cœur de l’Europe et limite des races, le Gothard est le grand
132 du Gothard « Bastion naturel de la Suisse, cœur de l’Europe et limite des races, le Gothard est le grand symbole autour
133 Gothard « Bastion naturel de la Suisse, cœur de l’ Europe et limite des races, le Gothard est le grand symbole autour duq
134 la Suisse, cœur de l’Europe et limite des races, le Gothard est le grand symbole autour duquel tous les Confédérés peuven
135 r de l’Europe et limite des races, le Gothard est le grand symbole autour duquel tous les Confédérés peuvent s’unir dans l
136 e Gothard est le grand symbole autour duquel tous les Confédérés peuvent s’unir dans leurs diversités », disait notre premi
137 versités », disait notre premier appel. En effet, le Gothard est à la fois la principale réalité physique sur quoi se fond
138 premier appel. En effet, le Gothard est à la fois la principale réalité physique sur quoi se fonde notre défense, et le gr
139 lité physique sur quoi se fonde notre défense, et le grand signe de notre mission. Sur ce rocher se fonde l’édifice d’un É
140 ur quoi se fonde notre défense, et le grand signe de notre mission. Sur ce rocher se fonde l’édifice d’un État six fois sé
141 nd signe de notre mission. Sur ce rocher se fonde l’ édifice d’un État six fois séculaire. Aucun peuple en Europe ne peut s
142 e notre mission. Sur ce rocher se fonde l’édifice d’ un État six fois séculaire. Aucun peuple en Europe ne peut se prévaloi
143 aire. Aucun peuple en Europe ne peut se prévaloir d’ un pareil symbole national, qui se trouve être en même temps pareille
144 même temps pareille sauvegarde militaire. Adopter le nom du Gothard, c’était déjà tout un programme : double programme de
145 c’était déjà tout un programme : double programme de défense à tout prix et de fidélité à une mission européenne et créatr
146 amme : double programme de défense à tout prix et de fidélité à une mission européenne et créatrice. Le Gothard, invincibl
147 e fidélité à une mission européenne et créatrice. Le Gothard, invincible bastion : c’est l’héritage suisse qu’il s’agit de
148 créatrice. Le Gothard, invincible bastion : c’est l’ héritage suisse qu’il s’agit de maintenir contre la menace étrangère.
149 le bastion : c’est l’héritage suisse qu’il s’agit de maintenir contre la menace étrangère. Le Gothard, croix de fleuves et
150 ’héritage suisse qu’il s’agit de maintenir contre la menace étrangère. Le Gothard, croix de fleuves et carrefour de cultur
151 l s’agit de maintenir contre la menace étrangère. Le Gothard, croix de fleuves et carrefour de cultures : c’est le symbole
152 maintenir contre la menace étrangère. Le Gothard, croix de fleuves et carrefour de cultures : c’est le symbole d’une mission
153 nir contre la menace étrangère. Le Gothard, croix de fleuves et carrefour de cultures : c’est le symbole d’une mission méd
154 angère. Le Gothard, croix de fleuves et carrefour de cultures : c’est le symbole d’une mission médiatrice et d’un esprit d
155 croix de fleuves et carrefour de cultures : c’est le symbole d’une mission médiatrice et d’un esprit de collaboration qui
156 euves et carrefour de cultures : c’est le symbole d’ une mission médiatrice et d’un esprit de collaboration qui constituent
157 es : c’est le symbole d’une mission médiatrice et d’ un esprit de collaboration qui constituent nos raisons d’être, nos mei
158 e symbole d’une mission médiatrice et d’un esprit de collaboration qui constituent nos raisons d’être, nos meilleures forc
159 prit de collaboration qui constituent nos raisons d’ être, nos meilleures forces, notre grande espérance. C’est au pied du
160 ce. C’est au pied du Gothard dont elles gardaient les cols que les premières communes des Waldstätten conclurent leur allia
161 lurent leur alliance perpétuelle. Historiquement, le Gothard représente tout un passé de solidarité confédérale, d’esprit
162 storiquement, le Gothard représente tout un passé de solidarité confédérale, d’esprit communautaire, de libertés civiques,
163 présente tout un passé de solidarité confédérale, d’ esprit communautaire, de libertés civiques, — tout un passé qui nous p
164 e solidarité confédérale, d’esprit communautaire, de libertés civiques, — tout un passé qui nous parle aujourd’hui le lang
165 iques, — tout un passé qui nous parle aujourd’hui le langage le plus actuel, et nous indique les voies de notre avenir.
166 ut un passé qui nous parle aujourd’hui le langage le plus actuel, et nous indique les voies de notre avenir.
167 rd’hui le langage le plus actuel, et nous indique les voies de notre avenir.
168 langage le plus actuel, et nous indique les voies de notre avenir.
3 1940, Qu’est-ce que la Ligue du Gothard ? (1940). III. Organisation de la Ligue
169 III. Organisation de la Ligue « Il est temps que les bonnes volontés deviennent une volo
170 III. Organisation de la Ligue « Il est temps que les bonnes volontés deviennent une volonté
171 II. Organisation de la Ligue « Il est temps que les bonnes volontés deviennent une volonté commune », disait encore le pr
172 nté commune », disait encore le premier Manifeste de la Ligue. Or, une volonté commune suppose en premier lieu une organis
173 commune », disait encore le premier Manifeste de la Ligue. Or, une volonté commune suppose en premier lieu une organisati
174 commune suppose en premier lieu une organisation. Le problème de l’organisation des forces jeunes du pays doit être mis au
175 ose en premier lieu une organisation. Le problème de l’organisation des forces jeunes du pays doit être mis au premier pla
176 en premier lieu une organisation. Le problème de l’ organisation des forces jeunes du pays doit être mis au premier plan d
177 rces jeunes du pays doit être mis au premier plan de notre vie politique d’aujourd’hui. Si l’on veut éviter des troubles r
178 t être mis au premier plan de notre vie politique d’ aujourd’hui. Si l’on veut éviter des troubles révolutionnaires — et il
179 ier plan de notre vie politique d’aujourd’hui. Si l’ on veut éviter des troubles révolutionnaires — et il faut à tout prix
180 roubles révolutionnaires — et il faut à tout prix les éviter dans la situation présente — le seul moyen de rénover le pays,
181 onnaires — et il faut à tout prix les éviter dans la situation présente — le seul moyen de rénover le pays, c’est de s’app
182 tout prix les éviter dans la situation présente — le seul moyen de rénover le pays, c’est de s’appuyer sur les groupes exi
183 éviter dans la situation présente — le seul moyen de rénover le pays, c’est de s’appuyer sur les groupes existants, et de
184 la situation présente — le seul moyen de rénover le pays, c’est de s’appuyer sur les groupes existants, et de coordonner
185 résente — le seul moyen de rénover le pays, c’est de s’appuyer sur les groupes existants, et de coordonner leurs efforts.
186 moyen de rénover le pays, c’est de s’appuyer sur les groupes existants, et de coordonner leurs efforts. Notre première act
187 c’est de s’appuyer sur les groupes existants, et de coordonner leurs efforts. Notre première action a donc été de réunir
188 r leurs efforts. Notre première action a donc été de réunir des dirigeants ou militants de tous les groupes et de provoque
189 a donc été de réunir des dirigeants ou militants de tous les groupes et de provoquer des contacts personnels, préparant l
190 été de réunir des dirigeants ou militants de tous les groupes et de provoquer des contacts personnels, préparant le terrain
191 es dirigeants ou militants de tous les groupes et de provoquer des contacts personnels, préparant le terrain pour des ente
192 t de provoquer des contacts personnels, préparant le terrain pour des ententes plus larges ou pour certaines actions préci
193 aines actions précises. Depuis quelques semaines, les rencontres se sont multipliées entre représentants et des bases d’act
194 sont multipliées entre représentants et des bases d’ action commune ont été posées dans plusieurs cantons. Des équipes loca
195 osées dans plusieurs cantons. Des équipes locales de la Ligue se sont constituées afin de pousser ce travail. On y trouve
196 es dans plusieurs cantons. Des équipes locales de la Ligue se sont constituées afin de pousser ce travail. On y trouve mêl
197 y trouve mêlés en des proportions diverses, selon les cantons, syndicalistes et corporatistes, membres du groupe d’Oxford e
198 syndicalistes et corporatistes, membres du groupe d’ Oxford et des groupes Esprit , « Éléphants » (de la Ligue des sans-su
199 d’Oxford et des groupes Esprit , « Éléphants » ( de la Ligue des sans-subventions), officiers, indépendants, coopérateurs
200 Oxford et des groupes Esprit , « Éléphants » (de la Ligue des sans-subventions), officiers, indépendants, coopérateurs, u
201 n », etc. Une chose doit être nettement établie : la Ligue n’entend pas créer de petits parlements de groupes, mais des éq
202 e nettement établie : la Ligue n’entend pas créer de petits parlements de groupes, mais des équipes de travail. Ce n’est p
203 la Ligue n’entend pas créer de petits parlements de groupes, mais des équipes de travail. Ce n’est pas en vain que nos Pr
204 de petits parlements de groupes, mais des équipes de travail. Ce n’est pas en vain que nos Principes annonçaient des métho
205 des méthodes neuves. Il ne s’agit plus désormais de « doser » des tendances, mais d’unir des personnes. Nous ne demandons
206 t plus désormais de « doser » des tendances, mais d’ unir des personnes. Nous ne demandons pas aux groupes existants de con
207 nnes. Nous ne demandons pas aux groupes existants de conclure des traités théoriques et des compromis sans lendemain, mais
208 ns lendemain, mais nous donnons à leurs militants la possibilité de nouer des liens personnels. Nous ne discutons pas les
209 ais nous donnons à leurs militants la possibilité de nouer des liens personnels. Nous ne discutons pas les formules vides
210 nouer des liens personnels. Nous ne discutons pas les formules vides d’un quelconque programme de conciliation, mais nous f
211 sonnels. Nous ne discutons pas les formules vides d’ un quelconque programme de conciliation, mais nous fixons des buts d’a
212 pas les formules vides d’un quelconque programme de conciliation, mais nous fixons des buts d’action immédiate. Nous ne d
213 gramme de conciliation, mais nous fixons des buts d’ action immédiate. Nous ne demandons pas la fusion des groupes qui repr
214 es buts d’action immédiate. Nous ne demandons pas la fusion des groupes qui représentent le pays réel et ses nécessaires d
215 andons pas la fusion des groupes qui représentent le pays réel et ses nécessaires diversités, mais nous voulons la fédérat
216 et ses nécessaires diversités, mais nous voulons la fédération de leurs éléments les plus vivants. Rien ne se fera sans
217 aires diversités, mais nous voulons la fédération de leurs éléments les plus vivants. Rien ne se fera sans confiance réci
218 mais nous voulons la fédération de leurs éléments les plus vivants. Rien ne se fera sans confiance réciproque. Or la confi
219 s. Rien ne se fera sans confiance réciproque. Or la confiance ne naît pas de dosages et ne se noue pas à coups de paragra
220 confiance réciproque. Or la confiance ne naît pas de dosages et ne se noue pas à coups de paragraphes. La vraie confiance
221 ne naît pas de dosages et ne se noue pas à coups de paragraphes. La vraie confiance naît de la lutte en commun pour un id
222 dosages et ne se noue pas à coups de paragraphes. La vraie confiance naît de la lutte en commun pour un idéal entraînant.
223 s à coups de paragraphes. La vraie confiance naît de la lutte en commun pour un idéal entraînant. Enfin, nous sommes prêts
224 coups de paragraphes. La vraie confiance naît de la lutte en commun pour un idéal entraînant. Enfin, nous sommes prêts à
225 înant. Enfin, nous sommes prêts à accueillir tous les isolés, tous ceux que la « politique » déçoit, mais que le sort du pa
226 prêts à accueillir tous les isolés, tous ceux que la « politique » déçoit, mais que le sort du pays préoccupe. Qu’ils entr
227 , tous ceux que la « politique » déçoit, mais que le sort du pays préoccupe. Qu’ils entrent si possible dans un groupe déj
228 ossible dans un groupe déjà existant : car, c’est la force de chaque groupe particulier qui assurera la force de la fédéra
229 ans un groupe déjà existant : car, c’est la force de chaque groupe particulier qui assurera la force de la fédération. Sin
230 a force de chaque groupe particulier qui assurera la force de la fédération. Sinon nous les rassemblerons, par cantons, so
231 e chaque groupe particulier qui assurera la force de la fédération. Sinon nous les rassemblerons, par cantons, sous l’égid
232 haque groupe particulier qui assurera la force de la fédération. Sinon nous les rassemblerons, par cantons, sous l’égide d
233 ui assurera la force de la fédération. Sinon nous les rassemblerons, par cantons, sous l’égide de notre équipe locale. La f
234 . Sinon nous les rassemblerons, par cantons, sous l’ égide de notre équipe locale. La fédération des équipes cantonales d’u
235 nous les rassemblerons, par cantons, sous l’égide de notre équipe locale. La fédération des équipes cantonales d’une part,
236 par cantons, sous l’égide de notre équipe locale. La fédération des équipes cantonales d’une part, et des représentants de
237 ésentants des groupes d’autre part, a pour organe de coordination et de direction générale un directoire d’une dizaine de
238 es d’autre part, a pour organe de coordination et de direction générale un directoire d’une dizaine de membres. Nos princi
239 ordination et de direction générale un directoire d’ une dizaine de membres. Nos principes d’action sont les suivants : cam
240 de direction générale un directoire d’une dizaine de membres. Nos principes d’action sont les suivants : camaraderie, soli
241 irectoire d’une dizaine de membres. Nos principes d’ action sont les suivants : camaraderie, solidarité pratique, engagemen
242 e dizaine de membres. Nos principes d’action sont les suivants : camaraderie, solidarité pratique, engagement et responsabi
243 , engagement et responsabilité personnelle à tous les degrés, sélection par l’action seule, initiative locale — plutôt se t
244 lité personnelle à tous les degrés, sélection par l’ action seule, initiative locale — plutôt se tromper une fois que ne ri
245 es. Suggérer avant, critiquer après, mais pendant l’ action : obéir. Ainsi l’organisation de la Ligue correspond à la fois
246 iquer après, mais pendant l’action : obéir. Ainsi l’ organisation de la Ligue correspond à la fois à la tradition fédéralis
247 is pendant l’action : obéir. Ainsi l’organisation de la Ligue correspond à la fois à la tradition fédéraliste de notre Éta
248 pendant l’action : obéir. Ainsi l’organisation de la Ligue correspond à la fois à la tradition fédéraliste de notre État e
249 l’organisation de la Ligue correspond à la fois à la tradition fédéraliste de notre État et à l’esprit nouveau qui doit an
250 e correspond à la fois à la tradition fédéraliste de notre État et à l’esprit nouveau qui doit animer notre action civique
251 ois à la tradition fédéraliste de notre État et à l’ esprit nouveau qui doit animer notre action civique.
4 1940, Qu’est-ce que la Ligue du Gothard ? (1940). IV. La Ligue du Gothard sera-t-elle un parti ?
252 IV. La Ligue du Gothard sera-t-elle un parti ? Ceux qui croient que nous e
253  ? Ceux qui croient que nous entendons déclarer la guerre aux partis, nous reprochent en même temps de vouloir en fonder
254 guerre aux partis, nous reprochent en même temps de vouloir en fonder un. Il y a là une contradiction flagrante : Si les
255 er un. Il y a là une contradiction flagrante : Si les partis reflétaient l’opinion du peuple entier, nous aurions le droit,
256 ntradiction flagrante : Si les partis reflétaient l’ opinion du peuple entier, nous aurions le droit, nous aussi, d’exprime
257 létaient l’opinion du peuple entier, nous aurions le droit, nous aussi, d’exprimer nos idées par ce moyen, et les formatio
258 peuple entier, nous aurions le droit, nous aussi, d’ exprimer nos idées par ce moyen, et les formations existantes auraient
259 nous aussi, d’exprimer nos idées par ce moyen, et les formations existantes auraient le devoir d’accepter notre concurrence
260 r ce moyen, et les formations existantes auraient le devoir d’accepter notre concurrence. Mais nous pensons que les partis
261 , et les formations existantes auraient le devoir d’ accepter notre concurrence. Mais nous pensons que les partis, seuls, n
262 accepter notre concurrence. Mais nous pensons que les partis, seuls, ne sont plus suffisamment représentatifs de la communa
263 , seuls, ne sont plus suffisamment représentatifs de la communauté nationale ! Nous déclarons donc sans équivoque que nous
264 euls, ne sont plus suffisamment représentatifs de la communauté nationale ! Nous déclarons donc sans équivoque que nous ne
265 s fonder un parti de plus, mais rassembler toutes les forces vivantes du pays. La Ligue du Gothard veut être avant tout une
266 is rassembler toutes les forces vivantes du pays. La Ligue du Gothard veut être avant tout une activité. Elle compte sur l
267 eut être avant tout une activité. Elle compte sur le travail d’équipes disciplinées, non sur l’agitation des masses inorga
268 ant tout une activité. Elle compte sur le travail d’ équipes disciplinées, non sur l’agitation des masses inorganisées. Ell
269 te sur le travail d’équipes disciplinées, non sur l’ agitation des masses inorganisées. Elle donne à chacun de ses membres
270 tion des masses inorganisées. Elle donne à chacun de ses membres des tâches précises. Elle n’a que faire de citoyens dont
271 s membres des tâches précises. Elle n’a que faire de citoyens dont la seule participation à la vie nationale consiste à se
272 hes précises. Elle n’a que faire de citoyens dont la seule participation à la vie nationale consiste à se rendre aux urnes
273 e faire de citoyens dont la seule participation à la vie nationale consiste à se rendre aux urnes une fois l’an — encore s
274 nationale consiste à se rendre aux urnes une fois l’ an — encore s’ils s’y rendent ! — ni des girouettes qui tournent au gr
275 rendent ! — ni des girouettes qui tournent au gré de tous les vents. Nous ne voulons pas nous lier, comme tant d’autres, à
276 ! — ni des girouettes qui tournent au gré de tous les vents. Nous ne voulons pas nous lier, comme tant d’autres, à un progr
277 ter nos efforts sur des points définis, par ordre d’ urgence. C’est pourquoi nous ne partons pas d’une utopie sur le papier
278 dre d’urgence. C’est pourquoi nous ne partons pas d’ une utopie sur le papier, mais d’un groupement de volontés personnelle
279 est pourquoi nous ne partons pas d’une utopie sur le papier, mais d’un groupement de volontés personnelles. De la confianc
280 s ne partons pas d’une utopie sur le papier, mais d’ un groupement de volontés personnelles. De la confiance née de l’espri
281 d’une utopie sur le papier, mais d’un groupement de volontés personnelles. De la confiance née de l’esprit d’équipe et de
282 r, mais d’un groupement de volontés personnelles. De la confiance née de l’esprit d’équipe et de la lutte poursuivie en co
283 mais d’un groupement de volontés personnelles. De la confiance née de l’esprit d’équipe et de la lutte poursuivie en commu
284 ent de volontés personnelles. De la confiance née de l’esprit d’équipe et de la lutte poursuivie en commun se dégageront n
285 de volontés personnelles. De la confiance née de l’ esprit d’équipe et de la lutte poursuivie en commun se dégageront natu
286 tés personnelles. De la confiance née de l’esprit d’ équipe et de la lutte poursuivie en commun se dégageront naturellement
287 lles. De la confiance née de l’esprit d’équipe et de la lutte poursuivie en commun se dégageront naturellement les directi
288 s. De la confiance née de l’esprit d’équipe et de la lutte poursuivie en commun se dégageront naturellement les directives
289 poursuivie en commun se dégageront naturellement les directives d’une action à plus longue échéance.
290 commun se dégageront naturellement les directives d’ une action à plus longue échéance.
5 1940, Qu’est-ce que la Ligue du Gothard ? (1940). V. Des hommes nouveaux !
291 r aux commandes alors qu’ils n’ont pas su prévoir les difficultés actuelles. Hommes consciencieux souvent, mais qui se voie
292 sciencieux souvent, mais qui se voient contraints d’ improviser, faute d’avoir prévu. Il y a des hommes que la routine, ou
293 mais qui se voient contraints d’improviser, faute d’ avoir prévu. Il y a des hommes que la routine, ou la rancune, empêchen
294 viser, faute d’avoir prévu. Il y a des hommes que la routine, ou la rancune, empêchent de changer d’attitude, quelle que s
295 avoir prévu. Il y a des hommes que la routine, ou la rancune, empêchent de changer d’attitude, quelle que soit leur bonne
296 s hommes que la routine, ou la rancune, empêchent de changer d’attitude, quelle que soit leur bonne volonté. Il y a des dé
297 e la routine, ou la rancune, empêchent de changer d’ attitude, quelle que soit leur bonne volonté. Il y a des députés et de
298 essus tout qu’une union nouvelle se fonde, et que l’ on « jette par-dessus bord » — comme l’écrit un d’entre eux — « tout c
299 de, et que l’on « jette par-dessus bord » — comme l’ écrit un d’entre eux — « tout ce qui faisait l’objet de leurs controve
300 me l’écrit un d’entre eux — « tout ce qui faisait l’ objet de leurs controverses ». Nous demandons qu’on les mette au bénéf
301 it un d’entre eux — « tout ce qui faisait l’objet de leurs controverses ». Nous demandons qu’on les mette au bénéfice de l
302 jet de leurs controverses ». Nous demandons qu’on les mette au bénéfice de la retraite. Nous appelons des hommes nouveaux.
303 ses ». Nous demandons qu’on les mette au bénéfice de la retraite. Nous appelons des hommes nouveaux. Des hommes qui ont fa
304  ». Nous demandons qu’on les mette au bénéfice de la retraite. Nous appelons des hommes nouveaux. Des hommes qui ont fait
305 lons des hommes nouveaux. Des hommes qui ont fait la preuve de leur lucidité. Des hommes qui ont su prévoir la situation p
306 ommes nouveaux. Des hommes qui ont fait la preuve de leur lucidité. Des hommes qui ont su prévoir la situation présente. D
307 e de leur lucidité. Des hommes qui ont su prévoir la situation présente. Des hommes qui ne se sont pas compromis dans la c
308 nte. Des hommes qui ne se sont pas compromis dans la cuisine de certaines factions, de certains fronts. Des hommes qui dés
309 mmes qui ne se sont pas compromis dans la cuisine de certaines factions, de certains fronts. Des hommes qui désirent une c
310 compromis dans la cuisine de certaines factions, de certains fronts. Des hommes qui désirent une collaboration sans arriè
311 ration sans arrière-pensée avec leurs adversaires d’ hier. Des hommes qui mettent l’intérêt national au-dessus des intérêts
312 leurs adversaires d’hier. Des hommes qui mettent l’ intérêt national au-dessus des intérêts d’un trust ou d’une classe, — 
313 mettent l’intérêt national au-dessus des intérêts d’ un trust ou d’une classe, — et qui le prouvent sans équivoque. — Un ho
314 rêt national au-dessus des intérêts d’un trust ou d’ une classe, — et qui le prouvent sans équivoque. — Un homme nouveau, c
315 des intérêts d’un trust ou d’une classe, — et qui le prouvent sans équivoque. — Un homme nouveau, ce n’est pas forcément u
316 homme, mais c’est quelqu’un qui se montre capable de prendre le rythme exigé par l’époque.
317 c’est quelqu’un qui se montre capable de prendre le rythme exigé par l’époque.
318 se montre capable de prendre le rythme exigé par l’ époque.
6 1940, Qu’est-ce que la Ligue du Gothard ? (1940). VI. Que faire tout de suite ?
319 veaux, à ces équipes, quels buts proposons-nous ? La défense de la Suisse tout d’abord. Et en même temps, car l’un ne va p
320 quipes, quels buts proposons-nous ? La défense de la Suisse tout d’abord. Et en même temps, car l’un ne va pas sans l’autr
321 t en même temps, car l’un ne va pas sans l’autre, la rénovation de nos méthodes et de certaines de nos institutions : quoi
322 s, car l’un ne va pas sans l’autre, la rénovation de nos méthodes et de certaines de nos institutions : quoi qu’en dise ce
323 as sans l’autre, la rénovation de nos méthodes et de certaines de nos institutions : quoi qu’en dise certaine presse, la S
324 re, la rénovation de nos méthodes et de certaines de nos institutions : quoi qu’en dise certaine presse, la Suisse mourra
325 s institutions : quoi qu’en dise certaine presse, la Suisse mourra si elle se borne à se féliciter de son statut actuel. N
326 la Suisse mourra si elle se borne à se féliciter de son statut actuel. Nous demandons à ceux qui veulent entrer dans notr
327 s à ceux qui veulent entrer dans notre Ligue : 1. De propager nos idées dans leur groupe et de vivre personnellement nos p
328 ue : 1. De propager nos idées dans leur groupe et de vivre personnellement nos principes. 2. De travailler, là où ils sont
329 upe et de vivre personnellement nos principes. 2. De travailler, là où ils sont, à la réconciliation effective des classes
330 os principes. 2. De travailler, là où ils sont, à la réconciliation effective des classes, qui suppose des réformes essent
331 elles et un changement profond dans nos habitudes de pensée économiques et sociales : l’homme et son travail passent avant
332 nos habitudes de pensée économiques et sociales : l’ homme et son travail passent avant le profit. 3. D’obéir activement au
333 t sociales : l’homme et son travail passent avant le profit. 3. D’obéir activement aux directives qui seront données soit
334 ’homme et son travail passent avant le profit. 3. D’ obéir activement aux directives qui seront données soit par l’organisa
335 vement aux directives qui seront données soit par l’ organisation cantonale, soit par le directoire de la Ligue. On nous di
336 nnées soit par l’organisation cantonale, soit par le directoire de la Ligue. On nous dit : Que ferez-vous ? Il est dangere
337 l’organisation cantonale, soit par le directoire de la Ligue. On nous dit : Que ferez-vous ? Il est dangereux de parler d
338 organisation cantonale, soit par le directoire de la Ligue. On nous dit : Que ferez-vous ? Il est dangereux de parler de l
339 . On nous dit : Que ferez-vous ? Il est dangereux de parler de l’action. L’action se fait. Néanmoins pour satisfaire la cu
340 dit : Que ferez-vous ? Il est dangereux de parler de l’action. L’action se fait. Néanmoins pour satisfaire la curiosité de
341  : Que ferez-vous ? Il est dangereux de parler de l’ action. L’action se fait. Néanmoins pour satisfaire la curiosité des h
342 ez-vous ? Il est dangereux de parler de l’action. L’ action se fait. Néanmoins pour satisfaire la curiosité des hésitants,
343 tion. L’action se fait. Néanmoins pour satisfaire la curiosité des hésitants, quelques points peuvent être précisés à titr
344 ts, quelques points peuvent être précisés à titre d’ exemples. Parmi les tâches immédiates, certaines sont du ressort de l’
345 s peuvent être précisés à titre d’exemples. Parmi les tâches immédiates, certaines sont du ressort de l’action personnelle
346 les tâches immédiates, certaines sont du ressort de l’action personnelle de chaque ligueur, ainsi : organisation de group
347 s tâches immédiates, certaines sont du ressort de l’ action personnelle de chaque ligueur, ainsi : organisation de groupes
348 certaines sont du ressort de l’action personnelle de chaque ligueur, ainsi : organisation de groupes locaux (dans le canto
349 rsonnelle de chaque ligueur, ainsi : organisation de groupes locaux (dans le canton, la commune, l’entreprise) ; renseigne
350 eur, ainsi : organisation de groupes locaux (dans le canton, la commune, l’entreprise) ; renseignements et enquêtes ; lutt
351 : organisation de groupes locaux (dans le canton, la commune, l’entreprise) ; renseignements et enquêtes ; lutte contre le
352 on de groupes locaux (dans le canton, la commune, l’ entreprise) ; renseignements et enquêtes ; lutte contre le défaitisme
353 rise) ; renseignements et enquêtes ; lutte contre le défaitisme et la propagande étrangère dans les propos, les actions ou
354 ments et enquêtes ; lutte contre le défaitisme et la propagande étrangère dans les propos, les actions ou les écrits ; pro
355 tre le défaitisme et la propagande étrangère dans les propos, les actions ou les écrits ; propagande en faveur de la défens
356 tisme et la propagande étrangère dans les propos, les actions ou les écrits ; propagande en faveur de la défense nationale
357 pagande étrangère dans les propos, les actions ou les écrits ; propagande en faveur de la défense nationale à tout prix aut
358 s actions ou les écrits ; propagande en faveur de la défense nationale à tout prix autour du bastion du Gothard ; études e
359 ard ; études et projets techniques ; contact avec la presse ; etc., etc. D’autres objectifs immédiats ne peuvent être atte
360 ectifs immédiats ne peuvent être atteints que par l’ action d’un groupe local ou de la Ligue dans son ensemble, mais chacun
361 médiats ne peuvent être atteints que par l’action d’ un groupe local ou de la Ligue dans son ensemble, mais chacun peut y t
362 re atteints que par l’action d’un groupe local ou de la Ligue dans son ensemble, mais chacun peut y travailler à sa manièr
363 atteints que par l’action d’un groupe local ou de la Ligue dans son ensemble, mais chacun peut y travailler à sa manière,
364 acun peut y travailler à sa manière, en préparant le terrain dans son rayon, entre autres : lutte contre le chômage dans l
365 rrain dans son rayon, entre autres : lutte contre le chômage dans le cadre des entreprises et de grands travaux à créer ;
366 ayon, entre autres : lutte contre le chômage dans le cadre des entreprises et de grands travaux à créer ; organisation de
367 ontre le chômage dans le cadre des entreprises et de grands travaux à créer ; organisation de la profession non par l’État
368 rises et de grands travaux à créer ; organisation de la profession non par l’État, mais par les syndicats ouvriers et patr
369 es et de grands travaux à créer ; organisation de la profession non par l’État, mais par les syndicats ouvriers et patrona
370 x à créer ; organisation de la profession non par l’ État, mais par les syndicats ouvriers et patronaux réunis en chambres
371 isation de la profession non par l’État, mais par les syndicats ouvriers et patronaux réunis en chambres professionnelles ;
372 res professionnelles ; transformation des caisses de compensation en caisses professionnelles d’assurance-vieillesse ; dév
373 isses de compensation en caisses professionnelles d’ assurance-vieillesse ; développement du mouvement coopératif ; action
374 ent du mouvement coopératif ; action en faveur de la famille (salaire familial, lutte contre la dénatalité et contre l’alc
375 eur de la famille (salaire familial, lutte contre la dénatalité et contre l’alcoolisme) ; etc., etc. Ce n’est pas le trava
376 re familial, lutte contre la dénatalité et contre l’ alcoolisme) ; etc., etc. Ce n’est pas le travail qui manquera !
377 et contre l’alcoolisme) ; etc., etc. Ce n’est pas le travail qui manquera !
7 1940, Qu’est-ce que la Ligue du Gothard ? (1940). VII. Réformes politiques
378 re évitées, à plus ou moins longue échéance selon les cas. Il importe donc que la Ligue les prépare dès maintenant et en to
379 ongue échéance selon les cas. Il importe donc que la Ligue les prépare dès maintenant et en toute indépendance vis-à-vis d
380 éance selon les cas. Il importe donc que la Ligue les prépare dès maintenant et en toute indépendance vis-à-vis des partis
381 des influences ou même des pressions étrangères. La Suisse doit être gouvernée, et non pas seulement administrée. Le Cons
382 être gouvernée, et non pas seulement administrée. Le Conseil fédéral doit être libéré de toute préoccupation partisane. Il
383 administrée. Le Conseil fédéral doit être libéré de toute préoccupation partisane. Il doit être soulagé d’un travail admi
384 ute préoccupation partisane. Il doit être soulagé d’ un travail administratif qui ne laisse plus aux chefs de départements
385 ravail administratif qui ne laisse plus aux chefs de départements le temps de gouverner. Le président de la Confédération
386 atif qui ne laisse plus aux chefs de départements le temps de gouverner. Le président de la Confédération ne doit plus êtr
387 ne laisse plus aux chefs de départements le temps de gouverner. Le président de la Confédération ne doit plus être en même
388 aux chefs de départements le temps de gouverner. Le président de la Confédération ne doit plus être en même temps chargé
389 départements le temps de gouverner. Le président de la Confédération ne doit plus être en même temps chargé d’un départem
390 partements le temps de gouverner. Le président de la Confédération ne doit plus être en même temps chargé d’un département
391 fédération ne doit plus être en même temps chargé d’ un département. Il est contraire au bon sens qu’il soit nommé automati
392 nir compte des qualités personnelles que requiert la conduite de l’État. Le Parlement doit être réformé dans le sens d’un
393 es qualités personnelles que requiert la conduite de l’État. Le Parlement doit être réformé dans le sens d’une stricte di
394 qualités personnelles que requiert la conduite de l’ État. Le Parlement doit être réformé dans le sens d’une stricte disti
395 personnelles que requiert la conduite de l’État. Le Parlement doit être réformé dans le sens d’une stricte distinction de
396 e de l’État. Le Parlement doit être réformé dans le sens d’une stricte distinction des compétences : il est absurde qu’un
397 tat. Le Parlement doit être réformé dans le sens d’ une stricte distinction des compétences : il est absurde qu’un député
398 qu’il ne peut pas connaître professionnellement. La confusion permanente du politique et de l’économique est un danger tr
399 ellement. La confusion permanente du politique et de l’économique est un danger très grave pour notre pays ; elle a condui
400 ement. La confusion permanente du politique et de l’ économique est un danger très grave pour notre pays ; elle a conduit s
401 ; elle a conduit sous nos yeux d’autres régimes à la catastrophe. L’adjonction au Parlement d’une Chambre économique est l
402 sous nos yeux d’autres régimes à la catastrophe. L’ adjonction au Parlement d’une Chambre économique est l’une des premièr
403 gimes à la catastrophe. L’adjonction au Parlement d’ une Chambre économique est l’une des premières réformes à envisager da
404 s premières réformes à envisager dans ce domaine. Les sessions de trois semaines doivent et peuvent être réduites à quelque
405 éformes à envisager dans ce domaine. Les sessions de trois semaines doivent et peuvent être réduites à quelques jours seul
406 peuvent être réduites à quelques jours seulement. La vitalité de notre démocratie fédéraliste dépend de la vitalité des ca
407 réduites à quelques jours seulement. La vitalité de notre démocratie fédéraliste dépend de la vitalité des cantons et des
408 a vitalité de notre démocratie fédéraliste dépend de la vitalité des cantons et des communes. Celle-ci se voit menacée par
409 italité de notre démocratie fédéraliste dépend de la vitalité des cantons et des communes. Celle-ci se voit menacée par un
410 ain capitalisme anonyme et par certains abus dans le système actuel des subventions. L’organisation professionnelle et un
411 ains abus dans le système actuel des subventions. L’ organisation professionnelle et un contrôle sévère des subventions doi
412 ntrôle sévère des subventions doivent y remédier. La vitalité des cantons et des communes dépend de celle des entreprises
413 r. La vitalité des cantons et des communes dépend de celle des entreprises et des familles. Nous demandons d’une part, la
414 rises et des familles. Nous demandons d’une part, la création d’un institut de surveillance du crédit et d’un institut d’e
415 familles. Nous demandons d’une part, la création d’ un institut de surveillance du crédit et d’un institut d’enquête et de
416 s demandons d’une part, la création d’un institut de surveillance du crédit et d’un institut d’enquête et de recherche pou
417 éation d’un institut de surveillance du crédit et d’ un institut d’enquête et de recherche pour organiser l’économie du pay
418 stitut de surveillance du crédit et d’un institut d’ enquête et de recherche pour organiser l’économie du pays, d’autre par
419 veillance du crédit et d’un institut d’enquête et de recherche pour organiser l’économie du pays, d’autre part l’introduct
420 institut d’enquête et de recherche pour organiser l’ économie du pays, d’autre part l’introduction du salaire familial et l
421 e pour organiser l’économie du pays, d’autre part l’ introduction du salaire familial et la mise à l’étude de mesures légal
422 ’autre part l’introduction du salaire familial et la mise à l’étude de mesures légales pour la protection de la famille. T
423 t l’introduction du salaire familial et la mise à l’ étude de mesures légales pour la protection de la famille. Tout ceci u
424 oduction du salaire familial et la mise à l’étude de mesures légales pour la protection de la famille. Tout ceci une fois
425 lial et la mise à l’étude de mesures légales pour la protection de la famille. Tout ceci une fois de plus à titre d’exempl
426 e à l’étude de mesures légales pour la protection de la famille. Tout ceci une fois de plus à titre d’exemples, et sans pr
427 l’étude de mesures légales pour la protection de la famille. Tout ceci une fois de plus à titre d’exemples, et sans préju
428 de la famille. Tout ceci une fois de plus à titre d’ exemples, et sans préjuger des mesures que l’évolution rapide des évén
429 itre d’exemples, et sans préjuger des mesures que l’ évolution rapide des événements rendra sans doute nécessaires. Les hom
430 ide des événements rendra sans doute nécessaires. Les hommes sont plus importants que les programmes — et même que les inst
431 nécessaires. Les hommes sont plus importants que les programmes — et même que les institutions.
432 plus importants que les programmes — et même que les institutions.
8 1940, Qu’est-ce que la Ligue du Gothard ? (1940). VIII. La Ligue du Gothard vue par la presse
433 VIII. La Ligue du Gothard vue par la presse Rien ne pouvait mieux démontrer
434 VIII. La Ligue du Gothard vue par la presse Rien ne pouvait mieux démontrer la nécessité de notre Ligue
435 e par la presse Rien ne pouvait mieux démontrer la nécessité de notre Ligue que l’immense curiosité qu’elle a soulevée d
436 se Rien ne pouvait mieux démontrer la nécessité de notre Ligue que l’immense curiosité qu’elle a soulevée dans la popula
437 t mieux démontrer la nécessité de notre Ligue que l’ immense curiosité qu’elle a soulevée dans la population, et les espoir
438 e que l’immense curiosité qu’elle a soulevée dans la population, et les espoirs que sa seule annonce a réveillés. Si la pr
439 riosité qu’elle a soulevée dans la population, et les espoirs que sa seule annonce a réveillés. Si la presse, celle qui sen
440 les espoirs que sa seule annonce a réveillés. Si la presse, celle qui sent notre époque et ses métamorphoses, a montré, v
441 ses, a montré, vis-à-vis de notre mouvement, soit de l’objectivité, soit de la sympathie, certains journaux, en revanche,
442 , a montré, vis-à-vis de notre mouvement, soit de l’ objectivité, soit de la sympathie, certains journaux, en revanche, se
443 s de notre mouvement, soit de l’objectivité, soit de la sympathie, certains journaux, en revanche, se sont hâtés de satisf
444 e notre mouvement, soit de l’objectivité, soit de la sympathie, certains journaux, en revanche, se sont hâtés de satisfair
445 ie, certains journaux, en revanche, se sont hâtés de satisfaire à leur manière cette curiosité et de miner dans la mesure
446 s de satisfaire à leur manière cette curiosité et de miner dans la mesure du possible ces espoirs. Bien avant que la Ligue
447 e à leur manière cette curiosité et de miner dans la mesure du possible ces espoirs. Bien avant que la Ligue ait publié le
448 la mesure du possible ces espoirs. Bien avant que la Ligue ait publié les noms des membres de sa direction provisoire et d
449 e ces espoirs. Bien avant que la Ligue ait publié les noms des membres de sa direction provisoire et des signataires de son
450 vant que la Ligue ait publié les noms des membres de sa direction provisoire et des signataires de son manifeste, des arti
451 res de sa direction provisoire et des signataires de son manifeste, des articles inspirés par quelques politiciens apeurés
452 e Monsieur X ou Monsieur Y étaient « évidemment » les « meneurs du jeu ». C’est ainsi que l’on a prétendu simultanément que
453 demment » les « meneurs du jeu ». C’est ainsi que l’ on a prétendu simultanément que la Ligue était « payée » par les deux
454 C’est ainsi que l’on a prétendu simultanément que la Ligue était « payée » par les deux partis belligérants, par le grand
455 du simultanément que la Ligue était « payée » par les deux partis belligérants, par le grand patronat, par les « marxistes 
456 t « payée » par les deux partis belligérants, par le grand patronat, par les « marxistes », par la Migros (dont elle n’éta
457 x partis belligérants, par le grand patronat, par les « marxistes », par la Migros (dont elle n’était « évidemment » qu’une
458 par le grand patronat, par les « marxistes », par la Migros (dont elle n’était « évidemment » qu’une filiale), par la Ligu
459 elle n’était « évidemment » qu’une filiale), par la Ligue des sans-subventions, par les groupes d’Oxford, par les compagn
460 filiale), par la Ligue des sans-subventions, par les groupes d’Oxford, par les compagnies d’assurance, etc. Ces messieurs
461 ar la Ligue des sans-subventions, par les groupes d’ Oxford, par les compagnies d’assurance, etc. Ces messieurs de certaine
462 s sans-subventions, par les groupes d’Oxford, par les compagnies d’assurance, etc. Ces messieurs de certaines rédactions n’
463 ons, par les groupes d’Oxford, par les compagnies d’ assurance, etc. Ces messieurs de certaines rédactions n’imaginent pas
464 ar les compagnies d’assurance, etc. Ces messieurs de certaines rédactions n’imaginent pas qu’un mouvement politique puisse
465 pas une minute à réfuter leurs calomnies. Lorsque les noms des fondateurs de la Ligue eurent paru, suivis des noms de perso
466 leurs calomnies. Lorsque les noms des fondateurs de la Ligue eurent paru, suivis des noms de personnalités qui déclaraien
467 urs calomnies. Lorsque les noms des fondateurs de la Ligue eurent paru, suivis des noms de personnalités qui déclaraient a
468 ndateurs de la Ligue eurent paru, suivis des noms de personnalités qui déclaraient appuyer cette initiative, telles agence
469 e initiative, telles agences politiques tentèrent de semer la confusion et le doute en annonçant que des défections retent
470 ive, telles agences politiques tentèrent de semer la confusion et le doute en annonçant que des défections retentissantes
471 ces politiques tentèrent de semer la confusion et le doute en annonçant que des défections retentissantes s’étaient « déjà
472 s’étaient « déjà » produites dans nos rangs. Or, les personnalités citées n’avaient jamais fait partie de la Ligue, quoi q
473 personnalités citées n’avaient jamais fait partie de la Ligue, quoi qu’en eussent dit, deux semaines plus tôt… ces mêmes a
474 sonnalités citées n’avaient jamais fait partie de la Ligue, quoi qu’en eussent dit, deux semaines plus tôt… ces mêmes agen
475 ences ! Un seul membre du directoire s’est séparé de nous dans cette phase préparatoire — non pas pour des divergences dan
476 préparatoire — non pas pour des divergences dans les questions de principe mais dans les questions de tactique. Nous n’avo
477 — non pas pour des divergences dans les questions de principe mais dans les questions de tactique. Nous n’avons pas voulu
478 ergences dans les questions de principe mais dans les questions de tactique. Nous n’avons pas voulu nous laisser imposer un
479 les questions de principe mais dans les questions de tactique. Nous n’avons pas voulu nous laisser imposer une organisatio
480 laisser imposer une organisation qui aurait fait de nous un parti : nous avons tenu à rester un « mouvement ».
9 1940, Qu’est-ce que la Ligue du Gothard ? (1940). IX. Premiers résultats de notre action
481 IX. Premiers résultats de notre action Mais tout ce bruit ne saurait troubler ceux sur lesque
482 les démasquent nos adversaires et nous permettent de mesurer les forces contre lesquelles tout mouvement nouveau doit lutt
483 ent nos adversaires et nous permettent de mesurer les forces contre lesquelles tout mouvement nouveau doit lutter : force d
484 uelles tout mouvement nouveau doit lutter : force d’ inertie et de routine, le plus souvent, force d’attachement à des doct
485 ouvement nouveau doit lutter : force d’inertie et de routine, le plus souvent, force d’attachement à des doctrines dépassé
486 veau doit lutter : force d’inertie et de routine, le plus souvent, force d’attachement à des doctrines dépassées ou à des
487 e d’inertie et de routine, le plus souvent, force d’ attachement à des doctrines dépassées ou à des intérêts plus ou moins
488 plus ou moins avouables, d’ailleurs compromis par l’ évolution générale, — forces négatives de défaitisme intérieur ou de p
489 omis par l’évolution générale, — forces négatives de défaitisme intérieur ou de peur. D’ores et déjà, nous pouvons constat
490 le, — forces négatives de défaitisme intérieur ou de peur. D’ores et déjà, nous pouvons constater trois résultats de notre
491 s et déjà, nous pouvons constater trois résultats de notre activité dont l’importance dépasse largement celle des malenten
492 constater trois résultats de notre activité dont l’ importance dépasse largement celle des malentendus multipliés à dessei
493 entendus multipliés à dessein autour de nous : 1. La création de la Ligue du Gothard a produit un choc salutaire sur l’opi
494 tipliés à dessein autour de nous : 1. La création de la Ligue du Gothard a produit un choc salutaire sur l’opinion suisse.
495 liés à dessein autour de nous : 1. La création de la Ligue du Gothard a produit un choc salutaire sur l’opinion suisse. El
496 Ligue du Gothard a produit un choc salutaire sur l’ opinion suisse. Elle a rendu confiance à beaucoup de citoyens, elle a
497 aître un grand espoir et dissipé certaines brumes de défaitisme. 2. La crainte de la concurrence a produit une émulation i
498 oir et dissipé certaines brumes de défaitisme. 2. La crainte de la concurrence a produit une émulation inattendue du côté
499 ipé certaines brumes de défaitisme. 2. La crainte de la concurrence a produit une émulation inattendue du côté des partis.
500 certaines brumes de défaitisme. 2. La crainte de la concurrence a produit une émulation inattendue du côté des partis. Il
501 du côté des partis. Il est incontestable que sans la Ligue, les « communautés de travail », esquissées dans divers cantons
502 s partis. Il est incontestable que sans la Ligue, les « communautés de travail », esquissées dans divers cantons n’auraient
503 ncontestable que sans la Ligue, les « communautés de travail », esquissées dans divers cantons n’auraient pas vu si tôt le
504 sées dans divers cantons n’auraient pas vu si tôt le jour. Quel que soit le scepticisme qu’on peut garder en présence de c
505 s n’auraient pas vu si tôt le jour. Quel que soit le scepticisme qu’on peut garder en présence de ces tentatives d’union «
506 e qu’on peut garder en présence de ces tentatives d’ union « par en haut », elles auront eu pour résultat positif de réveil
507 en haut », elles auront eu pour résultat positif de réveiller des préoccupations civiques, et d’accélérer certaines évolu
508 itif de réveiller des préoccupations civiques, et d’ accélérer certaines évolutions nécessaires. 3. Les rencontres préparan
509 d’accélérer certaines évolutions nécessaires. 3. Les rencontres préparant la fondation de nos groupes cantonaux ont permis
510 olutions nécessaires. 3. Les rencontres préparant la fondation de nos groupes cantonaux ont permis des prises de contact d
511 ssaires. 3. Les rencontres préparant la fondation de nos groupes cantonaux ont permis des prises de contact d’une grande i
512 on de nos groupes cantonaux ont permis des prises de contact d’une grande importance entre délégués des syndicats ouvriers
513 roupes cantonaux ont permis des prises de contact d’ une grande importance entre délégués des syndicats ouvriers de tendanc
514 importance entre délégués des syndicats ouvriers de tendances naguère opposées et délégués des syndicats patronaux. On a
515 légués des syndicats patronaux. On a senti passer le souffle d’un esprit de collaboration à la fois réaliste et vraiment n
516 syndicats patronaux. On a senti passer le souffle d’ un esprit de collaboration à la fois réaliste et vraiment national : e
517 tronaux. On a senti passer le souffle d’un esprit de collaboration à la fois réaliste et vraiment national : et c’est la p
518 raiment national : et c’est la première condition d’ une rénovation économique et sociale accomplie dans la liberté. Dès ma
519 e rénovation économique et sociale accomplie dans la liberté. Dès maintenant, notre confiance peut se fonder sur quelques
520 fonder sur quelques faits concrets autant que sur la certitude que le pays attendait notre action. Certes, nous n’en somme
521 es faits concrets autant que sur la certitude que le pays attendait notre action. Certes, nous n’en sommes qu’aux premiers
522 x premiers pas, mais c’étaient ceux qui coûtaient le plus ! Notre première victoire a été sur nous-mêmes, sur un passé de
523 mière victoire a été sur nous-mêmes, sur un passé de controverses et de coupable ignorance mutuelle. Notre amitié nouvelle
524 é sur nous-mêmes, sur un passé de controverses et de coupable ignorance mutuelle. Notre amitié nouvelle, scellée par les p
525 é nouvelle, scellée par les premiers combats, est le meilleur gage d’un accord qui doit s’approfondir et s’élargir sans ce
526 ée par les premiers combats, est le meilleur gage d’ un accord qui doit s’approfondir et s’élargir sans cesse. Chargés, dev
527 élargir sans cesse. Chargés, devant notre patrie, d’ une responsabilité que nous mesurons avec humilité, nous appelons à no
528 us appelons à nos côtés tous ceux qui croient que la Suisse vaut d’être défendue et peut l’être avec l’aide de Dieu. Nous
529 os côtés tous ceux qui croient que la Suisse vaut d’ être défendue et peut l’être avec l’aide de Dieu. Nous appelons les « 
530 roient que la Suisse vaut d’être défendue et peut l’ être avec l’aide de Dieu. Nous appelons les « jeunes » de tous les âge
531 a Suisse vaut d’être défendue et peut l’être avec l’ aide de Dieu. Nous appelons les « jeunes » de tous les âges. Que les s
532 e vaut d’être défendue et peut l’être avec l’aide de Dieu. Nous appelons les « jeunes » de tous les âges. Que les sceptiqu
533 et peut l’être avec l’aide de Dieu. Nous appelons les « jeunes » de tous les âges. Que les sceptiques, les fatigués, les am
534 avec l’aide de Dieu. Nous appelons les « jeunes » de tous les âges. Que les sceptiques, les fatigués, les amateurs de cont
535 ide de Dieu. Nous appelons les « jeunes » de tous les âges. Que les sceptiques, les fatigués, les amateurs de controverses
536 ous appelons les « jeunes » de tous les âges. Que les sceptiques, les fatigués, les amateurs de controverses interminables
537 « jeunes » de tous les âges. Que les sceptiques, les fatigués, les amateurs de controverses interminables attendent encore
538 tous les âges. Que les sceptiques, les fatigués, les amateurs de controverses interminables attendent encore ! Qu’ils nous
539 s. Que les sceptiques, les fatigués, les amateurs de controverses interminables attendent encore ! Qu’ils nous laissent fa
540 les attendent encore ! Qu’ils nous laissent faire le gros œuvre, avant de voler au secours de la victoire ! Nous savons dè
541 nt faire le gros œuvre, avant de voler au secours de la victoire ! Nous savons dès maintenant qu’il y a dans notre peuple
542 faire le gros œuvre, avant de voler au secours de la victoire ! Nous savons dès maintenant qu’il y a dans notre peuple ass
543 dès maintenant qu’il y a dans notre peuple assez de forces vives qui demandent à nous aider. Nous savons que notre initia
544 ons que notre initiative répond à un besoin vital de la Patrie. Nous savons qu’en réunissant des efforts jusqu’ici dispers
545 que notre initiative répond à un besoin vital de la Patrie. Nous savons qu’en réunissant des efforts jusqu’ici dispersés
546 et des groupements naguère hostiles, nous créons le visage de la nouvelle génération et nous marchons dans la seule voie
547 oupements naguère hostiles, nous créons le visage de la nouvelle génération et nous marchons dans la seule voie possible.
548 ements naguère hostiles, nous créons le visage de la nouvelle génération et nous marchons dans la seule voie possible. Nou
549 e de la nouvelle génération et nous marchons dans la seule voie possible. Nous savons que la Suisse est gravement menacée,
550 hons dans la seule voie possible. Nous savons que la Suisse est gravement menacée, mais que notre action la renforce. De t
551 isse est gravement menacée, mais que notre action la renforce. De tout temps, à l’appel du danger, nos ancêtres se sont le
552 ement menacée, mais que notre action la renforce. De tout temps, à l’appel du danger, nos ancêtres se sont levés. C’est no
553 is que notre action la renforce. De tout temps, à l’ appel du danger, nos ancêtres se sont levés. C’est notre tour. Pour
554 ancêtres se sont levés. C’est notre tour. Pour le directoire : Denis de Rougemont.