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nger. Il importait de fixer sans équivoque ce qui
devait
être à tout prix conservé, dans notre héritage helvétique, et ce qui
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que ce qui devait être à tout prix conservé, dans
notre
héritage helvétique, et ce qui devait être rénové en toute indépendan
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nservé, dans notre héritage helvétique, et ce qui
devait
être rénové en toute indépendance, et selon nos coutumes. On se mit r
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evait être rénové en toute indépendance, et selon
nos
coutumes. On se mit rapidement d’accord pour définir, comme suit, la
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nt de la démocratie française ne saurait ébranler
notre
foi dans la démocratie fédéraliste, d’esprit chrétien, sur laquelle s
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t fondée la Suisse. 3. La défense à tout prix de
notre
indépendance et la lutte contre le défaitisme sont les tâches urgente
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i doutent de la nécessité ou de la possibilité de
notre
résistance sont des traîtres. L’affirmation unanime de notre volonté
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tance sont des traîtres. L’affirmation unanime de
notre
volonté absolue de défense quoi qu’il arrive, est notre seule chance
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volonté absolue de défense quoi qu’il arrive, est
notre
seule chance de salut. 4. Il n’y aurait pas de défaitisme si chaque c
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ormes nécessaires ne peuvent être réalisées, dans
notre
État fédératif, ni par la droite seule, ni par la gauche seule. Il y
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ntre hommes résolus à l’action. L’esprit d’équipe
doit
remplacer l’esprit de parti. 10. Les plus grands obstacles à la réno
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és peuvent s’unir dans leurs diversités », disait
notre
premier appel. En effet, le Gothard est à la fois la principale réali
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la principale réalité physique sur quoi se fonde
notre
défense, et le grand signe de notre mission. Sur ce rocher se fonde l
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quoi se fonde notre défense, et le grand signe de
notre
mission. Sur ce rocher se fonde l’édifice d’un État six fois séculair
15
e et d’un esprit de collaboration qui constituent
nos
raisons d’être, nos meilleures forces, notre grande espérance. C’est
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collaboration qui constituent nos raisons d’être,
nos
meilleures forces, notre grande espérance. C’est au pied du Gothard d
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ituent nos raisons d’être, nos meilleures forces,
notre
grande espérance. C’est au pied du Gothard dont elles gardaient les c
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utaire, de libertés civiques, — tout un passé qui
nous
parle aujourd’hui le langage le plus actuel, et nous indique les voie
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s parle aujourd’hui le langage le plus actuel, et
nous
indique les voies de notre avenir.
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gage le plus actuel, et nous indique les voies de
notre
avenir.
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blème de l’organisation des forces jeunes du pays
doit
être mis au premier plan de notre vie politique d’aujourd’hui. Si l’o
22
s jeunes du pays doit être mis au premier plan de
notre
vie politique d’aujourd’hui. Si l’on veut éviter des troubles révolut
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roupes existants, et de coordonner leurs efforts.
Notre
première action a donc été de réunir des dirigeants ou militants de t
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litants des « Tatgemeinschaften », etc. Une chose
doit
être nettement établie : la Ligue n’entend pas créer de petits parlem
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des équipes de travail. Ce n’est pas en vain que
nos
Principes annonçaient des méthodes neuves. Il ne s’agit plus désormai
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doser » des tendances, mais d’unir des personnes.
Nous
ne demandons pas aux groupes existants de conclure des traités théori
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théoriques et des compromis sans lendemain, mais
nous
donnons à leurs militants la possibilité de nouer des liens personnel
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nts la possibilité de nouer des liens personnels.
Nous
ne discutons pas les formules vides d’un quelconque programme de conc
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s d’un quelconque programme de conciliation, mais
nous
fixons des buts d’action immédiate. Nous ne demandons pas la fusion d
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on, mais nous fixons des buts d’action immédiate.
Nous
ne demandons pas la fusion des groupes qui représentent le pays réel
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le pays réel et ses nécessaires diversités, mais
nous
voulons la fédération de leurs éléments les plus vivants. Rien ne se
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lutte en commun pour un idéal entraînant. Enfin,
nous
sommes prêts à accueillir tous les isolés, tous ceux que la « politiq
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ier qui assurera la force de la fédération. Sinon
nous
les rassemblerons, par cantons, sous l’égide de notre équipe locale.
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s les rassemblerons, par cantons, sous l’égide de
notre
équipe locale. La fédération des équipes cantonales d’une part, et de
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générale un directoire d’une dizaine de membres.
Nos
principes d’action sont les suivants : camaraderie, solidarité pratiq
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orrespond à la fois à la tradition fédéraliste de
notre
État et à l’esprit nouveau qui doit animer notre action civique.
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déraliste de notre État et à l’esprit nouveau qui
doit
animer notre action civique.
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notre État et à l’esprit nouveau qui doit animer
notre
action civique.
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ard sera-t-elle un parti ? Ceux qui croient que
nous
entendons déclarer la guerre aux partis, nous reprochent en même temp
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que nous entendons déclarer la guerre aux partis,
nous
reprochent en même temps de vouloir en fonder un. Il y a là une contr
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es partis reflétaient l’opinion du peuple entier,
nous
aurions le droit, nous aussi, d’exprimer nos idées par ce moyen, et l
42
’opinion du peuple entier, nous aurions le droit,
nous
aussi, d’exprimer nos idées par ce moyen, et les formations existante
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er, nous aurions le droit, nous aussi, d’exprimer
nos
idées par ce moyen, et les formations existantes auraient le devoir d
44
e moyen, et les formations existantes auraient le
devoir
d’accepter notre concurrence. Mais nous pensons que les partis, seuls
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rmations existantes auraient le devoir d’accepter
notre
concurrence. Mais nous pensons que les partis, seuls, ne sont plus su
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ient le devoir d’accepter notre concurrence. Mais
nous
pensons que les partis, seuls, ne sont plus suffisamment représentati
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mment représentatifs de la communauté nationale !
Nous
déclarons donc sans équivoque que nous ne voulons pas fonder un parti
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ationale ! Nous déclarons donc sans équivoque que
nous
ne voulons pas fonder un parti de plus, mais rassembler toutes les fo
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girouettes qui tournent au gré de tous les vents.
Nous
ne voulons pas nous lier, comme tant d’autres, à un programme « histo
50
ent au gré de tous les vents. Nous ne voulons pas
nous
lier, comme tant d’autres, à un programme « historique » et définitif
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vague et trop ambitieux pour être jamais réalisé.
Nous
voulons rester un mouvement et porter nos efforts sur des points défi
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alisé. Nous voulons rester un mouvement et porter
nos
efforts sur des points définis, par ordre d’urgence. C’est pourquoi n
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ints définis, par ordre d’urgence. C’est pourquoi
nous
ne partons pas d’une utopie sur le papier, mais d’un groupement de vo
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t ce qui faisait l’objet de leurs controverses ».
Nous
demandons qu’on les mette au bénéfice de la retraite. Nous appelons d
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ndons qu’on les mette au bénéfice de la retraite.
Nous
appelons des hommes nouveaux. Des hommes qui ont fait la preuve de le
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mes nouveaux, à ces équipes, quels buts proposons-
nous
? La défense de la Suisse tout d’abord. Et en même temps, car l’un ne
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car l’un ne va pas sans l’autre, la rénovation de
nos
méthodes et de certaines de nos institutions : quoi qu’en dise certai
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la rénovation de nos méthodes et de certaines de
nos
institutions : quoi qu’en dise certaine presse, la Suisse mourra si e
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lle se borne à se féliciter de son statut actuel.
Nous
demandons à ceux qui veulent entrer dans notre Ligue : 1. De propager
60
el. Nous demandons à ceux qui veulent entrer dans
notre
Ligue : 1. De propager nos idées dans leur groupe et de vivre personn
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veulent entrer dans notre Ligue : 1. De propager
nos
idées dans leur groupe et de vivre personnellement nos principes. 2.
62
dées dans leur groupe et de vivre personnellement
nos
principes. 2. De travailler, là où ils sont, à la réconciliation effe
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formes essentielles et un changement profond dans
nos
habitudes de pensée économiques et sociales : l’homme et son travail
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cantonale, soit par le directoire de la Ligue. On
nous
dit : Que ferez-vous ? Il est dangereux de parler de l’action. L’acti
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nces ou même des pressions étrangères. La Suisse
doit
être gouvernée, et non pas seulement administrée. Le Conseil fédéral
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non pas seulement administrée. Le Conseil fédéral
doit
être libéré de toute préoccupation partisane. Il doit être soulagé d’
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être libéré de toute préoccupation partisane. Il
doit
être soulagé d’un travail administratif qui ne laisse plus aux chefs
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de gouverner. Le président de la Confédération ne
doit
plus être en même temps chargé d’un département. Il est contraire au
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que requiert la conduite de l’État. Le Parlement
doit
être réformé dans le sens d’une stricte distinction des compétences :
70
et de l’économique est un danger très grave pour
notre
pays ; elle a conduit sous nos yeux d’autres régimes à la catastrophe
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très grave pour notre pays ; elle a conduit sous
nos
yeux d’autres régimes à la catastrophe. L’adjonction au Parlement d’u
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r dans ce domaine. Les sessions de trois semaines
doivent
et peuvent être réduites à quelques jours seulement. La vitalité de n
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duites à quelques jours seulement. La vitalité de
notre
démocratie fédéraliste dépend de la vitalité des cantons et des commu
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essionnelle et un contrôle sévère des subventions
doivent
y remédier. La vitalité des cantons et des communes dépend de celle d
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dépend de celle des entreprises et des familles.
Nous
demandons d’une part, la création d’un institut de surveillance du cr
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Rien ne pouvait mieux démontrer la nécessité de
notre
Ligue que l’immense curiosité qu’elle a soulevée dans la population,
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annonce a réveillés. Si la presse, celle qui sent
notre
époque et ses métamorphoses, a montré, vis-à-vis de notre mouvement,
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oque et ses métamorphoses, a montré, vis-à-vis de
notre
mouvement, soit de l’objectivité, soit de la sympathie, certains jour
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as qu’un mouvement politique puisse être honnête.
Nous
ne perdrons pas une minute à réfuter leurs calomnies. Lorsque les nom
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retentissantes s’étaient « déjà » produites dans
nos
rangs. Or, les personnalités citées n’avaient jamais fait partie de l
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es ! Un seul membre du directoire s’est séparé de
nous
dans cette phase préparatoire — non pas pour des divergences dans les
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de principe mais dans les questions de tactique.
Nous
n’avons pas voulu nous laisser imposer une organisation qui aurait fa
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les questions de tactique. Nous n’avons pas voulu
nous
laisser imposer une organisation qui aurait fait de nous un parti : n
84
isser imposer une organisation qui aurait fait de
nous
un parti : nous avons tenu à rester un « mouvement ».
85
e organisation qui aurait fait de nous un parti :
nous
avons tenu à rester un « mouvement ».
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IX. Premiers résultats de
notre
action Mais tout ce bruit ne saurait troubler ceux sur lesquels nou
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ut ce bruit ne saurait troubler ceux sur lesquels
nous
comptons ; ces calomnies ne déconsidèrent que leurs fauteurs, elles d
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éconsidèrent que leurs fauteurs, elles démasquent
nos
adversaires et nous permettent de mesurer les forces contre lesquelle
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urs fauteurs, elles démasquent nos adversaires et
nous
permettent de mesurer les forces contre lesquelles tout mouvement nou
90
s forces contre lesquelles tout mouvement nouveau
doit
lutter : force d’inertie et de routine, le plus souvent, force d’atta
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défaitisme intérieur ou de peur. D’ores et déjà,
nous
pouvons constater trois résultats de notre activité dont l’importance
92
t déjà, nous pouvons constater trois résultats de
notre
activité dont l’importance dépasse largement celle des malentendus mu
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le des malentendus multipliés à dessein autour de
nous
: 1. La création de la Ligue du Gothard a produit un choc salutaire s
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ires. 3. Les rencontres préparant la fondation de
nos
groupes cantonaux ont permis des prises de contact d’une grande impor
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ociale accomplie dans la liberté. Dès maintenant,
notre
confiance peut se fonder sur quelques faits concrets autant que sur l
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autant que sur la certitude que le pays attendait
notre
action. Certes, nous n’en sommes qu’aux premiers pas, mais c’étaient
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itude que le pays attendait notre action. Certes,
nous
n’en sommes qu’aux premiers pas, mais c’étaient ceux qui coûtaient le
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pas, mais c’étaient ceux qui coûtaient le plus !
Notre
première victoire a été sur nous-mêmes, sur un passé de controverses
99
e controverses et de coupable ignorance mutuelle.
Notre
amitié nouvelle, scellée par les premiers combats, est le meilleur ga
100
ers combats, est le meilleur gage d’un accord qui
doit
s’approfondir et s’élargir sans cesse. Chargés, devant notre patrie,
101
rofondir et s’élargir sans cesse. Chargés, devant
notre
patrie, d’une responsabilité que nous mesurons avec humilité, nous ap
102
és, devant notre patrie, d’une responsabilité que
nous
mesurons avec humilité, nous appelons à nos côtés tous ceux qui croie
103
e responsabilité que nous mesurons avec humilité,
nous
appelons à nos côtés tous ceux qui croient que la Suisse vaut d’être
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que nous mesurons avec humilité, nous appelons à
nos
côtés tous ceux qui croient que la Suisse vaut d’être défendue et peu
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être défendue et peut l’être avec l’aide de Dieu.
Nous
appelons les « jeunes » de tous les âges. Que les sceptiques, les fat
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troverses interminables attendent encore ! Qu’ils
nous
laissent faire le gros œuvre, avant de voler au secours de la victoir
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œuvre, avant de voler au secours de la victoire !
Nous
savons dès maintenant qu’il y a dans notre peuple assez de forces viv
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toire ! Nous savons dès maintenant qu’il y a dans
notre
peuple assez de forces vives qui demandent à nous aider. Nous savons
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otre peuple assez de forces vives qui demandent à
nous
aider. Nous savons que notre initiative répond à un besoin vital de l
110
assez de forces vives qui demandent à nous aider.
Nous
savons que notre initiative répond à un besoin vital de la Patrie. No
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vives qui demandent à nous aider. Nous savons que
notre
initiative répond à un besoin vital de la Patrie. Nous savons qu’en r
112
initiative répond à un besoin vital de la Patrie.
Nous
savons qu’en réunissant des efforts jusqu’ici dispersés et des groupe
113
ci dispersés et des groupements naguère hostiles,
nous
créons le visage de la nouvelle génération et nous marchons dans la s
114
ous créons le visage de la nouvelle génération et
nous
marchons dans la seule voie possible. Nous savons que la Suisse est g
115
ion et nous marchons dans la seule voie possible.
Nous
savons que la Suisse est gravement menacée, mais que notre action la
116
ons que la Suisse est gravement menacée, mais que
notre
action la renforce. De tout temps, à l’appel du danger, nos ancêtres
117
la renforce. De tout temps, à l’appel du danger,
nos
ancêtres se sont levés. C’est notre tour. Pour le directoire : Deni
118
ppel du danger, nos ancêtres se sont levés. C’est
notre
tour. Pour le directoire : Denis de Rougemont.