1
encore jeter le diable dans la bagarre à l’heure
où
nous aurions besoin, dit-on, d’un « message positif » et rassurant ?
2
n’est jamais plus en danger que dans les moments
où
l’on se trompe sur la vraie direction de la menace, et où l’on tend s
3
se trompe sur la vraie direction de la menace, et
où
l’on tend ses énergies dans une défense orientée vers le vide, cepend
4
existence du diable à chaque page, de la première
où
il apparaît sous la forme du serpent, jusqu’à l’avant-dernière où nou
5
ous la forme du serpent, jusqu’à l’avant-dernière
où
nous voyons Satan lié pour mille ans, puis délié et déchaîné sur les
6
tre, il est « tombé » du Ciel, qui est le Royaume
où
l’intention de Dieu règne absolue. (Coupez la communication, le coura
7
vous ne mourrez point. Mais Dieu sait que le jour
où
vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme des d
8
ion s’entrouvre. Car il n’y a pas de tentation là
où
n’existe aucune possibilité d’imaginer quelque autre chose que l’état
9
le stérile plaisir d’avoir raison. Aussi, partout
où
l’on condamne sans pitié son prochain ou soi-même, soyez sûrs que c’e
10
st pas et mentir par ses actes. Le minéral repose
où
il fut composé, la plante pousse où se fixa la graine, les animaux mu
11
inéral repose où il fut composé, la plante pousse
où
se fixa la graine, les animaux muets sont prisonniers de l’ordre inta
12
, l’œuvre propre du diable. À partir de l’instant
où
vous faussez la mesure même de la vérité, toutes vos « vertus » sont
13
eau. Il n’y a plus de fautes de goût possibles là
où
n’existe plus de goût, comme il n’y a pas de crime possible là où n’e
14
de goût, comme il n’y a pas de crime possible là
où
n’existe pas de Loi. Peut-être ici découvrons-nous la raison dernière
15
moderne (et chacun de nous en lui) dans la mesure
où
il cultive un rêve de déification de l’homme par sa science ; où il n
16
n rêve de déification de l’homme par sa science ;
où
il nie toute transcendance ; où il s’enferme dans les autarcies de la
17
par sa science ; où il nie toute transcendance ;
où
il s’enferme dans les autarcies de la puissance et de la passion ; où
18
les autarcies de la puissance et de la passion ;
où
il noie finalement la vocation de la personne dans l’anonyme irrespon
19
ouge. En vérité, le diable n’est pas dangereux là
où
il se montre et nous fait peur, mais là seulement où nous ne savons p
20
il se montre et nous fait peur, mais là seulement
où
nous ne savons pas le voir. Mais d’autres disent, au camp des vertui
21
trophes de la politique mondiale. Voici cependant
où
l’on verra percer le bout de son oreille pointue : c’est au moment pr
22
t de son oreille pointue : c’est au moment précis
où
le péché n’est plus reconnu pour tel et veut se justifier. Dans les m
23
Deuxième partieHitler ou l’alibi 13.
Où
paraît la nécessité d’un alibi Il est étrange de constater que dep
24
éfinit un génie, au sens démonique de ce terme. D’
où
lui vient le pouvoir surhumain qu’il développe pendant un discours ?
25
i trouve ici son sens de parabole. À cette heure
où
Paris exsangue voile sa face d’un nuage, et se tait, que son deuil so
26
plus terrifiant que le jour de la pire vengeance
où
, s’arrêtant enfin, ils comprendront qu’aucun triomphe ne vaut pour eu
27
fond, jusqu’à ce qu’il s’écroule. Ainsi, partout
où
quelque chose était vermoulu dans notre monde, dans son économie ou d
28
sé à fond, jusqu’à ce que tout s’écroule. Partout
où
une faiblesse s’est révélée, il l’a châtiée sans scrupules ni pardon.
29
mais c’est de le faire au lendemain d’un discours
où
l’on invoque « le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ». Ce n’es
30
masse ! je n’y étais pas ! Celui qui n’est jamais
où
vous croyez le prendre, où les sanctions l’attendent, où le mal se co
31
Celui qui n’est jamais où vous croyez le prendre,
où
les sanctions l’attendent, où le mal se confesse. Eh bien, ce sera vi
32
croyez le prendre, où les sanctions l’attendent,
où
le mal se confesse. Eh bien, ce sera vite fait, nous connaissons le t
33
assez grave pour nous. Car voici le point précis
où
tout se renverse, le point où nos accusations, délaissant le Führer e
34
ici le point précis où tout se renverse, le point
où
nos accusations, délaissant le Führer et les siens, vont porter de pl
35
ceci : nous sommes tous coupables dans la mesure
où
nous ne reconnaissons pas et ne condamnons pas en nous aussi la menta
36
if exact de nos idéaux optimistes, dans la mesure
où
ils étaient irréalistes, utopiques comme tout ce qui néglige le tragi
37
sabusés ou des raffinés. En bref, il n’est jamais
où
vous pensiez le trouver. Il imite en la caricaturant l’action même du
38
enez sérieusement à l’attraper, je vais vous dire
où
vous le trouverez le plus sûrement : dans le fauteuil où vous êtes as
39
le trouverez le plus sûrement : dans le fauteuil
où
vous êtes assis. 4. Expression empruntée à l’Évangile par une erre
40
n’existe qu’en elles et par elles. Dans la mesure
où
nous leur obéissons, nous ne sommes donc plus responsables de nos act
41
l’abîme ou simplement vers le fond de la vallée,
où
vit le commun des mortels. Vous êtes délivré de votre effort, tout es
42
en moins de persuader l’individu, dans une époque
où
celui-ci n’existe guère. Son ambition se tourne vers les masses. Ici,
43
. Mais l’Éternel Dieu appela l’homme et lui dit :
Où
es-tu ? Il répondit : J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai eu
44
a foule. C’est-à-dire dans le lieu par excellence
où
l’on peut toujours dire : c’était l’autre ! Et dans le lieu où l’on e
45
toujours dire : c’était l’autre ! Et dans le lieu
où
l’on est, à coup sûr, le plus « loin de la face de l’Éternel ». Pour
46
out cela contribue à l’arracher de sa vie propre,
où
il ne se passerait jamais rien de semblable. Quant aux inconvénients
47
victime virtuelle des passions de masse. Partout
où
un individu prend sa vie personnelle en dégoût, l’hitlérisme trouve u
48
ent. Ils la mangent, et ils entrent dans le Temps
où
l’on meurt. Si nous nous faisons une ville nous resterons unis, se di
49
eakness. Francis Bacon. Il n’est pas de domaine
où
l’argument de l’espace vital, individuel, cette fois-ci, ait eu plus
50
rrière le regard de l’être sans amour. Et partout
où
l’amour est contrefait, vous le connaîtrez à ses fruits. S’il est vra
51
her de nous sentir coupables, dans l’instant même
où
nous savons le mieux que nous le sommes. Voyez cette héroïne de Stend
52
illusion, lui disait-elle, même dans les moments
où
elle osait se livrer à tout son amour : je suis damnée, irrémissiblem
53
vertu. Mais voici comment elle agit dans un monde
où
elle ne sert plus que le petit bonheur individuel. En vous mariant de
54
connaît pas de loi, alors on entre dans un monde
où
l’hitlérisme est justifié. L’ordre et la paix n’ont jamais existé qu’
55
d’un être, on risque bien d’en faire un possédé…
Où
donc le diable est-il intervenu ? Ce Désir qui prenait son essor comm
56
est aisé de définir le point : c’est à l’instant
où
la passion transgresse les limites de la créature et s’emporte à la d
57
éticuleux de la vérité, dans toutes les occasions
où
il le peut sans compromettre son trésor secret : comme s’il cherchait
58
e vue bien bornée du péché ! Car même dans le cas
où
le fruit mangé par Ève signifierait ce que l’on croit, notez que ce n
59
s pseudo-mystiques, nœuds de sophismes spirituels
où
le serpent se love avec délices. La sexualité se distingue des autres
60
le en vigueur dans son milieu, et de son temps. D’
où
l’on devrait déduire que le meilleur moyen de prévenir les états de p
61
issement, l’on serait tenté de regretter le temps
où
Satan proposait des combats plus féconds… 38. L’Éternel féminin
62
es porter au pire, dans les circonstances limites
où
, pour ne point faillir, il eût fallu l’héroïque vigilance d’un saint.
63
it ses yeux et revenait sur ma nuque. À l’instant
où
je l’ai compris, il a tiré. — Eh bien oui, je suis là, dit-elle. (Je
64
rien à perdre ! Cet « en avant » qui ne sait pas
où
il va… Je me souviens des temps heureux — notre illusion. « Vous ne m
65
nions à bien haut prix. Valaient-elles le grabuge
où
nous sombrons ?… J’ai décrit l’œuvre de Satan, et cela finit dans un
66
nous préserver de l’abus des vertus mineures, par
où
le diable pourrait nous asservir. La solution est d’attaquer Hitler —
67
réveille-toi ! hurlait le Führer, au moment même
où
il plongeait son peuple dans le cauchemar de l’hypnose collective. Pr
68
nous sommes entrés dans le monde de l’arbitraire,
où
l’Arbitre tricheur nous affole à plaisir. Nietzsche a bien vu que la
69
d’Hitler, ne changent rien à l’Ordre de ce monde,
où
le hasard n’existe pas, simple illusion d’une impatience oblitérant n
70
e produire dans les États atteints de gigantisme,
où
les relations humaines, du fait des grandes distances, des masses et
71
dio qui ne peuvent plus se taire ni nuit ni jour,
où
la parole est débitée à tant la seconde, qu’il y ait ou non des audit
72
eurs, qu’il y ait ou non des choses à dire. Temps
où
les mots s’usaient plus vite qu’en aucun siècle de l’Histoire, temps
73
a base même de nos fidélités. Il sait que partout
où
l’on appelle un chat un chat, le mal recule et perd de ses prestiges
74
nt sans vertu dans le monde informe et gigantique
où
nous vivons. Et puis enfin, je n’écris pas ces pages pour proposer ap
75
cussions, « étouffer la libre parole » : au point
où
elle en est, ce ne serait pas un grand mal. Mais ils ne pourront rien
76
vertueux ont disparu avec les vieilles querelles
où
nous nous attardions. Il ne s’agit plus de leur morale qui mourut sur
77
t le Vin. Je lui oppose aussi les œuvres d’hommes
où
sa part a été consumée. Je lui oppose le bleu du ciel. Le bleu des ci
78
pages, les confusions crépusculaires et larvaires
où
le Prince des ténèbres attend notre fatigue ; qu’elles fassent s’évan