1
sisté à priver les individus du sentiment de leur
responsabilité
morale, donc du sens de leur culpabilité. En les fondant dans une mas
2
degrés dans le mal, il y a des inégalités dans la
responsabilité
. Mais nous sommes tous dans le mal, nous sommes tous les complices de
3
otre besoin de sensation ; dans notre crainte des
responsabilités
; dans notre inertie civique ; dans notre lâcheté vis-à-vis du grand
4
ès d’aucune instance supérieure, il n’y a plus de
responsabilité
nulle part. Mais s’il apparaît, à l’inverse, que nous ne coïncidons p
5
a face de l’Éternel ». Pour qu’il n’y ait plus de
responsabilité
, il faut qu’il n’y ait plus personne. Or si j’appelle et qu’il n’y a
6
rien ni de personne. Mais sans le sentiment de la
responsabilité
de chacun envers autrui, il n’est point de liberté civique possible :
7
semblables. Tout cela se tient. Sens du prochain,
responsabilité
, et liberté sont choses intimement liées ; elles s’engendrent mutuell
8
’arrivisme, l’opportunisme et la fuite devant les
responsabilités
, la bêtise vaniteuse et la paresse de pensée, le respect de l’argent,
9
ux qui n’ont pas encore compris que liberté égale
responsabilité
, ceux-là n’ont aucun droit de revendiquer une liberté dont ils ne sau