1 1942, La Part du diable. Introduction. Que la connaissance du vrai danger nous guérit des fausses peurs
1 risque. Nulle vérité n’est bonne à dire, dans ce sens que chaque vérité comporte une part d’accusation pour notre vie, et t
2 1942, La Part du diable. Première partie. L’Incognito et la Révélation
2 ne sert à Rien. Et tout ce qui ne sert à rien, au sens spirituel, porte la marque diabolique. Mais il a conservé son « métie
3  c’est trop affreux, vous me faites trop peur, je sens que je ne pourrai pas dormir ! — mais qui d’ailleurs adorent tromper
3 1942, La Part du diable. Deuxième partie. Hitler ou l’alibi
4 haines qu’il excite. Et cela définit un génie, au sens démonique de ce terme. D’où lui vient le pouvoir surhumain qu’il déve
5 sentiment de leur responsabilité morale, donc du sens de leur culpabilité. En les fondant dans une masse passionnée, il exa
6 tout avoir du monde sauf son âme, qui en fait le sens et le prix. De même Hitler, battant la terre entière, ne jouira jamai
7 t rien faire de plus. » Beaucoup ont découvert le sens de cette parole quand le Führer est entré dans Paris. Pour ma part, j
8 j’écrivis ce jour-là une page qui trouve ici son sens de parabole. À cette heure où Paris exsangue voile sa face d’un nuag
9 on le fait. C’est de vider tous les mots de leur sens , de les retourner et de les lire à rebours, selon la coutume des mess
4 1942, La Part du diable. Troisième partie. Le diable démocrate
10 us avons éliminé de notre existence bourgeoise le sens du tragique, pour nous tourner exclusivement vers la recherche du con
11 iale. Elle sera perdue si nous perdons d’abord le sens de la réalité morale. Et certaines simplifications le perdent à coup
12 ien vrai : ils sont des hommes comme nous dans ce sens que leur péché est aussi en nous, secrètement. L’une des leçons clair
13 s doute la créature la plus poétique du monde, au sens romantique de ce terme. Il est beau aux yeux des naïfs qui croient qu
5 1942, La Part du diable. Quatrième partie. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
14 mpères. Ils observaient le Philanthrope, d’un œil critique . Un pauvre homme l’arrêta pour lui demander une cigarette, dans un an
15 l. Réponse géniale si nous considérons les divers sens du nom d’auteur. L’Auteur de toutes choses est leur autorité. Il s’au
16 bore, tant pis pour lui : la dédicace est le vrai sens de l’œuvre. Elle ravit au démon le bénéfice de ses conseils intéressé
17 à votre choix. Vous êtes pris dans un mécanisme à sens unique, vous n’êtes qu’un corps abandonné aux lois de la gravitation,
18 répulsion et cette attraction jouent dans le même sens . Elles poussent l’homme à rechercher les occasions d’être dépossédé d
19 Certes, il n’y aurait pas de masses possibles, au sens précis de concentration d’hommes, sans la radio, les haut-parleurs, l
20 s en dominer l’ensemble démesuré, ni formuler son sens dans un langage commun. Il me paraît que nous en sommes à peu près là
21 en tout, nous avons perdu de vue la mesure et le sens des fins dernières de l’œuvre humaine. L’individu s’égare dans ces va
22 peine à concevoir que le jugement moral garde un sens , et que la personne existe comme un tout, à la fois autonome et respo
23 n monde. Car attaquer au plus intime de l’être le sens de l’alliance jurée, c’est faire le lit d’une éthique de barbares. Pr
24  — a déprimé progressivement dans notre époque le sens et le respect de la tenue morale, du sacrifice au bien commun, des ve
25 ées, vous dites : « J’ai changé, elle aussi. Quel sens aurait encore notre fidélité, quand elle s’oppose à la loi même de la
26 même si le diable en propose quelques-uns — et le sens sacré du contrat, sous peine de déchaîner la tyrannie, bientôt sangla
27 e, injustice, état de mensonge constant, perte du sens des devoirs immédiats, faiblesses exaltées mimant l’inspiration, — c’
28 érence à toute autre passion, pour aveugler notre sens des valeurs. Le sexe n’est pas une honte, mais le diable y trouve l’o
6 1942, La Part du diable. Cinquième partie. Le Bleu du Ciel
29 e principe et la fin de l’Ordre, la sommation, le sens final, sont dans la main de Dieu, qui est le Bien. Si au contraire, t
30 ssant de plus en plus nos fautes » m’indiquent le sens du seul progrès humain non équivoque15. Le sommet de la sainteté n’es
31 , nous a fait perdre, depuis quelques siècles, le sens cosmique, c’est-à-dire la conscience immédiate de nos liens avec l’en
32 ent mélangés dans nos vies, nous a fait perdre le sens moral élémentaire, c’est-à-dire la conscience immédiate d’un absolu q
33 , simple illusion d’une impatience oblitérant nos sens spirituels, mais qui ne peut empêcher l’Esprit d’agir plus qu’elle ne
34 la liberté de ses semblables. Tout cela se tient. Sens du prochain, responsabilité, et liberté sont choses intimement liées 
35 un ordre, et de passer à l’offensive ? 48. Le sens des mots Mais l’offensive suppose un plan. Un plan commun, clairem
36 e », « esprit », « démocratie » prennent tous les sens que l’on voudra — et l’on s’entretue pour ces mots. Il semble même qu
37 t compliqué, et plus vous y réfléchissez, plus le sens du mot vous apparaît problématique. Pourtant vous exposerez vos vies,
38 n. Mais ce serait mieux encore si le mot avait un sens que l’on pût déclarer sans hésiter. Si chacun de vous savait ce qu’il
39 s mots ne peuvent être efficaces que s’ils ont un sens défini. Et ce qui définit le sens d’un mot, c’est sa correspondance i
40 ue s’ils ont un sens défini. Et ce qui définit le sens d’un mot, c’est sa correspondance indiscutable à certaines choses, à
41 rité communes, sont seules capables de définir le sens de ce qu’on appelle les mots courants. Mais toutes ces choses ont dis
42 aires et nettes, et qu’en tordant et déprimant le sens des mots, il détruit la base même de nos fidélités. Il sait que parto
43 vera mieux que les pires tyrannies d’ahurir notre sens moral… J’allais écrire que le seul remède serait de lui opposer la sé
44 tradition et par les étymologies. Un ministère du Sens des mots, doté de pouvoirs discrétionnaires, voilà ce qu’il faut à la
45 on spirituelle, et cela s’appelait droit de libre critique . Tout cela s’explique et des générations de romanciers nous ont montr
46 ine, je ne rêve pas : je me prépare à marcher. Je sens que j’ai quitté déjà ce livre, et les quelques accords que je viens d
47 . Daniel Defoe. 17. Je prends le mot prochain au sens que lui donne la parabole du bon Samaritain. — Qui est mon prochain ?