1
de son Enfer. Il le sait bien. C’est pourquoi son
désir
et sa jalousie forcenée se portent sur nos âmes individuelles. Il rôd
2
euse pour l’esprit. Elle ne fut pas tentée par le
désir
de nuire, mais par l’idée de se diviniser, ce qui paraît en somme une
3
utopie, — si l’utopie est l’imagination, puis le
désir
, d’un bien que le réel condamne et que le plan divin ne prévoit pas.
4
laire devrait être plutôt nommée : douleur aimée,
désir
inconscient de la mort. Car ici se sont déclenchés les mécanismes com
5
e l’autopunition d’une conscience déchirée, et du
désir
enfin de se détruire. Se détruire pour s’innocenter ! Pour échapper à
6
nt enthousiasmant, c’est-à-dire « endieusant » du
désir
… Comprenons maintenant que le diable ne pourrait rien sans notre libe
7
a raison dernière du mensonge : c’est toujours le
désir
d’innocence utopique. Le mensonge ordinaire n’était que l’omission ou
8
e notre vie privée, qu’on n’y voie de ma part nul
désir
de surprendre. Tout simplement, le diable habite ailleurs en temps no
9
ue, platement égoïstes, et n’exprimant plus qu’un
désir
médiocre, dilué et trop étendu (comme on étend d’eau une solution con
10
il. Notre choix est fait dès longtemps : c’est le
désir
de supprimer le péril, plutôt que de le dominer, qui définit l’attitu
11
écessités » elles-mêmes, je pressens notre obscur
désir
de fuite dans l’anonyme irresponsable, et la très vieille tentation d
12
avantage de ce qu’il m’en coûtait de céder à mon
désir
plutôt que de le brider encore… Il va sans dire que je ne compris que
13
is justifier l’opération par la seule violence du
désir
, c’est une seule et même usurpation. L’impérialisme des totalitaires
14
ir un être, vous pouvez éprouver du remords et le
désir
de réparer la faute. Mais si c’est par « amour », rien ne vous arrête
15
subordonner nos petits bonheurs à la justice, nos
désirs
à l’amour du prochain, et le cœur (pour parler noblement) à la tête.
16
ves, s’alourdisse et s’arrête à l’image créée. Le
désir
infini de l’âme souffre alors des limitations d’un objet qui résiste
17
La contradiction torturante que souffre l’infini
désir
séduit et arrêté par un être fini, ne peut se résoudre que dans l’éva
18
possédé. Où donc le diable est-il intervenu ? Ce
Désir
qui prenait son essor comme une question ardente à l’indicible Vérité
19
ontraire), mais seulement la révolte d’Ève et son
désir
de se diviniser à sa façon. Si la sexualité pouvait rester pure, c’es
20
cessent d’attendre, intacts et souverains, notre
désir
. Il nous suffit de retrouver le courage d’être vertueux. Il nous suff
21
rofondeurs trompeuses qu’il ouvre à l’aventure du
désir
, embrouillant nos vertus dans nos vices et notre goût naturel du bonh