1 1942, La Part du diable (1944). Deuxième partie. Hitler ou l’alibi
1 ont cru voir en lui le diable en personne. Si le Führer était le diable ou l’Antéchrist, ce serait peut-être un peu trop simp
2 nde. Et, qu’on me pardonne, si le diable était le Führer , il ne serait qu’un assez pauvre diable. Quand nous nous figurons qu’
3 abolique. Et je vois peu d’aspects de l’action du Führer qui ne portent en évidence l’insigne satanique. 18. Le diable en
4 circulation et des erreurs de l’histoire. Mais le Führer déclarait un jour : Je ne crains pas les Ravaillac, parce que ma miss
5 naire, l’effrayant, c’est de voir à quel point le Führer , le « guide », le directeur de l’inconscience allemande, est en même
6 up ont découvert le sens de cette parole quand le Führer est entré dans Paris. Pour ma part, j’écrivis ce jour-là une page qui
7 st pas l’aspect le moins diabolique de l’œuvre du Führer , que le caractère de châtiment sans pitié des faiblesses du monde mod
8 re Beaucoup de gens pensaient vers 1940 : « Le Führer doit être très méchant pour faire ainsi la guerre à tout le monde ».
2 1942, La Part du diable (1944). Cinquième partie. Le Bleu du Ciel
9 erwache ! — Allemagne, réveille-toi ! hurlait le Führer , au moment même où il plongeait son peuple dans le cauchemar de l’hyp