1
savez de combien vous le volez : une vérité reste
juge
entre vous. Mais si le démon vous induit à fausser la balance elle-mê
2
ugeait encore. Mais le mensonge diabolique nie le
juge
. Il ne part que de soi, et prolifère en autarcie, comme une cellule c
3
le, c’est de nous faire croire qu’il n’y a pas de
juge
, ni d’ordre divin du réel, et aussitôt que nous l’avons cru, de nous
4
s cru, de nous accuser de contravention devant le
Juge
. Ainsi la morale laïque, morale du devoir kantien et des routines bou
5
monde. Le Tentateur nous dit : il n’y a point de
juge
. L’Accusateur nous dit : il n’y a point de pardon. Le Menteur résume
6
enfer, ni de Maître de l’enfer. S’il n’y a pas de
juge
, il n’y a pas non plus de faute ni d’Auteur du mal. S’il n’y a pas de