1 1944, Les Personnes du drame. I. Sagesse et folie de la personne — 3. Kierkegaard
1 juge absurde, consacre désormais sa vie au jeu d’ échecs . Il n’a plus, ni ne veut avoir, aucun autre intérêt qui l’occupe. C’e
2 ec ce jeu où le hasard n’a point de part, et où l’ échec final est l’œuvre d’une sévère réflexion. Cela suppose une vue du mon
3 rande rigueur. Ceci dit, il reste à savoir si son échec final le jettera dans la foi, ou bien dans le néant. C’est le moment
4 subversive23 la volonté de se consacrer au jeu d’ échecs n’est plus alors qu’un défi, qu’un sarcasme, ou pire encore, n’est pl
5 onc, pour l’atteindre, cesser d’être soi-même ? L’ échec final de toute grandeur humaine est prévisible dès l’instant où l’hom
6 e partir ! Le bénéfice de l’expérience est dans l’ échec , non pas dans la sagesse (on touche ici les limites d’un Goethe), mai
7 e connaître ce sérieux qui ne peut aboutir qu’à l’ échec . Sans cesse, nous essayons de « jouer » la vie, de la réduire à un sy
2 1944, Les Personnes du drame. I. Sagesse et folie de la personne — 4. Franz Kafka, ou l’aveu de la réalité
8 es… Incertitudes, retards de transmission, cruels échecs de la bonne volonté, succès décevants dus au hasard ou au caprice d’u
9 hâteau, roman posthume, devait se terminer sur un échec de K. qui serait mort d’épuisement sans avoir obtenu rien de certain.