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juge absurde, consacre désormais sa vie au jeu d’
échecs
. Il n’a plus, ni ne veut avoir, aucun autre intérêt qui l’occupe. C’e
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ec ce jeu où le hasard n’a point de part, et où l’
échec
final est l’œuvre d’une sévère réflexion. Cela suppose une vue du mon
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rande rigueur. Ceci dit, il reste à savoir si son
échec
final le jettera dans la foi, ou bien dans le néant. C’est le moment
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subversive23 la volonté de se consacrer au jeu d’
échecs
n’est plus alors qu’un défi, qu’un sarcasme, ou pire encore, n’est pl
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onc, pour l’atteindre, cesser d’être soi-même ? L’
échec
final de toute grandeur humaine est prévisible dès l’instant où l’hom
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e partir ! Le bénéfice de l’expérience est dans l’
échec
, non pas dans la sagesse (on touche ici les limites d’un Goethe), mai
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e connaître ce sérieux qui ne peut aboutir qu’à l’
échec
. Sans cesse, nous essayons de « jouer » la vie, de la réduire à un sy