1
quoi sa réalité historique, telle que l’atteste l’
Évangile
, nous apparaît foncièrement inconcevable. Et les disciples mêmes, qui
2
voient et que sa chair perçoit (à la lecture des
évangiles
, par exemple) au lieu d’écouter l’ordre, au lieu de croire et de fair
3
-épreuve que Josef K. puisse croire au Christ des
évangiles
. Toute la problématique du Procès s’en trouverait comme remise en mou
4
r n’a pas inventé, mais qui est au cœur même de l’
Évangile
. L’apôtre Paul l’a formulé avant toute tradition ecclésiastique ; et
5
l’Église), ce n’est pas la libre-pensée, c’est l’
Évangile
. » Mais n’y a-t-il pas chez Gide à l’origine de ce refus de la visibi
6
une orthodoxie qui ne prétende pas s’emparer de l’
Évangile
, mais au contraire s’y ordonner. « Orthodoxie protestante — écrit Gid
7
u contraire par grande fidélité à l’autorité de l’
Évangile
, fondement unique et suffisant de la seule orthodoxie libératrice. II
8
le péché originel entre la nature et la grâce. L’
Évangile
nous le dit formellement : la chair n’héritera pas le Royaume à venir