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ud. C’est la pureté démesurée de Rimbaud qui nous
juge
, et la grandeur humaine de Goethe. Et qui voudrait les opposer ? Que
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comprennent. (Qu’on les reconnaisse et qu’on les
juge
à cette mesure !) Et c’est dans ce sens surtout qu’il faut entendre l
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un jeune Français qui, par dégoût d’une vie qu’il
juge
absurde, consacre désormais sa vie au jeu d’échecs. Il n’a plus, ni n
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t à la forme du monde, mais le martyre à son seul
Juge
. IIL’acte selon Kierkegaard « Toute mon activité d’auteur, nou
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e l’homme qui se repose sur ses œuvres et qui les
juge
: son alliance avec le serpent. De quelles étranges et secrètes façon
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ai que la complicité qui, dans le Procès, lie les
juges
aux avocats et aux prévenus, est un trait caractéristique du rêve d’a
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à une complicité avec les avocats marrons et les
juges
négligents du Procès, avec tous ceux qui se refusent à poser les ques
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ns les épîtres de saint Paul56. Quel est alors le
Juge
impitoyable ? C’est le Dieu qui donna la Loi, le Dieu des Juifs « qui
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s croyons pressentir qu’ils sont de mèche avec le
Juge
! Du moins nous le laissent-ils entendre. C’est peut-être une nouvell
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Dieu devient pour nous le Père et cesse d’être le
Juge
lointain. Mais alors l’acquittement est possible et la grâce peut êtr
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anticipe sur ce risque ? Ou pour déconcerter ses
juges
, qu’il leur rend par avance toutes ses armes ? Mais ce serait un mauv