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ais si notre personne reste à nos propres yeux un
mystère
et une promesse, qu’en sera-t-il aux yeux d’autrui ? Et de quel droit
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été moins loin que Goethe dans la domination des
mystères
. Ainsi se réclament-ils de Rimbaud. Peut-être la confrontation du Sag
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a délectation ascétique, l’obscurité glaciale des
Mystères
. Un peu plus d’humilité, c’est-à-dire le réel désir d’être « utile »,
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t l’élément pur, mais aussi l’être sombre dans le
mystère
de la fureur » ? ⁂ Cette complexe dialectique de la magie, Goethe lui
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lui la tentation la plus aiguë de jouer avec les
mystères
, et par là même l’occasion de réaliser sans cesse à nouveau l’exigenc
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luia ! Alleluia !19 » Deux documents éclairent le
mystère
de cette vie, vraiment « résolue » par cette mort. Le premier est de
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ge de vérité qu’il n’en incarne27 Voici donc le
mystère
: s’il n’y a pas de chemin nous ne pouvons marcher, mais si nous ne m
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! » À la lumière jaillie de l’acte de la foi, le
mystère
du temps se dévoile ; mais un temps nouveau prend son cours, et sa me
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’anarchie individuelle. C’est ici qu’on touche au
mystère
, sans lequel tout serait absurde : l’acte détruit le temps puisqu’il
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croire que l’auteur s’est donné le bénéfice d’un
mystère
dont il s’amuserait à nous cacher la clé. Le Procès n’est nullement u
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, nous sommes prêts à saisir la moindre invite du
mystère
. Voici les avocats marrons qui disent connaître les secrets de la Jus
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scandale d’une éternité seule actuelle ? C’est un
mystère
plus profond que notre vie, et la raison n’est qu’un faible élément d
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n’est qu’un faible élément de notre vie. C’est un
mystère
que le croyant pressent et vit au seul moment de la prière. « Demande
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cise et instante, ne vit-il pas ce paradoxe et ce
mystère
: croire que « l’Éternel est vivant », croire que sa volonté — qui a
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èrement par des choses, s’agît-il même du profond
mystère
de la liberté des humains en présence de « l’arbitraire » du Tout-Pui
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qu’elle fut pour d’autres : un moyen de créer du
mystère
en brouillant les plans du réel ; elle est au contraire un moyen de r
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us expliquer cela clairement, mais : « Tel est le
mystère
qu’il s’agit de reporter sur le papier de l’encre la plus noire. » Au
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conquête spirituelle des hommes angoissés par le
mystère
d’une Nature hostile et mouvante. La parole de raison qui distingue l
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n libératrice, au terme des époques appauvries de
mystère
, l’homme sceptique se rejette avec passion vers les « aspects nocturn
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eva tout entier… » Peut-être touchons-nous ici le
mystère
même, la source inépuisable, le point originel et fascinant de tout j