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roles comme : « Si ton œil te fait tomber dans le
péché
, arrache-le et jette-le loin de toi ». Mais Rimbaud est d’une autre t
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nait ses faiblesses pour des erreurs, non pour le
péché
, et d’autre part un orgueil assumé, puis renié avec la même violence,
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coup manqué. Toutefois l’effort irrépressible du
péché
consiste à refuser de connaître ce sérieux qui ne peut aboutir qu’à l
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s native, jamais naïve. Car nous naissons dans le
péché
, c’est-à-dire dans l’inextricable. En sorte que chaque exigence qui p
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La forme du monde est durée, et c’est la forme du
péché
, du refus de l’instant éternel, — le temps, la succession et le désir
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s étranges et secrètes façons le temps est lié au
péché
, le pécheur seul le sait, dans l’instant de la foi, où par grâce il p
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, vit d’acte en acte. Et son temps n’est plus son
péché
, mais on pourrait dire : sa patience. Car il se tient où Dieu l’a mis
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e, l’existence ; et c’est la maladie mortelle (le
péché
) 48 . L’homme naturel a beau dénombrer tout l’horrible, et tout épuis
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e. Mais sais-tu bien de quoi tu souffres ? De ton
péché
ou de celui des autres ? Comique amer et infini de ce « croyant » qui
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mais sans voir l’homme dans l’ordre actuel de son
péché
, ni dans l’ordre à venir de la grâce. Ainsi Maurras, lorsqu’il dénonc
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nts, c’est que la seule maladie redoutable est le
péché
. 49. Stades sur le chemin de la vie. 50. L’Instant. 51. Journal
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être compris comme une illustration de l’état de
péché
révélé par l’instant de la conversion. Cette vision de l’homme arrêté
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culpabilité pourrait devenir conscience claire du
péché
, du vrai péché, qui est bien moins la faute morale que le refus d’aim
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rrait devenir conscience claire du péché, du vrai
péché
, qui est bien moins la faute morale que le refus d’aimer Dieu en Chri
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qui renonce à le mériter. La conscience claire du
péché
, c’est concrètement la repentance. Or celle-ci ne saurait être provoq
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révenu n’aboutit pas à cette conscience claire du
péché
que peut seul nous donner le pardon, ni à cette certitude du pardon q
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erkegaard, en connaissance de cause révélée, — le
péché
— n’est chez Kafka qu’un sentiment diffus mais en même temps inélucta
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on ne voit guère que les chrétiens pour avouer le
péché
du monde, car c’est leur foi qui le révèle dans l’instant même où ell
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oi. Car la foi seule révèle la nature radicale du
péché
. Luther insiste sur cet extrémisme évangélique, que les sophistes n’é
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e que la religion de Luther serait la religion du
péché
! Autant dire, d’autre part, que la liberté chrétienne que prêche Lut
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it aggraver d’une sottise cette Séparation, notre
péché
, contre laquelle toute l’œuvre de Claudel se soulève à l’appel de la
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ne peut combler effectivement l’abîme créé par le
péché
originel entre la nature et la grâce. L’Évangile nous le dit formelle
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jusqu’à y englober tout l’univers atteint par le
péché
originel : « Sous quelque angle qu’on veuille l’examiner, l’homme tro