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ur se condamner. Il affirmait qu’il n’était qu’un
poète
à « tendance religieuse » et non pas un « témoin de la vérité » ; c’e
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aard, d’ailleurs, ne peut être placé qu’à côté du
poète
russe. Tous deux marchent de pair, et aucun autre esprit du siècle ne
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méprendre à un cauchemar. Mais alors que tant de
poètes
s’efforçaient, à la même époque, de délirer méthodiquement, Kafka nou
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est, à vrai dire, le parti pris de tout véritable
poète
, mais c’est aussi ce qu’une certaine critique ne veut point pardonner
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constitue le vrai sujet de ses romans. Passage du
Poète
, ou passage du diable (dans le Règne de l’esprit malin), entrée du ci
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’affleurement mystérieux de la forme mythique, le
poète
en tout temps a le pouvoir de la susciter dans son œuvre, à la simili
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e du croyant dans sa prière. Et c’est pourquoi le
poète
, Ramuz, l’homme qui vit concrètement les grands mythes et qui les réa
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que page. La rumeur quotidienne tend à faire de «
poète
» une circonstance atténuante, au bénéfice du maladroit s’il est aima
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ns servir à préciser ce qui oppose la langue d’un
poète
aux divers jargons de son temps ; c’est que l’une est une langue « av
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ites qu’on le peut. Opération inverse de celle du
poète
: on s’arrête à l’acceptation neutre, la moins active, la plus anecdo
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? Qu’on ne dise pas que la philosophie d’un grand
poète
importe moins que son humanité, que son lyrisme, ou que ce je ne sais
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effet donnée » — qui est sa mort. Mais l’œuvre du
poète
, la vocation de l’homme, la charité cosmique de la personne chrétienn
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pas choisi en toute clarté — ruse vitale pour des
poètes
— tout nous porte à penser qu’ils sont plus proches des mystiques que
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rappante, c’est le rôle de la rhétorique chez les
poètes
du rêve et les mystiques. Le philosophe G. von Schubert, comme plus t
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Le philosophe G. von Schubert, comme plus tard le
poète
Jean-Paul, insistent sur un fait que Freud sera le premier à mettre e
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ur exprimer l’inexprimable, dit la sainte ; et le
poète
: « Mais où trouver des mots pour dépeindre, même faiblement, la merv
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os jours qu’on en oublie l’origine mystique. « Le
poète
et le rêveur sont passifs, ils écoutent le langage d’une voix qui leu
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roix, et dont la nuit des songes, chantée par les
poètes
, n’était que le symbole et le signe physique88. C’est « le royaume de
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vœu de mort. Le sommeil préfigure la mort pour le
poète
romantique ; et la mort progressive à soi-même est l’ambition de tous
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des œuvres achevées. En effet le mouvement de ces
poètes
est inverse de celui du créateur. Créer, c’est donner forme, et ils v
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elle de ces pseudo ou prémystiques que furent les
poètes
du rêve : il se dévoue à quelque chose qui le dépasse, il se donne à
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a source, ce serait absurde et injurieux pour ces
poètes
. Mais je dis que nous pouvons retrouver au niveau inférieur et collec