1 1944, Les Personnes du drame. I. Sagesse et folie de la personne — 3. Kierkegaard
1 ur se condamner. Il affirmait qu’il n’était qu’un poète à « tendance religieuse » et non pas un « témoin de la vérité » ; c’e
2 aard, d’ailleurs, ne peut être placé qu’à côté du poète russe. Tous deux marchent de pair, et aucun autre esprit du siècle ne
2 1944, Les Personnes du drame. I. Sagesse et folie de la personne — 4. Franz Kafka, ou l’aveu de la réalité
3 méprendre à un cauchemar. Mais alors que tant de poètes s’efforçaient, à la même époque, de délirer méthodiquement, Kafka nou
3 1944, Les Personnes du drame. III. Sincérité et authenticité — 7. Vues sur Ramuz
4 est, à vrai dire, le parti pris de tout véritable poète , mais c’est aussi ce qu’une certaine critique ne veut point pardonner
5 constitue le vrai sujet de ses romans. Passage du Poète , ou passage du diable (dans le Règne de l’esprit malin), entrée du ci
6 ’affleurement mystérieux de la forme mythique, le poète en tout temps a le pouvoir de la susciter dans son œuvre, à la simili
7 e du croyant dans sa prière. Et c’est pourquoi le poète , Ramuz, l’homme qui vit concrètement les grands mythes et qui les réa
4 1944, Les Personnes du drame. III. Sincérité et authenticité — L’Art poétique de Claudel
8 que page. La rumeur quotidienne tend à faire de «  poète  » une circonstance atténuante, au bénéfice du maladroit s’il est aima
9 ns servir à préciser ce qui oppose la langue d’un poète aux divers jargons de son temps ; c’est que l’une est une langue « av
10 ites qu’on le peut. Opération inverse de celle du poète  : on s’arrête à l’acceptation neutre, la moins active, la plus anecdo
11 ? Qu’on ne dise pas que la philosophie d’un grand poète importe moins que son humanité, que son lyrisme, ou que ce je ne sais
12 effet donnée » — qui est sa mort. Mais l’œuvre du poète , la vocation de l’homme, la charité cosmique de la personne chrétienn
5 1944, Les Personnes du drame. IV. Une maladie de la personne — 8. Le romantisme allemand
13 pas choisi en toute clarté — ruse vitale pour des poètes  — tout nous porte à penser qu’ils sont plus proches des mystiques que
14 rappante, c’est le rôle de la rhétorique chez les poètes du rêve et les mystiques. Le philosophe G. von Schubert, comme plus t
15 Le philosophe G. von Schubert, comme plus tard le poète Jean-Paul, insistent sur un fait que Freud sera le premier à mettre e
16 ur exprimer l’inexprimable, dit la sainte ; et le poète  : « Mais où trouver des mots pour dépeindre, même faiblement, la merv
17 os jours qu’on en oublie l’origine mystique. « Le poète et le rêveur sont passifs, ils écoutent le langage d’une voix qui leu
18 roix, et dont la nuit des songes, chantée par les poètes , n’était que le symbole et le signe physique88. C’est « le royaume de
19 vœu de mort. Le sommeil préfigure la mort pour le poète romantique ; et la mort progressive à soi-même est l’ambition de tous
20 des œuvres achevées. En effet le mouvement de ces poètes est inverse de celui du créateur. Créer, c’est donner forme, et ils v
21 elle de ces pseudo ou prémystiques que furent les poètes du rêve : il se dévoue à quelque chose qui le dépasse, il se donne à
22 a source, ce serait absurde et injurieux pour ces poètes . Mais je dis que nous pouvons retrouver au niveau inférieur et collec