1 1944, Les Personnes du drame. I. Sagesse et folie de la personne — 3. Kierkegaard
1 s deux marchent de pair, et aucun autre esprit du siècle ne les dépasse. » Nul ne saurait mesurer aujourd’hui le développement
2 nstrations savantes qu’on nous a faites depuis un siècle pour nous prouver que l’acte est impossible et que le tout de l’homme
3 cin sévère que la santé moins déprimée d’un autre siècle avait tué. C’est aussi qu’il est devenu possible de saisir dans le dé
4 un porte le poids du monde et le sombre avenir du siècle . On a dépeint ce clerc moderne, accablé par tous les malheurs du temp
5 s’oppose à l’Ordre. « Ne vous conformez pas à ce siècle présent, mais soyez transformés », dit saint Paul. Le solitaire devan
6 tenu. Il n’est pas d’autre « réaction » contre le siècle , pas d’autre révolution créatrice. Et tous nos appels à l’esprit, s’i
7 , et tout cela n’est que mythologie. Les dieux du siècle ont l’existence qu’on leur prête : hélas ! il serait faux de dire qu’
2 1944, Les Personnes du drame. II. Liberté et fatum — 5. Luther et la liberté de la personne
8 sme et son armée de « grands docteurs de tous les siècles  », pour soutenir le libre arbitre religieux, c’est-à-dire : le pouvoi
9 on ecclésiastique ; et tous les Pères et tous les siècles dont se réclame Érasme n’y changeront rien : « Travaillez à votre sal
3 1944, Les Personnes du drame. III. Sincérité et authenticité — 6. Le Journal d’André Gide
10 protestantisme libéral tel qu’il se développa au siècle dernier. « Je l’ai souvent dit à Claudel : — Ce qui me retient (d’ent
4 1944, Les Personnes du drame. III. Sincérité et authenticité — 7. Vues sur Ramuz
11 i fait Goethe ; et telle est sa vertu. Mais notre siècle pose d’autres questions, des questions que Ramuz ne veut pas esquiver
5 1944, Les Personnes du drame. IV. Une maladie de la personne — 8. Le romantisme allemand
12 ure. Ainsi naquit le romantisme allemand après le siècle des Lumières. Ainsi renaissent nos soifs mystiques élémentaires après
13 aissent nos soifs mystiques élémentaires après un siècle de science positiviste. Est-il vrai que la nuit et le rêve n’aient r