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le 8 août 1945. Je vous écris des bords d’un lac
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vit encore, au plus secret des bois, l’esprit d’Œil de faucon et du d
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de Suisse et du Tyrol. La grande galerie ouverte
où
je suis installé, à l’ombre d’un rideau de pins qui sépare seul la ma
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ul la maison du rivage, domine une jetée de bois,
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parfois vient accoster en silence un canoë dont la rameuse est lasse.
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otions. C’est la révélation d’un univers nouveau,
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le moins va produire plus, et où l’intensité ne dépendra plus de l’ac
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univers nouveau, où le moins va produire plus, et
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l’intensité ne dépendra plus de l’accumulation, mais au contraire de
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d’une manière toute nouvelle de traiter le monde
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nous vivons. J’admire que la plus grande explosion de l’Histoire n’ai
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de la distance et de la nostalgie. Jusqu’au jour
où
l’humanité, sur les traces d’un grand philosophe, découvrira ce luxe
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aucune passion véritablement partagée, de celles
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l’être se consume et se consomme en s’engageant, nous donne Les Hauts
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mobilité perpétuelle. Ainsi l’ennemi ne saura pas
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viser. Nous voici condamnés au nomadisme. Mais après tout, si vous pr
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persuadés que « le secret ne peut être gardé ». D’
où
je déduis que la proportion des Américains raisonnables (j’entends ca
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ctobre 1945. À une heure de New York, à Princeton
où
je suis en train de m’installer, tout respire une paix claustrale. Le
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l’autre. Le processus se poursuit, jusqu’au jour
où
quelqu’un s’empare d’un des boutons : et voilà qui suppose une force
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e peut faire l’infanterie américaine ? Attaquer ?
Où
et quand ? Se défendre ? Contre qui ? On dit : C’est toujours l’infan
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. À Washington, ils sont tous politiques. Celui d’
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je sors, qui est l’un des mieux courus, est aussi le plus atomique. P
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deux conclusions, avant la maison de mes hôtes, d’
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je vous écris. En fait, nous sommes devant l’an mille. Tous les prob
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bien compris, à savoir que la terre est ronde. D’
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il résulte, entre autres conséquences, que si vous tirez devant vous
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que ces magnifiques mouvements « d’union sacrée »
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chacun s’écrie dans sa langue « right or wrong, my country ! » Mais l
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ong, my country ! » Mais le gouvernement mondial,
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trouvera-t-il cet Autre indispensable à son prestige ? Je parie que v
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me s’ils ont eu cent fois raison dans le passé. D’
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il résulte logiquement tout ce que je vous ai dit dans mes précédente
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tte. » Or savez-vous ce que dit le texte grec, là
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le français traduit « en un instant » ? Il dit en atomo, — dans un at
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ditions occultistes, décrivant l’âge matérialiste
où
nous vivons, l’âge de l’extrême solidification des seules réalités qu
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uge. Léonard le figure dans une série de dessins,
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l’on peut voir un raz-de-marée soulever dans ses volutes vertigineuse
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t raisonnables que l’on traite de folies, à l’âge
où
l’on prépare dans le monde entier, à la demande générale, la prochain
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ation mondiale ouvrira des bureaux confortables d’
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sortiront quelques vœux incolores. Il est évident que les nations sou
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ient à chacun de nous. Et nous en sommes au point
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il devient difficile de le cacher. Nos alibis ne trompent plus que no
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s, nous ramène d’autre part à ma lettre deuxième,
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j’annonçais la mort de la guerre militaire. Voici. L’on a remarqué qu