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liers. — Que fallait-il donc faire à votre avis ?
Détruire
la bombe ? Feindre que les recherches avaient échoué ? Courir le risq
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ieusement, n’ose opiner qu’il était préférable de
détruire
la Bombe et tout le Manhattan Project. C’est peut-être humiliant, mai
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pplanté par le catapultage stratosphérique. Paris
détruit
de New York en deux heures, de Berne, de Bruxelles ou de Londres, en
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s Russes ripostent sur Détroit et Saint-Louis, et
détruisent
Londres par simple mesure de précaution. Et ainsi de suite : dans le
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s et des munitions de leur pays, plus qu’à moitié
détruit
. Ils verront que la guerre n’a plus de sens humain. D’ailleurs, l’île
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ville d’exposition qu’on aurait décidé de ne pas
détruire
. Je m’y perds régulièrement, cherchant d’un œil anxieux l’Obélisque q
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on avec la meilleure chance d’autrui. Or la Bombe
détruirait
probablement toute possibilité de comparaison. Les événements mondiau
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stes pour répondre à vos craintes vagues.) Ce qui
détruit
aujourd’hui les nations, dans le sens valable et fécond de ce mot, c’
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redoutent ou souhaitent cette éventualité. L’État
détruit
nécessairement l’originalité d’une nation, lorsqu’il prétend réglemen