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« Les individus ne sont rien, et les espèces sont
éternelles
» (Voltaire) ; […] 3° l’être personnel considéré par opposition à l’é
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onologique et transitoire, mais absolue. Primauté
éternelle
et non pas temporelle. Nous touchons ici à la divergence irréductible
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abord, mais ensuite et toujours. Mais la primauté
éternelle
appartient à l’Esprit qui agit dans l’instant bouleversant de la foi,
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espoir éclatant de la révélation. La Croix, signe
éternel
de la contradiction et de l’« agonie », est au centre du monde chréti
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ns cesse de l’Éternité, pense continuellement à l’
Éternel
, — et que la chrétienté ensuite parle de la même façon, mais pense à
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lorifie » — est une participation instantanée à l’
éternel
, elle juge et condamne ceux-là d’abord qui s’en réclament. Et c’est p
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id parmi les étoiles, je t’en précipiterai, dit l’
Éternel
… Car le jour de l’Éternel est proche pour toutes les nations. » (Abdi
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’en précipiterai, dit l’Éternel… Car le jour de l’
Éternel
est proche pour toutes les nations. » (Abdias, 3-4 et 15.) Ils ont pr
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le suivent. Les unes sont historiques, les autres
éternelles
. En somme, ce qui oppose irréductiblement, fondamentalement, christi
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c’est l’Empire romain qui nous donnera le symbole
éternel
de cette réaction collective. La victoire de Rome sur la Grèce, symbo
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du retour aux origines, c’est le rêve d’un avenir
éternel
, d’une révélation inouïe. Il s’agit donc de l’attente d’une communaut
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foi chrétienne, tournée vers le pardon, le futur
éternel
, le rachat du péché d’origine ? Second point : quelle est la conditio