1 ais ne vaut-il pas mieux les taire, dans un temps où certain humanitarisme verbeux couvre plus d’exactions que jamais le c

2 onne, n’existent réellement qu’à partir du moment où l’homme n’existe plus en tant que tel. Que l’homme s’affirme, qu’un s

3 ’avance à travers cette introduction tortueuse. «  Où veut-il en venir ? Va-t-il à gauche ? à droite ? Est-il rouge, est-il

4 croirait à lire des essais politiques. Aux heures où l’on y plonge, la vanité des passions » politiques apparaît sous un j

5 s les moins corrompues de l’histoire, mais celles où la corruption permanente fut ouvertement reconnue, dénoncée et battue

6 aussi chacun de nous a un destin, dans la mesure où chacun de nous possède une raison d’être, quelle qu’elle soit, une se

7 ou sociales, sont toujours justes, dans la mesure où nous démissionnons de notre rôle d’hommes responsables et créateurs.

8 les mène, ils poussent le monde dans la direction où il doit tomber fatalement, si on le laisse tomber. En cela, ils sont

9 lculable : l’acte de l’homme. Mais le temps vient où les hommes se lassent de théories qui expliquent tout sauf l’essentie

10 énètrent jamais dans l’intimité de notre être, là où réside le désespoir de l’homme qui ne connaît pas son destin. Après t

11 prophètes. Tout homme peut recevoir une vocation, où qu’il se trouve, quelles que soient ses capacités. Pour l’un, ce sera

12 mment, diraient les psychologues — dans la mesure où ils agissent sous l’impulsion d’un absolu12. Je connais plusieurs inc

13 même une espèce de… régularité. L’Esprit souffle où il veut, c’est vrai. Mais la vocation est avant tout incarnation de l

14 organisé par le soin des hommes. L’Esprit souffle où il veut, nul ne sait où il va. Mais c’est Dieu qui nous dit cela, par

15 hommes. L’Esprit souffle où il veut, nul ne sait où il va. Mais c’est Dieu qui nous dit cela, par la Bible. Nous ne l’aur

16 n, et qu’il exécute cet ordre13. L’Esprit souffle où il veut. Mais lorsqu’il parle à l’un de nous, et que celui qui le reç

17 servit de point de départ à Marx dans une époque où la bourgeoisie se croyait « spiritualiste » ou « idéaliste » au sens

18 ative subsiste encore de nos jours dans la mesure où cet état de mensonge subsiste lui-même. Que nous soyons marxistes ou

19 sera réalisé que dans quelques siècles peut-être. Où donc irons-nous chercher ce marxisme authentique ? Chez Marx ? On y t

20 ôtés la préoccupation dite culturelle apparaît là où naguère on était surtout occupé à dogmatiser sur le matérialisme plus

21 ment du spirituel et de la liberté, dans un monde où seules sont admises les valeurs matérielles et quantitatives, figure

22 ens et les marxistes croient à une succession, là où nous croyons à une simultanéité. Les marxistes croient que l’homme pr

23 es irrationnelles, et qui l’ont exploité. (Mais d’ où vient cet esprit d’exploitation ?) Ils pensent que cet homme dégradé

24 nde dans ce rapport originel de l’homme à Dieu, d’ où découle la relation concrète et humainement bienfaisante que l’Évangi

25 nature humaine jusqu’à ces profondeurs dernières où l’attend l’espoir éclatant de la révélation. La Croix, signe éternel

26 naturelles ; bien plus, elle crée des conflits là où l’homme naturel n’en pouvait distinguer ; et surtout elle impose un c

27 e un choix, d’ailleurs humainement impossible, là où l’homme naturel s’abandonnait en paix à ses déterminations physiques

28 ble », dès qu’elle offre aux hommes des synthèses où ils trouvent la sécurité, mais qui n’ont pas de vérité. ⁂ La plus gra

29 errestres. Il les prend au sérieux dans la mesure où il croit : c’est une des conséquences de sa foi que de s’occuper séri

30 que de s’occuper sérieusement du sort de la cité où s’écoule sa vie. Mais c’est là un sérieux subordonné, et le chrétien

31 t nous savons qu’il y faudra de la violence. Mais où porter le coup ? qui dénoncer ? au nom de quoi ? La rupture ne pourra

32 i ? La rupture ne pourra s’opérer qu’au lieu même où la collusion s’est faite. Or elle n’a pas pu se faire entre le christ

33 ssaire : la dénonciation d’une imposture, partout où la chrétienté, ayant touché ses 30 deniers, voudra parler encore au n

34 me ordre. Assez de cette « politique chrétienne » où l’on embarque une prétendue foi dans les plus discutables déterminati

35 e ; mais l’ordre chrétien, dont certains parlent, où est-il aujourd’hui ? Faudrait-il attendre qu’on l’ait trouvé ? 26.

36 ns qui n’existent, en réalité, que dans la mesure où l’on est décidé à refuser tous les conflits concrets et les décisions

37 ains humanistes le nieront. Ils me diront que, là où le chrétien parle de salut, eux se bornent à revendiquer le bonheur d

38 trait aux conflits naturels. Il vit dans un monde où il n’y aura bientôt plus — se dit-on — ni luttes sociales, ni lutte c

39 . J’ajoute aussitôt que c’est dans la mesure même où je le repousse, que je suis amené à me méfier du communisme. Je ne re

40 , c’est simplement pour souligner l’impossibilité où nous nous trouvons de « choisir en toute impartialité », comme le veu

41 moraliste. Nos actes ne valent que dans la mesure où ils sont faits pour Dieu, c’est-à-dire par Dieu. Sinon il suffirait d

42 t est promise à ses disciples pour l’instant même où ils obéissent au « suivez-moi », meurent au monde, et le suivent. Les

43 e qui est une règle de vie dans le monde, au sens où le christianisme est une règle de mort au monde. Et il est temps de v

44 . Qu’est-ce que le fascisme ? Dans ce livre où je cherche à juger les moyens de la politique du point de vue de ses

45 e revient, ici, le souvenir du siècle raisonnable où , pour la première fois, dans l’histoire de l’Europe, la passion unita

46 plus propres à la naissance du fascisme français. Où faut-il se tourner maintenant ? Où chercher la doctrine efficace qui

47 isme français. Où faut-il se tourner maintenant ? Où chercher la doctrine efficace qui permette de déceler et de combattre

48 ins, ensuite l’État au service de ces hommes. Là où l’homme veut être total, l’État ne sera jamais totalitaire. 39. Ic

49 scisme trouve son terrain favorable dans les pays où le sens civique a faibli. Voir à ce sujet la Ve Partie de cet ouvrage

50 venture du parti des Deutsche Christen… À l’heure où j’écris, le schisme est imminent entre ces pseudo-protestants et les

51 refus devant la consternante misère d’une époque où tout ce qu’un homme peut aimer et vouloir se trouve coupé de son orig

52 ollectivistes et des patries personnalistes. Mais où sont les motifs de notre choix ? J’en indiquerai trois : 1° La seule

53 atérialisme décrit un monde tel qu’on ne voit pas où l’acte peut s’y insérer. Comment croire que l’esprit puisse agir sur

54 d’ouvriers sur une population de 160 millions, et où la bourgeoisie existe à peine en tant que classe, d’ailleurs brimée.

55 me a-t-il en France la moindre chance de succès ? Où est sa tradition vivante en ce pays ? La violence des communistes fra

56 ans la critique de ce désordre : jusqu’à ce point où le marxisme, révélant sa vraie nature, apparaît comme un cas privilég

57 au bout le courage. Je parle de la foi chrétienne où je veux être, de ce suprême « choix » qui ne vient pas de moi, mais q

58 du vrai conflit nécessité-liberté dans la mesure où elle existe en soi et dans sa durée propre, comme un 3e terme, en réa

59 XIICommunauté révolutionnaire L’époque où nous vivons cherche la paix comme d’autres ont cherché la puissance,

60 la rendait humainement impossible au moment même où elle l’imposait sur le plan de l’État. On ne le vit pas tout de suite

61 un acte. L’homme devient personne dans la mesure où il se manifeste concrètement, d’une façon qui lui est particulière, d

62 sans artifices de langage : « Voilà, Sire, l’état où vous êtes ! » Personne ne tente plus de délivrer le peuple souverain

63 revues littéraires deviennent des tribunes libres où s’expriment les tendances les plus radicalement opposées… Libéralisme

64 Statue du dieu au seuil de la nuit sans histoire où tous les hommes en rangs serrés sans fin marcheront sans repos, sans

65 s ne meurent bassement de n’en pas mourir. Mais d’ où vient encore la révolte ? Sinon d’une peur de moi-même ? C’est qu’il

66 n’a su le définir et fixer son niveau concret. D’ où sa vitalité et son pouvoir mystique. On dit souvent (surtout les inte

67 er d’une telle finesse. Jusqu’au moment toutefois où il s’agit de confronter ses coutumes avec son idéal, car rien n’est p

68 peine paradoxal, c’est assez normalement humain. Où les choses deviennent plus graves, c’est lorsqu’on se met à légiférer

69 user par amour, faire scandale sans épiloguer, là où il faut, mépriser, admirer. D’une manière générale, elle admire plutô

70 . L’homme n’est égal à son humanité totale que là où il se montre créateur de lui-même. Non, ce n’est point un « homme nou

71 eurer calmes parmi les foules affolées, à l’heure où la force efficace n’est plus celle des fusils — qui partent tout seul

72 4° « Une révolution est sanglante dans la mesure où elle est mal préparée. »60 C’est dire que le sang versé par les émeut

73 à une espèce de dégradation, dans la mesure même où son effort pratique aboutit : au lieu de créer de la liberté, le mach

74 avait pas lieu de prévoir sérieusement le moment où , une certaine limite d’absorption étant atteinte, le machinisme dével

75 e une possibilité perpétuellement future. Le jour où elle a cessé d’être illusoire, on s’est vu forcé de la baptiser chôma

76 é possible, efficace, pratique, que dans un monde où le spirituel détiendra la primauté. ⁂ Voyons maintenant quelles conti

77 qui ne scandalise les masses qu’à partir du jour où elles constatent que « ça ne rend plus ». Et pour cette seule raison

78 ire. Tout a commencé par les philosophes, le jour où , à la personne créatrice, ils ont substitué pour les besoins de leurs

79 ation du confort moyen et de la TSF dans un monde où le libre divertissement de chacun sera la condition du libre abrutiss

80 nt leur commun sens : dans l’actualité de l’être, où ils ne seront plus que les temps alternés d’une plénitude joyeusement

81 ale que les deux groupes refusent avec rigueur. D’ où les malentendus, parfois bien réjouissants, qu’ils ont provoqués de t

82  : c’est aux racines du mal qu’ils s’attaquent. D’ où leur force d’entraînement lente et profonde, dont les effets se manif

83 nt plusieurs périodes de travail dans des usines, où ils remplacèrent les ouvriers. Il s’agissait de démontrer par l’exemp

84 ent sur les hebdomadaires de droite et de gauche, où s’expriment ces idéologies. L’influence de ces feuilles n’est plus ni

85 quelque chose d’extérieur à son être véritable. D’ où la distinction bien connue entre la vie publique et la vie privée. Ce

86 on de la politique que tout homme, dans la mesure où il agit personnellement, se trouve engagé par là même dans la vraie p

87 », c’est-à-dire une base matérielle de départ. (D’ où notre définition du rôle de l’État, limité et fort, et l’institution

88 part par une effrayante absence d’imagination — d’ où l’étroitesse, la timidité, la puérilité des réformes que l’on nous pr

89 scisme, mais de s’attaquer à la forme de pensée d’ où vont nécessairement sortir le fascisme et le stalinisme. Et c’est la

90 ttention sur l’homme et son destin particulier. D’ où le héros, d’où la statue, d’où le tragique (Antigone s’opposant aux d

91 homme et son destin particulier. D’où le héros, d’ où la statue, d’où le tragique (Antigone s’opposant aux décisions sacrée

92 tin particulier. D’où le héros, d’où la statue, d’ où le tragique (Antigone s’opposant aux décisions sacrées de l’État) ; —

93 s’opposant aux décisions sacrées de l’État) ; — d’ où les notions de gloire et de record. Et Alcibiade coupe la queue de so

94 vide social. C’est une sorte d’angoisse diffuse d’ où naît l’appel à une communauté nouvelle et plus solide, où l’individu

95 l’appel à une communauté nouvelle et plus solide, où l’individu isolé retrouve des contraintes qui le rassurent, et l’État

96 l’Église primitive, du point de vue sociologique où je me place ici ? C’est une communauté spirituelle formée d’un grand

97 au service du prochain dans la mesure précisément où ils se sentent libérés par leur foi dans le Christ, leur Maître. Ces

98 fier les constitutions ecclésiastiques des villes où il avait une autorité immédiate, Strasbourg et Genève. Le problème ne

99 se être qualifié de personnaliste, au sens précis où je l’entends. Diversité des Églises, fédération de ces diversités, mu

100 : « Le meilleur état de gouvernement est celui-là où il y a une liberté bien tempérée et pour durer longuement. » Il me se

101 reste dans le pays une empreinte césaropapiste, d’ où l’État totalitaire. Mais lorsque le calvinisme cesse d’être une foi v

102 qui a beaucoup évolué, par contre, depuis l’année où ce recueil parut, c’est le mouvement personnaliste lui-même. En tant